dimanche 22 mai 2016

Législative /Haut conseil des collectivités locales et le consensus à Podor :Quel avenir pour la dynamique unitaire

Après le déluge des locales de 2014 , le référendum du mars de 2016  a été l'occasion de recoudre les différents morceaux qui composent la famille des souteneurs du Président de la république Macky Sall dans le Podor.
En effet apéristes dits authentiques ,ou de la deuxième heure,  des partis ou mouvements appartenant au Benno local  tels que l'IPD et le Mouvement Batir le Sénégal , avaient décidé par une série de réconciliations spectaculaires d' exorciser les démons de la division et de s'unir pour la victoire sans commune mesure du Oui face au Non lors de la consultation nationale sur la constitution le 20 mars dernier.

Cette paix des braves obtenue grâce au seul  désir  de soutenir le dénominateur commun à savoir le Président Macky Sall  ,malgré les fortes dissensions entre les leaders locaux  risque d'être mis à l'épreuve lorsqu'il faudra choisir les représentants du département de Podor dans l'institution de la Haute cours des collectivités et les députés départementaux de la prochaine législature.

Abdoulaye Daouda Diallo tout en étant associant les dits  "les authentiques"  devra lutter farouchement contre les lobbys qui l'entourent pour enfin intégrer véritablement  les dinosaures  politiques qui ont rallié le parti depuis 2012 et qui se sentent toujours mis en quarantaine.

S'il n'est prévu que 2 conseillers ou députés par département , le Président de la république devrait alors  se faire violence pour renforcer les efforts d'unification entamés en puisant fortement dans son propre quota pour asseoir durablement la paix des cœurs à Podor. 

Car si le PS local peut se consoler des nominations de socialistes au niveau national et au titre de ministres ,de députés ,de PCA et autres DG , dans les états majors des deux alliés les plus actifs au niveau local à savoir le MBS de Mamadou Bachir Sall et l'IPD de Ibrahima Abou Ngueth , les aspirations les mieux partagées sont une exigence de plus considérations et de respect de la part du Président de la république et de son parti à l'endroit de leurs militants  .Après quatre ans de beaux et  loyaux services ces deux formations estiment avoir mérité la confiance du Président de la république d'être concrètement associés à la gestion quotidienne du pays en  promouvant   les nombreuses compétences qui se trouvent à l'intérieur de ces partis . 

Benno Bokk Yakaar ,ne devrait en réalité se permettre aucun risque de perdre une seule petite voix dans ce qui constitue désormais la plus sûr base politique du Président de la république pour combler d'éventuelles défaillances qui ne sont que plus que probables avec la descente de plus en plus de mastodontes dans l'arène politique et  présidentiel .

Podor, si l'unité  est bien entretenu ,pourrait constituer un grenier électorale pour  parer à des incertitudes qui peuvent surprendre.

Adama Gaye

mardi 26 avril 2016

Thiemping : Une catastrophe évitée de justesse

Thiemping : Une catastrophe évitée de justesseUne catastrophe a  été évitée de justesse  samedi dernier dans le village de Mamadou Niang à Thiemping.  Un huissier sur ordre d'un certain Diané y a  débarqué pour démonter la pompe du forage. 

En compagnie d'un gendarme et de deux agents ASP, ils ont maîtrisé le pompiste trouvé sur place et réquisitionné son téléphone pour qu'il n'alerte  pas le reste du village.  Mais un des notables qui a été informé par les voisins est arrivé  sur les lieux pour tout arrêter en s'opposant de force. « Passez d'abord sur mon cadavre », dit le notable. 

Par la suite les jeunes débarquent sur les lieux pour lui prêter main forte.  N'eut été l'intervention du préfet de Kanel le pire allait se produire. Sans occulter les conséquences relatives aux maladies si ces populations étaient contraintes de boire de l'eau du fleuve qu'elles ont abandonnées ou des puits fermés depuis des lustres.  


En effet le sieur Diané aurait agi ainsi pour rentrer dans ses fonds. L'association pour le développement de Thiemping a  été condamnée à payer 25 millions au sieur Diané pour rupture abusif d'un contrat de construction de forage à Dolol et une extension du réseau hydraulique à Thiemping.


 Les Thiempingois disent reconnaître l'autorité de la chose jugée, mais soutiennent que l'ADT n'est qu'une entité parmi d'autres associations au sein du village et qu'en aucun cas, ses agissements ne devraient porter préjudice à tout le village dont certains ne sont même pas membres. Mieux ce forage a  été construit bien avant avec l'apport de l'état du Sénégal et des ONG suisse et française.

 L'ADT étant insolvable parce que ne travaillant pas sur des projets conçus et acceptés par des bailleurs, ne pourrait payer les 25 millions.  Pis l'ancien président de l'ADT qui avait signé le contrat avec Diané et qui soutient que ce dernier avait reconnu être incapable d'honorer ses engagements n'est plus dans le village. Il aurait émigré en Europe. L'ADT avait payé plus 75 % des travaux sur un contrat de près de 45 millions. Depuis lors, le sieur et les villageois se regardent en chiens de faïence.

lundi 25 avril 2016

Destitution de Aida Mbodji: De qui se moque t-on ?

Plainte contre Aïda Mbodj
Décidément ils sont partout les empêcheurs de tourner en rond. Nous avions osé espérer qu'après le référendum la fin de la récréation a été sifflé et les que les deux prochaines années seront rigoureusement mis en contribution pour donner corps aux promesses du gouvernement . 


Hélas il y'a n'a qui ne tiennent pas le rythme et préfère distraire le peuple . Des paresseux et médiocres qui ne travaillent  pas mais qui veulent combler leur incompétence par du simple tape à l’œil à l'endroit du Président de la république .


Sinon pourquoi nous sortir une histoire de destitution de la présidente du conseil  départemental de Bambey pour motif de cumul de mandat si ce n'est pour polluer l'atmosphère politique et donner raison à ceux qui pensent que la seule préoccupation du gouvernement c'est l'élimination des adversaires par des moyens démocratiquement sordides et inélégantes et non l'atteinte des objectifs de développement.

S'il fallait parler de cumul dans la perspective de l'efficience et de l’efficacité de la gouvernance locale  il aurait fallu  tout simplement que l'on fût démissionner tous les directeurs généraux ,tous les ministres , tous les PCA ,tous les députés de leur poste de Maire  qui ne leur sert qu'à meubler des cv politiques .Le peuple ne vous demande que de travailler et rien d'autre.

Et pourquoi pas pendant que l'on y est , une discrimination positive pour les jeunes .Après la parité pour les femmes il serait judicieux de plafonner l'age des maire au maximum à 50  ans . Un moyens de les exercer et de les préparer expérimentée des hautes fonctions de l'Etat

Sinon mettez vous au travail car en 2019 le bilan sera tout sauf du "on fera"

Adama Gaye



lundi 18 avril 2016

MBOUMBA- FORAGE : Quand la panne devient la règle et l'eau la denrée rare !!!


Que se passe t-il dans la cité des Almamys?Personne n'y comprend plus rien .A pareille époque l'année dernière la ville de Me Sadel Ndiaye a été secoué par une longue panne du forage qui alimente Mboumba en eau.


Depuis près de deux mois encore le même calvaire est vécu à nouveau par des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer .

Ce sont des hommes et femmes abasourdis et ahuris ,qui ,en cette période de forte canicule n'ont d'alternative que l'eau du fleuve,impropre à la consommation et qui peut engendré un problème de santé public avec le risque  de voir resurgir des maladies telle la dysenterie , la bilharziose,..

  Malgré  ce danger les porte -feuilles des ménages sont mis à rudes contributions pour s'acheter  des bidons de 20 litres  vendus comme du petit pain  à 250 francs l'unité
.
Le comité de gestion du forage dont le mandat a expiré depuis 2011 car étant élu pour 2 ans depuis 2009 est totalement dépassé  ,et est le premier à loger dans le box des accusés selon beaucoup d'habitants de la ville interpellés sur la question.Les factures sont payées à temps et selon eux et ils indexent une gestion nébuleuse  des finances du forage.

Un audit de cette structure ,accompagnée du renouvellement du bureau peut constituer le point de départ pour régler définitivement cette crise récurrente de l'eau à Mboumba

Toujours est-il jusqu'au moment où l'on vous parle le  drame persiste , et les habitants souffrent le martyr.

Adama Gaye

dimanche 17 avril 2016

SPORT- FOOTBALL: Ecole 3 de Aéré Lao ,CEM Madina Ndiathbé et le Lycée de Aéré Lao champions 2016 de L'IEF de Pété

Ce samedi 16 avril 2016 ,tous les chemins menaient à Pété oû  l'épilogue des trois catégories du tournoi de football de l'uassu de l'IEF de Pété comptant pour l'année scolaire 2015/2016 était la grande attraction du week-end 
Le matin déjà les élèves de l'école élémentaire N°3 de Aéré Lao ,ont dominé leurs camarades de l'école N°1 de Pété par la série de tirs au but.

C'est dans le même exercice que leurs aînés du Lycée  ont pris le meilleur sur les élèves du Lycée de Golléré ,qui avaient pourtant ouvert le score avant de se faire rattraper en seconde période sur une action d'éclat de l'équipe de Aéré lao.

En levée de rideau de la finale des lycées ,c'est le CEM de Madina Ndiathbé qui dicte sa loi au Cem de Mbolo Birane sur le score étriquée de 1 but à 0 .Trois matchs d'une très bonne qualité malgré les conditions d'expressions du talent des joueurs à cause d'un terrain loin d'être réglementaire.
Ces tournois peuvent semer chez les jeunes l'esprit de compétiteurs et  servir d'excellents cadres de détections de joueurs à bas âge afin de les former à la profession de footballeur 

C'est dire que la résurrection du sport scolaire a connu un engouement sans précédent de la part des élèves qui apprécient particulièrement l'activité extra-muros   et le succès enregistré  cette année doit appeler les autorités a pérenniser et à améliorer l'organisation.


A signaler que le foot-féminin et l’athlétisme faisaient parties du menu de l'Uassu 2016 et les finales ont été jouées aussi . 


ADAMA GAYE

mardi 12 avril 2016

Foot - Présidant la finale de l’Odcav dans sa commune : Le maire de Ndioum plaide pour un club fort

Foot - Présidant la finale de l’Odcav dans sa commune : Le maire de Ndioum plaide pour un club fort
Venu présider la finale de l’Odcav dans sa commune, le maire de Ndioum a saisi l’occasion pour plaider pour un club de ville fort.
Le maire de Ndioum a plaidé ce week-end pour la mise en place d’un club de ville fort en football dans sa commune. Cheikhou Oumar Hann, qui présidait la finale zonale, a invité le mouvement sportif de Ndioum à travailler en ce sens.

Cheikhou Oumar Hann, qui s’est félicité des efforts importants fournis par ses prédécesseurs pour la mise en place d’infrastructures sportives afin d’accompagner les jeunes, a dit en effet son intention de poursuivre ces efforts d’abord par la réception des nouveaux projecteurs du stade de football de la ville et la mise en place d’autres infrastructures pour le développement des autres disciplines sportives. 

Dans le même sillage, il a invité les acteurs sportifs de la ville dans toutes leurs composantes à travailler pour la mise en place d’un club de football de ville qui aura pour ambition de monter très vite en Ligue 1 et pourquoi pas aller à la conquête de l’Afrique. Selon lui, Ndioum en a les moyens mais il faut que ce projet soit porté par le mouvement sportif local et la commune. Les autorités  administratives ne pouvant avoir qu’un rôle d’accompagnement. 

«Il y a beaucoup d’autres choses à faire à Ndioum qui est devenue le carrefour du Fouta. Sur le plan sportif, les responsables du mouvement sportif de Ndioum devront s’appuyer sur les potentialités existantes pour travailler à mettre en place un projet sportif cohérent et ouvert devant accueillir toutes les autres initiatives d’où qu’elles viennent. Je les invite à unir leurs efforts pour mettre en place un club de ville très fort qui aura pour ambition de monter très vite en Ligue 1», a-t-il souhaité.

Le président de l’Odcav de Ndioum, Ousmane Willane, qui a apprécié à sa juste valeur le soutien du maire, qui a doté l’Odcav et la zone de Ndioum de tous les moyens nécessaires pour la réussite de la finale Navétanes édition 2015, a dit de son côté que le mouvement sportif de Ndioum réfléchira très rapidement sur ce projet proposé par le maire afin d’en faire une réalité. M. Willane soutien que c’est un projet qui pourrait bien porter ses fruits car déjà, les clubs de Ndioum participent régulièrement aux compétitions régionales et même nationales avec succès.

A noter que la finale opposait au stade du Colonel Mamadou Oumar Sy, les équipes de Dia­guéré et Nianga. A l’arrivée, c’est Diaguéré qui s’est imposé à la série des tirs aux buts 4 à 2. Au terme du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité 0-0.

mercredi 6 avril 2016

Dieu aime le Sénégal ,Panam Papers aussi

Ce 4 avril 2016 ,des milliers de militaires ,gendarmes et policiers , poitrines bombées  ont fièrement  battu le macadam pour célébrer le   56ème anniversaire de l'accession de notre pays à l'indépendance  au moment ou ,le Sénégal est traîné devant la justice de l'ancienne colonie  par le fils d'un ancien Président la république qui pour la circonstance  dénie son appartenance aux nôtres en réclamant sa totale  francité après avoir dilapidé et détourné  nos maigres ressources financières  vers les abyssales paradis fiscaux .

Et soudain , nous tomba du ciel comme cadeau d'anniversaire les "Panama Papers" .
Et l'on se souvient alors du pauvre procureur Alioune Ndao que les avocats de Karim Wade avait tournée au dérisoire lorsque  les nombreuses commissions rogatoires sont revenus de Singapour ,de Monaco et de Panama. 

Me Clédor Ly est compagnies avaient adroitement profité de la complexité des opérations pour  semer le doute sur   chez une bonne partie des sénégalais et travestir le procès en un acharnement politique contre la personne de Karim Wade.

Beaucoup de personnalités n'avaient plus caché leur désir de voir le fils de Abdoulaye Wade humer l'air de la république pour insuffisance de preuves.

La boîte de pandore ouverte par un consortium de  plus de 300 journalistes européens ,confirmant l'implication de Mamadou Pouye  le co-accusé de  Karim dans des transactions douteuses  viennent de réveiller les plus sceptiques sur le profil de colombe emprunté de l'ancien chef de la génération du concret.Vive les  panama papers , et merci à cette main invisible qui remonte le moral du Sénégal prêt à répondre à Paris au délinquant français prisonnier à Rebeus.

Les 20 milliards retracés sur les  pas de Pouye chez Fonseca  ne sont que la partie visible de l'iceberg, car restent à explorer plusieurs autres plusieurs niches secrètes à découvrir . 

Mais d'ici là ce serait alors une insulte et une grande offense  ,à la jeunesse sans emploi et qui chôme ,aux paysans victimes de bons impayés ,aux enseignants dont les revendications restent insatisfaites depuis 2003 ....brefs aux sénégalais  victimes de la plus grosse escroquerie politique de voir Karim et compagnies libérés.

Adama Gaye

samedi 2 avril 2016

Bureau politique sous fond d’anniversaire :L'Initiative pour une Politique de Developpement (I.P.D) souffle ses 3 bougies

La jeune formation politique ,l'Initiative pour le développement (I.P.D) tout en fêtant sa troisième bougie à tenu en même temps son bureau politique ce 02 avril 2016 au Grand Théâtre sous la direction de son Président Ibrahima Abou Ngueth.

Venus de Ranérou ,de Kanel ,de Kédougou ,de Bambèye ,...... bref de toutes les villes du Sénégal ,les "jambaars" ont échangé sur la vie du parti et les questions  d'actualités nationale allant de la crise universitaire et scolaire ,au blocus de la trans-gambienne, en passant par le référendum et les questions sécuritaires.
L'information phare de la journée est la décision prise de créer l'école du parti qui aura pour but de former les militants à la l'idéologie de l'I.P.D  et être un centre de traitement et d'exploitation d' informations afin de permettre au bureau politique de prendre position sur l'actualité nationale et internationale avec plus d'expertise.

Concernant le référendum outre quelques cas de manifestations d’ostracisme de la part de quelques militants de l'A.P.R  à l'endroit des militants du parti  le compagnonnage au sein de Benno Bokko Yakaar est jugé meilleur que lors des précédentes joutes électorales.

 L'I.P.D s'est félicité de la victoire éclatante du Oui au référendum et l'implication remarquable et remarquée du parti à travers tout le pays pendant la campagne.Une motion de satisfaction a été adressé au Président Ibrahima Abou Ngueth  qui a rempli à nouveau et avec beaucoup de loyauté et d'abnégation sa part d'engagement à côté du Président de la république .Après avoir largement contribué au 'oui massif à travers les urnes ,les militants de l'I.P.D disent Oui à nouveau , cette fois-ci pour le respect du protocole d'accord de 2012 au  Radison Blue entre le parti et le candidat Macky Sall


Les "ipédistes" appelle par ailleurs  le gouvernement à respecter ses engagements à l'endroit des syndicalistes pour apaiser la crise scolaire et universitaire et exhorte les enseignants à plus de responsabilités en pensant davantage à la soutenabilité de leurs revendications.

Le blocus de la trans-gambienne est une question diplomatique sensible .Même si L'Etat du Sénégal doit se montrer insensible et infaillible face aux humeurs fortes de Yaya Jammeh ,il  ne doit pas, non plus  perdre de vue que la Gambie et le Sénégal demeurent et restent un seul et même peuple. Yaya Jammeh n'est pas éternel et ses agissements maladroits ne doivent en aucun cas altérer le futur commun du peuple sénégambien.

La sécurité public est un problème mondial avec les nombreux attentats perpétrés dans plusieurs pays récemment   . D’où la nécessité de l'implication de tous les citoyens qui ont obligation d'accompagner les forces de l'ordre en signalant toutes les attitudes suspectes dans leurs quartiers.    

Adama Gaye

vendredi 25 mars 2016

Pourquoi le politicien doit-il souffrir seul pour toute une société malade ?

Menteurs, manipulateurs, détourneurs, hypocrites, truands, escrocs, imposteurs, colporteurs, médisants ,fourbes, égoïstes, amorales, égocentriques, ingrats, narcissiques ….la liste est loin d’être exhaustive, difficile même d’énumérer les qualificatifs qui illustrent les mots par lesquels les sénégalais désignent-ils les hommes politiques pour qualifier leur perception sur la personnalité de ces derniers.

  Au Sénégal entrer dans l’arène politique est comparée à l’obtention d’une « Green card » qui autorise le séjour au « royaume du mensonge »et à juste titre : la transhumance, l’incohérence dans le discours, le reniement de la parole donnée, des acteurs politiques qui se révèlent être de vrais comédiens aptes à pleurer là ou  il faut rire et de rire quand il faut pleurer.

Des gens capables du chaud et du froid à la fois, détourneurs patentés de deniers publics. Des hommes aux positions à géométrie et à l’arithmétique variables, qui peuvent persécuter à mort un ami dans la difficulté qu’ils traitent de tous les maux, mais qu’ils élèvent sans vergogne et par la même bouche à la dignité de saint des saints au moindre changement si jamais la même personne devient Président.
Alors, « Politiki magni », « la politique est sale », « ils sont tous les mêmes », « Ne les écoutez pas » tels sont entre autre les formules recommandés pour se prémunir des fourberies de ces hommes espiègles et dangereux.

Mais seulement et c’est ça le problème la société qui les a enfanté n’est pas exempt de tout reproche et sinon l’on pourrait dire qu’elle s’acharnerait même sur les défauts des hommes politiques pour cacher ses tares. Car en réalité et à l’évidence, il faut le constater pour oser le dire que nous vivons au quotidien tout le mal que nous reprochons à la classe politique.

Nous le vivons à travers les milliers de tailleurs qui ne respectent presque jamais le contrat signé avec le client venu reprendre à l’atelier son tissu déposé il y’a plusieurs mois sans être cousu.

Des tares perceptibles c’est le bijoutier qui ne rend jamais l’or du client ou encore comme chez le chauffeur qui ne dit jamais sa destination précise et dont le voyage fini toujours par le fameux « yakalé ».

C’est le cas du commerçant pressé d’augmenter automatiquement les prix de sa marchandise aussitôt que le pétrole et dollar sont en hausse mais qui rechignent à les baisser quand les prix mêmes produits chutent au niveau international. Que dire de l’enseignant qui se met à s’envoyer à l’air et avec une fille qu’il était susceptible d’encadrer et d’éduquer ? De cette femme mariée qui se soulage tous les jours chez le maçon du coin ou qui offre sa fille en appât chez boulanger pour s’assurer son pain du jour.

Et ce militant qui exige de l’argent en exerçant un chantage sans commune mesure sur les hommes politiques avant le passage aux urnes. Est-il plus saint que celui qu’il corrompt ? Que dire de cet étudiant, logé, nourrit, dans un appartement à côté de l’université, que l’on transporte à bord de cars climatisés mais qui votent contre leur bienfaiteur une fois arrivé au village ? Terminons par ce journaliste dont la plume est objet de rançon pour déplumer une personnalité public en mauvaise posture dans l’actualité afin de l’épargner des désagréments d’un article fâcheux.

 Vers  court -on pour se faire atténuer sa souffrance quand on se sent lésé?vers ce tribunal  qu'un avocat célèbre accusé de corrompu sans être démenti .Là   on peut être battu et emprisonné à cause d'un certificat médical fallacieux offert à ton bourreau par un médecin véreux moyennant quelques francs. 

De la morale et de l’éthique, Qu’est-ce qu’il en reste véritablement dans notre société ? A longueur de journée les médias nous mettent à leurs unes des faits divers devenus ordinaires : des parricides, des meurtres, des viols, des actes contre nature, des faux billets en milliards d'espèce, de saisie de drogue qui occupent  et se bouscules sur presque toutes les pages de nos journaux.

A la décharge de l’homme politique reconnaissons que l’homme tout court  né bon ou mauvais ,digne ou totalement sans aucun sens moral ,s'altère davantage ou se réajuste par la suite par l'éducation et la culture qui l'entoure ,et c’est seulement après  avec ses qualités ou ces défauts innés ,qu’il devient étudiant ,tailleur ,bijoutier ,maçon, chauffeur , enseignant , journaliste et bien évidemment …..Politicien. Et chacune des activités est animée parfois par  de bons  et loyaux professionnels  mais aussi par des amateurs subversifs et malhonnêtes.

Alors ne pas faire la politique, parce qu’elle « est sale » ou avec tout autre prétexte revient logique pour logique à amener le dit « apolitique » à déménager de la cité pour la forêt car c’est justement la société qui elle-même constitue une poubelle ambulante.

C'est illusoire de croire que la question de démence politique peut se soigner  sans un "ndeup" généralisé de la société car c'est tout son système qui se trouve attaquée par des maux de tout bord 
Si l'on ne s’exile pas et que l'on décide de vivre parmi les "animaux civilisés" alors deux seules alternatives s'offrent à nous: faire la politique qui peut ma-fois peut être une entreprise exaltante de participation active au progrès de l’humanité de son peuple et de son pays , ou accepter lâchement de se laisser se faire par la politique sous le masque sournois , hypocrite  et ingrat d’un « apolitique » qui se fait nourrir ,vêtir ,soigner et éduquer par les efforts douloureux de l’homme politique qu’il  méprise et remercie par des injures.

Adama Gaye







jeudi 24 mars 2016

PODOR - Le maire de Guédé-Village s'en prend aux responsables de l'Apr»

content_imageMalgré les conditions difficiles dans lesquelles la campagne référendaire s’est tenue, la commune de Guède-village, localité située dans le département de Podor, a pu remporter la bataille du «Oui».
Dans un communiqué reçu à Seneweb, le maire de la commune dénonce. «La hiérarchie de l’Apr, comme lors des municipales, a remis les fonds de campagne à la sensibilité défaite aux dernières locales», accuse-t-il. Une situation qui a fini par révolter ses partisans qui se sont mobilisés pour faire des contributions volontaires et battre campagne pour réaliser un score large en faveur du «Oui», indique le directeur général du Fonds de garantie automobile et maire de Guédé-Village. Mamoudou Bocar Sall précise: «Je n’ai pas reçu le moindre sou en provenance de la formation politique. Ni le soutien aux maires de tout le Sénégal promis par le chef de l’Etat (1,8 milliard de Cfa), ni aux responsables politiques membres dans le département de Podor. Malgré tout, les résultats sont satisfaisants.
Le camp du «Oui» sort victorieux avec 5775 voix soit 89,23% devant le camp du «Non» qui totalise que 697 votes soit 10,77%», déclare-il. Le maire et ses camarades remercient au passage certains de leurs collègues qui ont contribué à cette victoire. Non sans émettre un avertissent.
«Nous avons été ignorés par les responsables de notre parti à deux reprises au détriment de la sensibilité minoritaire dans la commune (et) que nous avons battus aux élections municipales. Le coup même nous a été asséné lors de la campagne référendaire. Trop, c’est trop ! Nous ne l’accepterons plus ! Si cela devrait se reproduire pour les prochaines joutes électorales, nous prendrons nos responsabilités», avertit le Maire de Guédé-village.

Auteur: Mamadou Salif DIENG - Seneweb.com

mercredi 23 mars 2016

TRIOMPHE DU OUI A L’ILE à MORPHIL : Abdoulaye Elimane Dia et Cie sans pitié


TRIOMPHE DU OUI A L’ILE à MORPHIL : Abdoulaye Elimane Dia et Cie sans pitiéL'Ile à Morphil a adopté massivement le projet de réformes soumis au référendum par le Président de la République, le 20 mars dernier. A preuve, le OUI a soufflé sur l’île avec un pourcentage qui avoisine 98 %. 

Ce résultat, aux allures de plébiscite général, est à mettre à l’actif de la caravane du OUI dont la tête de file est Abdoulaye Elimane Dia, le maire de Demett. Rien que dans sa commune déjà, l’homme d’affaires a obtenu un triomphe qui tourne autour de...99 %. 
« Les populations de l’île à Morphil ont voulu montrer leur gratitude au Président de la République pour les projets qu’il a réalisés ou qu’il est en train de réaliser ici. Nous voulons parler de l’électrification, de la dorsale entre Diattar et Saldé mais aussi des ponts. Le OUI ne pouvait dès lors que l’emporter sur le NON qui a été quasi inexistant », commente Abdoulaye Elimane Dia. 

Il faut dire que ladite caravane était composée de Mamadou Bocar Sall (maire de Guédé Village), Thierno N'diaye (maire de Gamadji Saré), Mamadou Bachir Sall ( Mouvement bâtir le Sénégal ), Moussa Sow ( maire de Waladé ), Demba Bâ ( maire de Médina Ndjatbé ), Abdoubacry Sow ( maire de Méri ), Moussa Tall ( premier adjoint au maire de Boké Dialoubé Abdoulaye Daouda Diallo ) et Ibrahima Abou Nguett, Directeur des constructions. 
Dans toutes les localités citées plus haut, le OUI l’a remporté avec des scores qui dépassent 85 %. On comprend nettement pourquoi Podor a obtenu le meilleur score à la suite du référendum d’autant que tous ces responsables sont unis derrière le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.

Dakaractu

UN JEUNE CHERCHEUR ABORDE LES MATHS EN PULAAR POUR LES RENDRE PLUS ACCESSIBLES

Dakar, 23 mars (APS) - Rendre plus accessibles les mathématiques : tel est l’objectif visé par le jeune chercheur mauritanien, Mouhamadou Falil Sy, à travers son essai de mathématiques supérieures en langue pulaar : ’’Binndanɗe Hiisankooje’’ (éditions Papyrus Afrique).
OID/PON
’’L’objectif de cet essai est rendre les mathématiques plus accessibles, faciliter l’apprentissage des mathématiques (….)’’, a confié à l’APS, l’auteur, présent à Dakar dans le cadre d’une table-ronde sur le thème : ’’Génie descriptif des langues africaines comme facteur d’acquisition des sciences : exemple du pulaar’’.
L’auteur part du caractère descriptif de la langue pour présenter quelques principes et outils de mathématiques supérieures en langue pulaar.

Il ne s’agit pas d’un exercice de traduction, mais de "pularisation" des concepts mathématiques. Car, explique t-il, "la correspondance d’un mot à un concept vient après une profonde analyse sur le concept mathématique, ses utilisations étant toujours au premier plan, mais tient compte aussi de la syntaxe du pulaar".
La langue pulaar est structurée de sorte que les mots appartiennent à des classes, note Mouhamadou Falil Sy, soulignant que la classification en pulaar "est faite le plus souvent suivant par les propriétés physiques ou géométriques des objets à nommer".
Ainsi, l’aspect-boucle sous-jacent à l’opération puissance ou factorielle fait que les mots pulaar associés à ces dernières sont classés "Ndé", qui décrit la rotondité, l’aspect "courbe" sera classé "Ngol", qui décrit la longueur.

’’Ceci devrait contribuer à rendre les concepts mathématiques plus naturels, et donc à faciliter leur compréhension", soutient-il.
L’ouvrage commence par une brève introduction aux opérations de la logique élémentaire et celles de la théorie des ensembles, puis viennent les ensembles de nombres. Il comprend une courte présentation des structures algébriques et aborde la topologie générale, les fonctions, l’espace Euclidien, la linéarité, des rudiments de la théorie de la mesure.
Dans un chapitre, l’auteur revient sur le dénombrement et les probabilités, les équations différentielles, de physique, de transformation de Fourier.
Mouhamadou Falil Sy, fervent militant de la promotion des langues africaines, estime que l’apprentissage des sciences dans ces langues peut favoriser ‘’une excitation scientifique’’ dans les laboratoires.
En apprenant les sciences dans les langues africaines, "on permet ainsi au génie africain de s’exprimer", soutient l’auteur, estimant que cela peut contribuer aussi à la naissance d’un Einstein africain et de combler le retard du continent dans les domaines scientifiques.

Pour une large diffusion de l’ouvrage, la maison d’édition Papyrus Afrique veut tirer 1000 exemplaires, selon son directeur, Seydou Nourou Ndiaye qui espère aussi l’essai suscitera un intérêt pour les pouvoirs publics au plus haut niveau.

Mouhamadou Falil Sy est né le 23 janvier 1990 à Bélinabé, dans la commune de Kaédi en Mauritanie.
Après des études primaires à Bélinabé et ses études secondaires à Kaédi, où il a passé un bac C (spécialité Mathématiques) en 2009, il rejoint l’université de Cergy-Pontoise (France) pour ses études supérieures, indique une note de présentation de l’auteur.
Il y obtient une licence de Mathématiques en 2012 avec mention Très-Bien, puis une maîtrise de Mathématiques fondamentales et un master-recherche de Mathématiques fondamentales, tous avec mention Très-Bien. Il fut alors major de la promotion.
Il obtint pour 2012-2013 une bourse RATP, en 2013-2014 une bourse d’excellence de master-recherche et en juillet 2014 un prix au mérite en sciences par l’Académie de Paris. Il fut retenu avec dix autres étudiants par le programme DIM (Domaine d’intérêt majeur en mathématique) de la région Ile-de-France afin de préparer un doctorat de Mathématiques.

Actuellement Mouhamadou Falil Sy est jeune-chercheur en thèse de Mathématiques au laboratoire AGM de Cergy-Pontoise UMR8088-CNRS. Il travaille dans le domaine de l’analyse qualitative des équations aux dérivées partielles. En octobre 2015, il a reçu le prix "Actions Collaboratives" de la Banque CASDEN et de la FSMP.

Mouhamadou Falil Sy est un militant de la promotion des langues africaines dans le sillage de feu le Professeur Cheikh Anta Diop. Il ouvre à la formulation des sciences dans les langues africaines, car estimant qu’elles pourraient beaucoup contribuer à leur développement.


SOURCE


APS

Analyse des résultats : Le référendum lue par le troisième œil !

Trêve de discussions, tournons la page ,fermons le bouquin même du référendum et remettons nous au travail.Les non-dits et messages cachés du référendum doivent cependant  être mis en apposition et pris en compte par les acteurs de tout bord.

A l’opposition, accepter que le Oui l’a confortablement emporté et rien, même pas le taux d’abstention ne pourra constituer une bouffée de sauvetage pour expliquer la déconvenue des défenseurs du « non ». C'est poursuivre son rêve profond que de croire que ceux qui sont restés à la maison pour diverses raisons appartiennent au camp du non.
C'est même  refuser de se réveiller  que de ne pas utiliser le scrutin référendaire comme le sondage le plus fiable possible pour réajuster les ambitions , les comportements et tirer les enseignements d'un échec cuisant . Car ce référendum qu'eux même ont transformé en présidentielle anticipée à révéler  que si c'était le cas ,le candidat Macky aurait passé au premier tour avec le même score que le deuxième tour de 2012.

Très inquiétant pour une opposition aux ambitions démesurées ,qui a l'impératif  de cesser de se voiler la face et   bien décrypter le message d’un peuple qui a librement et souverainement choisi de valider le projet constitutionnel du 20 mars.

Parmi ces enseignements le peuple exige le respect de la part des politiques qui le méprise au point de croire qu’il n’est pas capable de comprendre par lui-même. Le temps de la ruse, de la manipulation, de la désinformation et de l’intoxication est fini. Mais apparemment ceux qui continuent d’insulter le peuple qu’ils tiennent pour des corrompus en parlant d’achat de conscience pour justifier leur défaite, n’ont pas encore compris que les sénégalais et les sénégalaises sont beaucoup plus respectables que leur élite.
La priorité des priorités pour de futurs candidats qui ont échoué même dans leur propre bureau, doit être de se réconcilier avec le pays profond afin de se procurer une base électorale. Dakar n’est pas le Sénégal, les plateaux de télévision et réseaux sociaux ne fabriquent en réalité que des héros virtuels qui se révèlent être des zéro sur le terrain électoral.

A la société civil ,dire qu'elle doit se définir et se redéfinir son rôle n'est pas de faire campagne ni côté de l'opposition ,ni à coté du pouvoir.Leur neutralité sera désormais fortement remis en cause et  risquera d'altérer leur futur discours sur les sujets brûlants de l'actualité car le peuple aura du mal à trouver la différence de leur agissements et l'activité de l'opposition.

Au camp du oui, la victoire ne doit point occulter les difficultés qui sont de plusieurs ordres.
Même les sénégalais de la périphérie expliquent la présence des « non » dans les urnes de leurs bureaux de votes beaucoup plus par le fait des enseignants que par celui de l’opposition. Et le plus curieux et que ces populations trouvent normal et légitime que les enseignants expriment leur mécontentement né du non-respect des engagements de l’Etat. Il urge alors de régler le plus rapidement possible cette question qui pourri le cadre scolaire et universitaire depuis près de deux décennies déjà et apaiser du coup le front social.

Le cas de Touba illustre parfaitement que les sénégalais ne tolèrent point l’arrogance, le mépris et la cupidité d’une quelconque autorité .Ils ont démontrés, qu’ils préfèrent se passer de l’autoroute Ila Touba, du nouvel hôpital en construction , de l’assainissement de la ville, que d’en disposer et s’être insulté et menacé de mort   par Moustapha Cissé Lo. Ce dernier à défaut d’être gommé de l’espace public doit être renvoyé à l’arrière-plan et permettre l’éclosion de nouveaux leaders mourides.

Les résultats du département de Podor  comptant parmi les meilleurs ,sont loin de signifier un chèque en blanc qui permet de se dire qu’il n’y a aucun problème au Fouta et que les prochaines échéances électorales passeront comme lettre à la poste. Mais ce oui massif se traduit par l’espoir de voir se concrétiser sans délais le désenclavement de l’Ile A Morfil, l’électrification effective et dans les mêmes conditions que tous les autres parties du Sénégalais de tous les villages couverts par le COMASEL, les aménagements agricoles, l’achèvement des travaux de l’hôpital de Cas-Cas, la route Ndioum-Ourossogui, la poursuite des activités du PUDC avec la mise sur-pieds de forages et de pistes de productions.

Les universités Amadou Moctar Mbow et Ibrahima Niasse, la nouvelle de Diamiadio ses usines et ses logements, le train express, les routes, les hôpitaux, les centrales électriques, le matériel agricole partout au niveau national, les grands chantiers du PSE doivent enfin sortir de terre avant 2017 pour ne pas se faire surprendre aux législatives.

Sur le plan de la justice, la promesse du président de ne protéger personne doit être illustrée sur le terrain et sur les faits. Car personne ne peut convaincre au sénégalais et au sénégalaises que depuis leur transhumance, Awa Ndiaye, Ousmane Ngom, Baila Wane et les autres ne bénéficient point de l’aile protectrice du chef de l’Etat. La conséquence est que ces faits rendent quasiment nulle la perception de l’évolution de la lutte contre la corruption, malgré la mise en place de l’OFNAC, de la déclaration de patrimoine, et tant d’autres efforts.

Bannir la transhumance mais ouvrir un dialogue inclusif et sincère avec l’opposition pour un large consensus autour des lois organiques qui vont donner corps aux quinze points de la réforme constitutionnelle qui viennent d’être validé par le peuple souverain.

Adama Gaye






mardi 22 mars 2016

Le Référendum réconcilie Podor

Le référendum a connu son épilogue.  Ce scrutin qui s'était mué en présidentielle anticipée a vu le plébiscite du Président de la république dont la popularité reste intact avec 62.54%  de "Oui".
Dans le département de Podor 65000 voix ont littéralement noyés les 7 milles partisans du "Non" ,soit 88 .61 % des suffrages valablement exprimés. Ici ,le référendum n'a seulement pas était un triomphe pour le "oui" ,mais une occasion  d'exorciser les démons de la division qui hantaient la tranquillité de tous les villages du Fouta.

L'opération réconciliation a été enclenché par les désormais anciens frères ennemis de Mboumba que sont Sadel Ndiaye et Thierno Niane qui ont enfin fumé le calumet de la paix . La contagion a vite gagné les autres communes : 
- A Pété entre le Maire Djiby Mbaye et le député Moussa Abdoul Thiam 
-A Golléré ,entre Mamoudou Dème et Adama Diallo 

Dans l'Ile à Morfil ,c'est main dans la main que le Doyen Mamoudou Dia et son petit frère Abdoulaye Elimane Dia ont dirigé ensemble  avec beaucoup de succès   la caravane de l’Île à Morfil . L'occasion pour eux d'assister à la paix des braves à Walaldé entre le Maire Moussa Oumar Sow et Abdoul Aziz Aw , et à Cas-Cas entre Demba Ba ,Kalidou Dieng et Amadou Thiam.

Les alliés  que sont le MBS de Mamadou Bachir Sall ,l'IPD de Ibrahima Abou Ngueth et le PS mieux considérés cette fois -ci ce sont particulièrement impliqués à coté de l'APR pour donner corps à la coalition BBY qui n'était que théorique dans ce département.


 La commune de Doumga Lao pourtant la plus  affectée par les méfaits des querelles intestines entre Keysi  Bousso ,Ibrahima Gaye et Samba Thiam demeure l'une des rares à ne pas basculer dans la nouvelle air marquée par les retrouvailles entre les membres de  la  famille des républicains.

De profondes mutations sont en vue avec le démarrage imminent des chantiers du désenclavement de l'ILE , de l'électrification et des aménagements agricoles . Des transformations qui ne seront digestibles et bénéfiques à la population que si la sérénité et la paix des coeurs règne entre tous les fils du Fouta particulièrement son élite..
Alors prions que cet nouvel élan de solidarité agissante continue et perdure pour le progrès et l'émergence du département de Podor.

Adama Gaye

dimanche 13 mars 2016

Exclusif : Thierno Madani TALL appelle à voter OUI

                                             La ziarra 2016 de Mohamadou Zeynidine Ba de Aéré Lao sera marquée par l'appelle de Thierno Madani Tall à voter OUI au référendum du 20 mars prochain  . Devant le ministre de l'intérieur M Abdoulaye Daouda Diallo ,le DG de l'APIX maire de Aéré Lao M Mountaga Sy , le marabout à convoquer M Mamoudou Dia Président du conseil départemental pour rappeler les programmes en cours dans le département dePodor.
 Ce dernier explique un programme de près de 400 milliards est obtenu pour le département concernant :
  1. Les infrastructures: avec la route de l’île à Morfil et ces différentes bretelles dont la pose de la première pierre marquant le démarrage effectif des travaux est prévu juste après le référendum .La route Ndioum- Ourossogui - Bakel dont le financement et l'appel d'offre sont déjà bouclés.
  2. Dans le domaine de l'agriculture les sociéts chargées de l'extension et ou de l'aménagement des périmètres cultivables sont déjà sur place par exemple à Thioubalel dans l'Ile à Morfil.
  3. L'électrification rurale est entrain de se poursuivre dans 119 villages du département selon M Dia 
  4. Le route déjà mis en place par le Pudc entre Aéré Lao et Yaré Lao se poursuivra jusqu'à Dahara Djolof de même que la bretelle  Ndioum -Namarel ira jusqu'à Linguère.
  5. Dans le domaine religieux ,il a été procedé ce 12 mars 2016 en marge de la ziarra l'inauguration du Daara moderne de Aéré Lao .Un complexe composé d'une mosquée ,d'une salle de réception des hôtes ,d'une école coranique ,d'un grand hangar pour abriter des cérémonies religieuses ,un bloc de toilettes adapté aux ablutions et un mûr de clôture. Un autre complexe du même standing est en construction à Dara Halaybé ,d'autres comme ceux de Madina Ndiathbé suivront jusqu'à ce que tous les principaux foyers religieux  du département soient dotés du même bâtiment .                                                                                                                               Reprenant la parole et fort de tous ces arguments le Khalif de la famille de Thierno Mountaga Tall appelle sans équivoque à voter oui au référendum .Il précise aussi que s'il y'avait quelque chose qui allait à l'encontre de l'Islam il serait le premier à dire Non comme l'avait fait son père Thierno Mountaga en son temps ,lorsqu'il a s'agit d'une autre agression contre la religion.                                                                                                                                                                      ADAMA GAYE

jeudi 10 mars 2016

Oui ou la croisade contre les forces du mal

 les enjeux se précisent ,les tactiques de jeux se dévoilent au fur et à mesure qu s'approche la fatidique date du 20  mars 2016  .

 Polichinelle nous avait déjà révélé les rêves  points cachés  de gros bonnets désireux de devenir locataires du palais présidentiel . Khalifa Sall , Abdoul Mbaye ,Malick Gackou ,Souleymane Ndene Ndiaye ,Abdoulaye Baldé ;Aissata Tall Sall ou encore Idrissa Seck, se voyaient chacun d'entre eux  déjà et ce dès 2017 , devant le conseil constitutionnel jurant de "remplir fidèlement les charges de Président de la république" .Il avaient fini de faire la commande chez leur tailleur de beaux costumes  pour le jour solennel de l'accomplissement du rêve d'enfants "nés  pour devenir Présidents de la république".

Un rêve court-circuité justement par "le méchant "conseil constitutionnel qui a refusé d'engager sa responsabilité  pour raccourcir de 2 ans  le mandat du Président actuel . Pris de cours, nos valeureux futurs  " gardiens de la constitutions" n' en déplaise au Dr Yoro Dia ,ont décidé de se transformer   en "gardiens institutionnels de "l'anti-wah-wahète" .Véritables Présidents de la Rue public ils ont  signé  le décret qui mue le référendum prochain en une présidentielle anticipée.

Ayant auparavant surfés sur l'émotion  après le discours de Macky Sall du 16 février nos théoriciens du chaos avaient fini de peindre un Sénégal apocalyptique proche du 23 juin et des émeutes de l'électricité pour saliver déjà devant le  trône de l'enfant de Fatick qui à   leurs yeux qui sont  trompés par les mirages du pouvoirs,commençait à prendre feu. .

Quelques jours après cette flambée médiatique ils commencent à se rendre compte que leur rêve n'est  pas encore celui du peuple , Leur détermination diriger le pays  se heurte à la claire conscience des citoyens  tiennent révolutionner la constitution avec l'adoption d'institutions fortes et stabilisées.  Mais le rêve de  devenir 5ème Président de l'Histoire du Sénégal les conduit à user de leurs dons de réalisateurs  patentés  de la politique politicienne pour prédire un scénario qui consiste :   à voter non à tout prix ,pour ensuite semer le chaos sous le prétexte que le pays est devenu ingouvernable et que par conséquent il faudra procéder à des élections anticipés .

Mission avortée ,les sénégalais et les sénégalaises qu'ils croyaient taillables ,corvéables  et manœuvrables à merci juste  par une intensive et malhonnête campagne de  désinformation et d'intoxication se sont révélés plus lucides et plus patriotes jusque même dans leurs propres partis .

Mais le vain et déjà tiré il faut le boire d'autant plus qu'ils n'osent plus faire appel  à leur fidèle ami" Aladji Wah wahète " qui n'en peut plus de constituer le dindon de la farce  qui sauvent  des ingrats  en train de se noyer  et qui aussitôt ,hors  de danger  sur le  tarmac du bateau,  pousse leur sauveur dans l'eau. On en oublie alors des célèbres boutades du genre"je ne me présenterai jamais face à Wade" on le fait quand même 2 fois en 2007 et 2012 mais on convoque le coran quand la volonté d'un autre se heurte à une décision juridique.

Mais ce qui hante le l'esprit de Khalifa Sall à Dakar ,de Abdoulaye Baldé à Ziguinchor ,de Aissata Tall Sall à Podor et même de Idrissa Seck à Thiès c' est la menace de perdre leurs villes qui risquent d'être immergées par un Oui massif    avec  la réunification de toutes les tendances qui étaient totalement dispersées  aux locales de 2014 .
La défaite du non malgré dans les fiefs de ces présidentiables  installera une psychose chez beaucoup de leur second  couteaux qui se voyaient déjà dans les fonctions de ministres  Il risque de s'en suivre une une migration massive de" rats "qui  seront  les premiers à quitter un bateau qui commence à prendre l'eau 
Perdre leur fief dans ce contexte constituerait un revers lourd de conséquences tenté qu'ils sont considérés jusque là  comme de potentiels dangereux candidats pour Macky Sall en 2019.

L'après référendum risque de constituer un réveil brutal pour certains ,particulièrement ceux qui encore s' agrippent au lit ,et sous leur couverture refusent de se réveiller et  suivre la marche résolu d'un peuple vers le progrès .Leur rêve ne se réalisera pas Au soir du 20 mars les Sénégalais vont encore montrer qu'ils sont un peuple beaucoup plus mûrs que ceux tante tout le temps de le tromper.

  Que Dieu bénisse le Sénégal: Ô Pays !mon beau peuple .Je t'aime !

Adama Gaye

jeudi 3 mars 2016

Département de Podor- Référendum :Les obstacles du OUI

A la lumière de la faiblesse de l'opposition l'enjeu du référendum  dans le département de Podor  n'est point qui va l'emporter au soir du 20 mars 2016 ,mais à quelle taux le Oui écrasera-t-il le Non.
Cependant il est à craindre que  l'abstention s'érige en  vrai adversaire du camp du Oui si l'on prend pas garde.

 Les nombreux duels  fratricides des dernières locales  ont laissé sur le terrain beaucoup séquelles non encore guérit .

D'abord dans un premier lieu ,a l'intérieur  de l' A.P.R même ce sera presque un miracle de rassembler dans une seule et même campagne du Oui les belligérants qui continuent de se regarder encore en chiens de faïence dans de nombreuses communes du département.Il urge alors d'organiser des séances de réconciliations entre frères ennemis avant le démarrage de la campagne.

Dans un second lieu ,les  alliés dont les plus significatifs dans le département  sont  ceux de l'I.P.D de Ibrahima Abou Ngueth et du M.B.S de Mamadou Bachir Sall  qui continuent de subir l'ignorance  et le mépris  des autorités locales .Selon des informations cueillies auprès de leur états majors  ils  ne sont en rien associés aux démarches concernant le référendum .Ils assistent impuissants à la même attitude maladroite  de leurs partenaires de l'APR , erreur qui avait conduit à aller aux locales avec des listes différentes  qui les ont permis de jouer les troubles fête et  de gagner près de 8 communes sur 22 .De nouvelles frustrations ,qui si elles ne font encore appeler à voter non , pourraient refroidir les ardeurs de leurs militants sur le terrain quant à leur implications dans la campagne et le vote du OUI  malgré leur soutien sans réserve à l'endroit du Président .

 L'obstacle 3 à vite éteindre sera le feu  la désinformation de l'opposition sur la dépénalisation de  l'homosexualité qui commence à inquiéter les fountankés  qui ont besoin d'être rassurés sur ce point précis par la lecture et la traduction des quinze points du référendum en langue locale.

Et enfin l'opposition ,bien que peu existante elle est pourtant particulièrement présente dans  deux  des plus grandes villes du département . A Ndioum avec Amadou Kane Diallo qui pourrait créer de sérieux problèmes à Cheikh Oumar Hanne ,mais aussi à Podor où la désormais  dissidente du PS ,la mairesse Aissata Tall Sall se fera entendre à coup sûr  à haute et intelligible voix . Elle peut d'ailleurs ,avec son envergure départemental causé plus d'ennuis que prévus si l'on sait qu'elle est toujours à la tête des socialistes du département de Podor

Adama Gaye

vendredi 26 février 2016

Moi citoyen, qui parle à mon nom?

Dans la poussière soulevé par l'ouragan politico-judiciaire de la décision du président Macky Sall de se conformer à l'avis du conseil constitutionnel et par là même ne pas s'appliquer ,comme promis , la réduction de son mandat actuel de 7 à 5 ans,nombreux sont ceux qui se sont levés pour s'ériger en  défenseurs et protecteurs providentiels du peuple contre un prétendu danger de voter oui ou  non au référendum  prévu ce 20 mars 2016.

Le pouvoir ,l'opposition et la société civile chacun se veut  l'ami du peuple et c'est même l'embouteillage sur les chaines de télévisions ,de radios et même sur les sites internet et  réseaux sociaux ,chacune des parties tenant  à porter sa robe d'héros et  son masque de zorro pour s'accommoder du rôle de justiciers d'un peuple qu'il prétend défendre .

Le sujet de prédilection abordé par nos éminents soldats du peuple reste et demeure sans conteste la sempiternelle question de la réduction du mandat actuel du Président  de 7 à 5 ans .En en termes plus claires comme l'aurait certainement caricaturé  Mamane ,le célèbre humoriste chroniqueur de RFI , l'enjeu véritable c'est le " fauteuil de Père Fondateur " qu'il faudra remettre en jeu dès 2017 selon l'opposition , et pas avant 2019 pour "Père Fondateur "et sa bande.

Entre les fronts et au milieu des flammes d'injures ,d'insultes et de mépris se trouve l'otage ,le "gdwanais" lambda ,ce citoyen  sénégalais anonyme utilisé à la fois  comme chair à canon  et rançon dans des transactions douteuses et pernicieuses au parfum démagogiques et politiciennes, dictées par le seul désir insatiable de pouvoir de ceux qui parlent à nos noms .

Qui sont -t-ils ? D'où tirent-t-ils cette légitimité de parler au nom du peuple?

Parlent-ils pour ce  citoyen sénégalais anonyme qui pourrait être le Paysan de la cuvette  rizicole de Diomadou dans le département Podor ,qui après une campagne agricole réussi  , se trouve condamné à payer injustement  une exorbitante facture de  plus de 2 500 000 francs à la SENELEC alors qu'en réalité il n'a consommé que 273 000 francs? 

Parlent-ils pour ces valeureux enseignants éparpillés partout à travers le pays profond ;de Fongolembi ,à Koulikoro en passant par Ranérou ,Bandafassi ,Fanaye ou Yang-Yang .Des patriotes ,hommes et femmes que l'on tente de diaboliser et de peindre comme des renégats qui n'ont des préoccupations pécuniaires alors qu'ils sont les seuls sénégalais qui ont acceptés de faire dons de leur carrière  afin de sauver l'école sénégalaise  de sa décadence , en s'acquittant de ce qu'on peut considérer comme  "l’impôt du temps"  sacrifiant ainsi 2 à 4 ans de leur vie  en tant que  volontaires de l'éducation moyennant la modique somme de 50 000 francs par mois .Ces héros dont un nombre important n'atteint point la retraite ,le plus souvent tué par la tuberculose née des monstrueuses conditions de travail dans les abris provisoires qui ne sont provisoires que de nom.

Parlent-ils  au noms des transporteurs de la transgambienne traumatisés par Yaya Diamé qui a décidé unilatéralement de relever à 400 000 francs la taxe sur une  charge de camion.?

Se préoccupent-ils des pulsions et des palpitations du peuple profond ,qui sont certainement, trop loin d'être le débat sur le mandat présidentiel .

Et puis qui parle?D’où par exemple la société civile tire sa légitimé pour parler au nom du peuple alors qu'elle n'est ni mandaté,ni désigné encore moins élue pour le faire? on aurait mieux compris si c'était des organisations syndicales de travailleurs qui s'exprimaient par des délégués élus  pour défendre les intérêts de leur corporation. Mais amnesty ,y'en a marre ,forum civil ,Radho qui vous a choisi pour parler en nos noms?Et d'ailleurs d’où provient l'argent qui financent vos activités ? Y'en a marre a reconnu recevoir de l'argent provenant de Lamine Diack accusé de corruption qui est-ce prouve que l'ancien Président de l'IAAF était leur seul bailleur douteux? Qu'en est -il de la Radho , du forum civil et amnesty qui professent la transparence alors que c'est l'obscurité  totale sur la provenance des avoirs de leur organisation. C'est cela s’asseoir sur de l'immondice et demander aux passants de se tenir propres.

Qui sont-ils ?quel fait moral spécifique de leur vie aurait donné une caution morale à Fadel Baro ,Fou malade ,Seydi Gassama ,Birahim Seck ou Aboubackry Mbodji pour représenter le peuple ?N'ont -ils jamais triché à l'école? jamais fumé du chanvre ?jamais trompé leur femme ?Qu'ont -ils accompli d’exceptionnel ,pour avoir cette audace de s'ériger en donneur de leçon?
Tantôt défenseurs de contre valeur comme l'homosexualité ,tantôt  recommandant qu'on contourne la constitution ,qui -est-qui leur fait courir véritablement?

Leur devanciers  dans la lutte comme Alioune Tine ,Abdoul Aziz Ndiaye ,Souleymane Jules Diop ,Latif Coulibaly se plaisent actuellement à siroter , à picoler de pouvoir  jusqu'en devenir ivres. Qu'est -ce qui nous prouve que ceux là qui sont au combat actuellement ne seront pas à leur place au moindre changement de régime?Quelle est votre ligne de démarcation avec la politique si comme vous vous transformés  en caméléon à la moindre occasion
Qui vous empêche  donc à l'image des politiciens  de demander la confiance des Sénégalais par les urnes ?
Si vous en avez  pas le courage ,ne parlez pas au nom du peuple ,vous en avez nullement ni l'autorité ,ni la légitimité

Adama Gaye 


Référendum du 20 mars :Pourquoi je voterai .............


Encore une fois nos valeurs  morales et éthiques sont mises à rudes épreuves par les temps qui courent  . Le  débat tournant  autour du" wax waxeet"  ou  respect de la parole donnée fait fureur dans  tous les foyers  politiques , depuis le discours du président du 15 février 2016 ,marquant son revirement sur la rétroactivité de la réduction de 2 ans de son mandat actuel .

 C'est claire par cet acte , le Président à déçu et s'est déçu lui même .Car nul doute qu' il a raté l'occasion   de rentrer dans l'histoire comme le premier, et probablement le seul Président du monde  qui aurait volontairement raccourci son mandat de 2 ans . Il a aussi loupé la chance d'égaler ces prédécesseurs dont chacun a marquer d'un sceau  indélébile son passage à tête de la magistrature suprême de notre pays :

 Senghor ,pour avoir été l'artisan de cette nation plurielle dont nous sommes fiers et pour avoir démissionner de son poste au moment ou partout en Afrique des tyrans arc-boutaient au pouvoir.
Abdou Diouf  le premier président sortant du Sénégal a accepter sa défaite permettant ainsi la première alternance démocratique

Abdoulaye Wade ,quoi qu'on dise laissera à la postérité l'image de l'opposant teigneux mais qui n'a jamais choisi de marcher sur des cadavres pour devenir président ,et le peuple voit en lui le grand bâtisseur qui a changé le visage du pays avec les nombreuses infrastructures réalisées.

Macky Sall aurait acquis sans populisme aucun ,le titre et la couronne populaire du Président refondateur et réformateur de nos institutions s'il était aller au bout de sa promesse.Il aurait marqué les esprits sur  la triste page de l'histoire africaine qui s'écrit en ce moment même  avec la singularité  de  la mode du "troisième mandat" qui est de mise partout.
Il n'aurait jamais dû revenir en arrière car la  promesse d'une institution telle que le Président du Sénégal ,répétée 8 fois en public devient aussi contraignante qu'un avis de n'importe quelle  juridiction aussi importante et puissante qu'elle soit .

Mais faudra t-il pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain ? Faut-il faire une croix sur les quatorze points et demi juste parce que les présidentiels ne tiennent plus en 2017? Pourquoi les autres 14 millions de Sénégalais devraient-ils subir le dictât du calendrier  de seulement d'une dizaine de  potentiels candidats  ?

Si c'est seulement la question de l'applicabilité   sur la personne de Macky Sall qui se pose pourquoi ne pas voter OUI au référendum et contre le candidat de l'APR en 2019?Ainsi le peuple réglera le problème comme il l'avait fait avec Wade qui a brigué un troisième mandat contre la volonté populaire.

Non la préoccupation de nos valeureux opposants n'est pas de défendre le peuple mais bien plutôt de laisser la constitution en l'état afin de pouvoir bénéficier eux-mêmes de 7 longues années si jamais ils étaient vainqueurs en 2019 comme ils en nourrissent l'espoir.Leur rêve c'est  dès 2020 de se retrouver dans la même situation de révision constitutionnelle où ils seront certains que leur premier mandat ne sera pas comptabilisé dans l'espoir  d'en briguer deux autres .Un autre retour à la case départ aux frais exclusifs  du  peuple qui  sera encore à nouveau comme aujourd'hui ,le  seul dindon de la farce.


Et cela ce perçoit même dans la tactique utilisée par l'opposition  pour pour parvenir à ses fins. Le  reniement pour combattre le reniement car le reniement dans ce contexte n'est pas seulement  l'apanage Macky Sall :

  • Le  "Touche pas à ma constitution" est devenu subitement  du "jalgatil sama constitution".
  • Ceux qui professaient il y'a peu pour la durée illimitée  des mandats plaident maintenant  pour un raccourcissement de ceux-ci.
  •  Des professeurs de droit constitutionnel , contre-exemples parfaits par leurs agissements,  des enseignements servis à leurs étudiants .


Alors malgré les hautes études et analyses profondes des  spécialistes les plus chevronnés de la constitution  ou de l'expert le plus doué de la science politique les conclusions seront les mêmes que celles  auxquelles  le citoyen lambda est arrivé il y'a des années lumières : "ils sont tous pareils". 
N'empêche le citoyen doit prendre une décision pour choisir le moindre mal entre deux maux .Que gagnerait-on avec le oui ?Que perdrait-on avec le nom?

Si le Non l'emporte ,qu'adviendra t-il des 14 autres points .Que ferait l'indépendant qui souhaiterait participer aux locales de 2019 sans ternir sa tunique sous l'immondice des couleurs d'un parti politique?que fera t-on de mes nouveaux droits  à un environnement saint ,au foncier et aux ressources naturelles? Han!15 de tiens aujourd'hui vaut mieux que 30 tu l'auras .
Alors je me relève de l'émotion pour voter oui et ne plus permettre à personne de  troubler ma quiétude éternellement, au moins pour le problème de la durée et du nombre des mandats..

Adama Gaye




mercredi 24 février 2016

La révolution du Fouta dans l’oeuvre de Ceerno Sileymaani Baal au menu d’échanges entre universitaires

thierno souleymaanLe groupe de recherche et d’étude du patrimoine intellectuel sénégalais a entamé, mardi à Dakar, une série de manifestations marquant le 240e anniversaire de la révolution du Fouta (Nord) menée par Ceerno Sileymaani Baal, mort en 1776 lors d’une bataille.
’’Nous sommes en face d’une personnalité qui a joué un rôle important, un humaniste qui s’est attaqué à l’esclavage et a mis en avant l’intérêt de son peuple’’, a souligné le Pr Iba Der Thiam, ancien ministre de l’Education et historien, au cours d’un symposium à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Ceerno Sileymaani Baal est né en 1720 dans la localité de Samba Diery. Il fait ses humanités en Mauritanie et retourne plutard dans son Fouta natal en proie à l’esclavage et à l’oppression du régime Déniyanké, des animistes qui établissaient leur domination sur la région.
Le résistant Ceerno Sileymaani Baal réussit à sensibiliser les populations du Fouta afin qu’elles se lèvent contre ce régime en place depuis 250 ans, aux pratiques inhumaines et contraires à l’Islam.
Il parvient, dans un premier temps, à libérer son peuple de l’impôt versé aux Maures ce qui le rend de plus en célèbre, gagnant ainsi la confiance des notables du Fouta.
Alors que l’affrontement devenait inévitable entre les populations acquises à la cause de Baal et le régime en place, le chef des Déniyanké meurt subitement (son fusil a explosé entre ses mains) ce qui affaiblit et marque la fin de l’hégémonie de son système.
Ceerno Sileymaani Baal ’’décline l’offre de diriger le Fouta et dit : +je veux rester un simple combattant, un moudjahid pour le Fouta +’’, raconte le Pr Iba Der Thiam.
Cependant, le leader de la révolution du Fouta redessine les contours de sa région et instaure un nouveau système de commerce basé sur des produits autorisés par l’Islam.
Il supprime ainsi toute forme de transmission dynastique du pouvoir ainsi que l’enrichissement illicite, encourage la promotion par le travail et par le mérite, favorise une justice honnête et décentralisée et appelle à l’apprentissage du Coran.
Ceerno Sileymaani Baal poursuit, avec son armée, son combat contre les Maures qui le surprennent dans son sommeil au cours d’une bataille. Il meurt à l’âge de 57 ans, laissant à son peuple plusieurs recommandations essentiellement portées sur la démocratisation du pouvoir.
’’Il a porté un acte qui ne commence qu’à être appliqué au 21e siècle’’, a soutenu le Pr Thiam, parlant de la démocratisation du pouvoir prônée par Ceerno Sileymaani Baal.
’’Avant Jules Ferry (homme politique français du 19e siècle), Ceerno Sileymaani Baal a instauré la gratuité de l’enseignement. Il aussi posé le problème de l’enrichissement illicite et a donc établi la nécessité, pour chaque citoyen, de rendre compte : des problématiques contemporaines qui n’ont pas encore été réglées’’, a ajouté l’historien.
Le recteur de l’UCAD, le Pr Ibrahima Thioub, a pour sa part, souligné ’’le problème de la réédition de compte et celui de l’exercice et de la distribution du pouvoir dans la société’’, posés par Ceerno Sileymaani Baal.
Ce sont des ’’problèmes auxquels nos sociétés contemporaines sont confrontées. Nous avons vécu un débat sur le troisième mandat au Sénégal, sur la succession dynastique au pouvoir, questions qui ont été abordées à la fin du 18e siècle par la révolution du Fouta qui l’avait réglée magistralement et nous n’avons pas suffisamment tenu compte’’, a relevé le Pr Thioub.
Et le recteur d’ajouter : ’’heureusement que notre patrimoine de résistance nous a permis de résoudre ce problème qui nous était posé en 2012’’.
Le président du comité de pilotage de ce symposium, Ousmane Kane, a dépeint Ceerno Sileymaani Baal comme « un héros aux idées progressistes à portée universelle’’.
’’Nous avons voulu singulariser la Révolution du Fouta, exhumer l’histoire de cette révolution antérieure à la révolution française’’, a-t-il ajouté.
Plusieurs événements vont être organisés à travers le Sénégal cette année pour célébrer le 240e anniversaire de la Révolution du Fouta et de la mort de Ceerno Sileymaani Baal.
Aps