lundi 26 octobre 2015

Samba Dia un nouveau sénégalais de la diaspora tué au USA

La communauté africaine à columbus est en deuil.Samba Dia vient d'etre assassiné hier par des inconnus.Ce sénégalais âgé de 24 ans et originaire de Marda (département de Podor), a été sauvagement assassiné au Nord de Colombus, dans l’Ohio. La  police a reçu, vendredi passé vers 23 heures, un appel d’une femme qui l’informe de la présence d’un homme gisant devant sa porte.  Les agents de police qui se sont rendus à l’immeuble, sur la PLACE North Fitzroy juste au-dessus de Morse Road, ont trouvé Samba Dia grièvement blessé par balle à la partie supérieure du corps. Le sénégalais finira par rendre l’âme avant l’arrivée des secours... 

jeudi 22 octobre 2015

Rapport de la caisse des dépots et consignations ( CDC) – Satisfecit dans la gestion, le fonctionnement décrié


Le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) Thierno Seydou Niane, a, au cours d’une conférence de presse, «partagé l’état des comptes et la situation économique de la Cdc». S’il s’est félicité des résultats engrangés par son institution sur l’année 2011, il a dénoncé des difficultés qui entravent la bonne marche de la «banque de l’Etat».
Thierno Seydou Niane se targue d’avoir redressé la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), dont il a pris les rênes en juillet 2012. Au cours d’une conférence de presse hier, il a fait état des progrès de la Cdc, qui a fait un bond, comparé à l’année 2011. Auparavant, il a été reçu par les membres de la Commission de l’économie générale et des finances de l’Assemblée nationale pour la présentation des rapports d’activités de l’institution pour les exercices 2011, 2012, 2013 et 2014. Un quitus a été délivré à la direction générale de la Cdc par les représentants du peuple.
Pour Thierno Seydou Niane, «les clignotants sont au vert» car «l’activité de la Cdc est visible à travers la croissance de la taille de son bilan, avec un total de 109,7 milliards F Cfa en 2014, contre 75,6 milliards F Cfa en 2011». Ce chiffre résulte, selon le patron de la Cdc, de la progression de «l’encours des dépôts et consignations collectés, passant ainsi de 42 milliards FCfa en 2011 à environ 102 milliards FCfa à fin 2014».
Il précise que «le cumul des encaissements en termes de dépôts et consignations s’élève à 89 milliards FCfa en fin 2011 contre 179 milliards F Cfa en fin 2014, celui des restitutions en termes de dépôts et consignations est de 46 milliards FCfa en fin 2011, contre 77 milliards FCfa en fin 2014 et le solde des dépôts et consignations, de 102 milliards FCfa en fin 2014, est composé de 79 milliards FCfa de dépôts et de 23 milliards FCfa de consignations». Thierno Seydou Niane explique cette tendance haussière par, entre autres, «l’amélioration de la sécurité des opérations et la qualité du service fourni aux tiers, de même que par les activités de sensibilisation et de communication qui ont été menées».
Les dépôts volontaires sont d’un montant de 7 milliards FCfa, et durant la période sous revue, ajoute le patron de la Cdc, l’institution a vu «s’apprécier son niveau de fonds propres, qui s’établit en fin 2014 à 3,08 milliards F Cfa, contre 1,28 milliard FCfa en fin 2012». Le volume du portefeuille d’investissements de la Cdc est de 61 milliards FCfa.
Difficultés : de l’argent en l’air. Les progrès de la Cdc cachent mal la frustration de son directeur général, Thierno Seydou Niane. Les résultats probants obtenus entre 2011 et 2014 l’ont été en dépit de quelques difficultés. «Malgré les différents projets et réalisations, force est de constater que des difficultés sont rencontrées, notamment dans la mobilisation effective des ressources dévolues à la Cdc, dénonce-t-il. Les difficultés concernent, entre autres, le recouvrement du fonds national de retraite (Fnr) au Trésor public ainsi que les réserves de fonds au titre des agents non fonctionnaires de l’Etat domiciliés à l’Ipres qui ne sont toujours pas mobilisés, en dépit des dispositions légales réglementaires en vigueur et des nombreuses démarches entreprises par la Cdc, en relation avec la tutelle. Une bonne partie des fonds reçus par les notaires dans le cadre de l’exercice de leur fonction échappent probablement à la Cdc…»
En filigrane, le Directeur général de la Cdc regrette un manque à gagner colossal. «Une mobilisation du fonds à la Cdc, qui en ferait une gestion dynamique et active, permettrait de combler le déficit et de dégager même des excédents sur le long moyen terme», fulmine-t-il. Pour recouvrer ces fonds, la Cdc réclame des moyens de paiement. «L’absence de moyens de paiement a jusque-là servi de prétexte à certains assujettis à la loi 2006-03 du 04 janvier 2006, pour se soustraire à l’obligation de déposer à la Cdc les fonds qu’ils détiennent.
La Cdc devrait disposer de moyens de paiement, à l’instar de toutes les autres du monde afin de faciliter et simplifier les opérations de ceux qui sont tenus par la loi, de faire des dépôts dans ses livres», peste-t-il. Il y a un projet de modification de la loi 2006-04 portant création de la Cdc pour «permettre à la Cdc de mieux prendre en charge les missions qui lui sont assignées». Mais les mesures d’accompagnement manquent. Le patron de la Cdc ne se prive pas de dénoncer cette situation.
«Le législateur a pris l’option de faire de la Cdc un établissement public à statut spécial, donc un établissement sui generis (unique en son genre), sans pour autant lui conférer les avantages qui doivent s’attacher à ce statut spécial, particulièrement ceux fiscaux, indispensables pour lui permettre d’assumer pleinement ses missions», fustige-t-il.
Pour lui, «cet état de fait a comme conséquence des redressements fiscaux dont elle a fait l’objet et qui compromettent les ressources destinées à l’accomplissement de ses missions d’intérêt général». Selon Thierno Seydou Niane, «(…) il y a lieu d’appliquer à la Cdc un régime fiscal lui permettant d’assumer pleinement ses missions. Nous ferons tout pour que la loi soit appliquée».

Source: : IGFM