dimanche 28 juin 2015

Fanaye dans l'émoi : Deux enfants se noient

C'est l'émoi et la consternation à Fanaye ce samedi 27 juin 2015.Deux corps sans vie de jumeaux ont été porté à la morgue de Ndioum par la gendarmerie qui a ouvert une enquête pour trouver les raisons de la noyade des deux enfants . Pour le moment ,au delà de leurs parents ,c'est tout Fanaye Walo que se retrouve dans la désolation.
Une sensibilisation d'envergure doit être mené par ces temps qui passent ,où le ramadan conjugué à la forte chaleur qui sévit dans la zone favorise une ruée des enfants vers le fleuve.
Le danger est permanent si l'on sait  la difficulté pour les sapeurs pompier d'accéder à ces zones extrêmement enclavés.
ADAMA GAYE

mercredi 10 juin 2015

Football U-20 : Ibou Sy propulse les lionceaux en quart de final

Coupe du monde U20 : le Sénégal qualifié en quart, Ibou Sy héros des tirs aux buts
Ça  y'est ! C'est  fait! les lionceaux ,comme leurs aînés de 2002,pour leur première participation en phase finale mondiale de leur catégorie, ont fini de déjouer tous les pronostics pour se qualifier jouer en de quart de final de la compétition.


Ibou Sy ,le talentueux gardien de la tanière à propulser le Sénégal au prochain tour en stoppant 3 des 4 tirs au but ukrainiens .Le sociétaire de Lorient en France et tout simplement le symbole d'un groupe de jeunes audacieux et conquérants venu confirmer que leur performance durant la C.A.N junior à Dakar n'a rien de hasardeux .

Après une entrée ratée contre le Portugal(3-0).les lionceaux se sont progressivement mis dans le bon tempo de la compétition ,en tenant en échec d'abord la Colombie (1-1) ,en écartant ensuite le Qatar (2-1) et enfin en sortant l'Ukraine au tir au but ((3-1)(1-1)pendant le temps réglementaire et la prolongation.).

Il faut dire que le Staff dirigé par Koto a opéré un changement gagnant depuis la deuxième mi-temps du match contre le Qatar en replaçant le virevoltant Moussa Koné à droit et faisant confiance à un étincelant René Nassalan à gauche.

Ce qui,a  considérablement participer à plus de fluidité dans le jeu des lionceaux. d'autant plus que la révélation de la coupe d’Afrique  Ibou Wadji  tardait à prendre ses marques dans cette coupe du monde .
 C'est à dire d'ailleurs que ce  statut de remplaçant lui a été bénéfique si l'on s'en tient à sa brillante entrée dans les prolongations des huitièmes de finale où en moins de 10 minutes de présence sur le terrain ,on a retrouvé ses fameux débordement sur la droite pour  offrir à son avant centre  El Hadji Niang un caviar qui aurait pu être la balle de match .

Ce n'est que partie remise  car il faudra  garder le même état d'esprit pour entrer définitivement dans l'histoire en ouvrant pour le Sénégal pour la première fois la porte des demies -finales d'une coupe du monde de Football.

Adama Gaye 

lundi 8 juin 2015

Sébikotane : 2 milliards en faux billets d'euros saisis, 2 faussaires arrêtés

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Après les 41 milliards de faux billets en euros et dollars de l'affaire Thione Seck et les 300 millions en faux billets (des euros) abandonnés la semaine dernière sur l'autoroute, voilà que deux faussaires ont été épinglés à Sébikotane, dans le département de Rufisque, avec deux milliards en faux billets (toujours des euros), informe «Direct Info».


Un «marabout» et son lieutenant ont été épinglés, hier dimanche vers 17 heures, par la gendarmerie de Diamniadio suite à une dénonciation anonyme. Interrogés, ils ont dénoncé le «cerveau» de la bande activement recherché.

seneweb News

dimanche 7 juin 2015

Madina-Ndiathbé : Le village d’Aram-Walo sous l’emprise féodale d’un marabout

Madina-Ndiathbé : Le village d’Aram-Walo sous l’emprise féodale d’un maraboutLeroi-marabout Bouna Oumar Ndiathie s’oppose à la cérémonie des talibés de Baye-Niass 
La gendarmerie intervient et impose la liberté de culte. 
Situé dans la commune de Madina-Ndiathbé, le village d’Aram-Walo, peuplé en majorité de Haal Pulaar, est sous l’emprise féodale d’un roi-marabout du nom de Bouna Oumar Ndiath qui a bâti son autorité religieuse et économique sur la peur qu’il inspire aux villageois. Lesquels, craignant ses foudres divines, s’empressent d’exécuter toutes ses volontés voire de lui remettre leurs biens qu’il convoite. Hélas, toute tyrannie a une fin et, à force de trop tirer sur la corde autoritaire, le « roi-marabout » a fini par susciter la révolte d’une partie de ses « almoudos » (disciples). Après s’être démarqués de l’autorité de leur ancien maître coranique, ces talibés sont allés créer leur propre mouvement religieux ou, plus exactement, un « dahira-Niassène ». Et ils ont voulu organiser un « thiant » (chants d’actions de grâces). Ce que le « roi-marabout » d’Aram-Walo a considéré comme de la pure provocation. Pour marquer son territoire religieux plus que jamais, il a interdit tout rassemblement initié par ses anciens disciples, quitte à faire parler les gourdins. Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie de Pété se sont dépêchés sur les lieux pour raisonner le marabout et faire appliquer la liberté de culte inscrite dans notre constitution. « Le Témoin » a enquêté… 

N’eut été l’intervention courageuse de la gendarmerie nationale, le sang allait couler dans le village d’Aram-Walo situé dans la commune de Madina-Ndiath (Podor).  L’autre jeudi dernier,  dans ce village maraboutique,  deux camps ont failli s’affronter à coups de machettes et de gourdins : les disciples du marabout Oumar Bouna Ndiath contre des talibés de Baye Niasse, un érudit qui a vécu à Kaolack et qui compte des fidèles jusqu’au Nigéria. A l’origine, un interdit du « roi-marabout » que ses anciens talibés voulaient braver pour organiser une cérémonie religieuse en l’honneur du vénéré Baye-Niass. Et comme la plupart de ces talibés « niassènes »  étaient ses anciens élèves et disciples, le marabout et chef de village Oumar Bouna Ndiath avait considéré  les chants religieux qu’ils voulaient organiser comme une provocation. A cet effet, il avait sonné la mobilisation des talibés et villageois soumis à son autorité pour faire régner la loi des gourdins. Laquelle devait s’appliquer dans toute sa rigueur à toute personne s’aventurant à organiser des chants  sur l’étendue de son royaume. Un royaume regroupant une vingtaine de villages. Alertés du risque d’affrontements sanglants, les éléments de la brigade de gendarmerie de Pété se sont immédiatement rendus sur les lieux au terme d’un voyage qui a duré plusieurs heures. Armés et déterminés à faire régner l’ordre républicain, les pandores ont convoqué les représentants des deux camps ainsi que les notables du village pour leur expliquer  la constitution sénégalaise  dont une disposition est relative à la liberté de religion et de culte. S’adressant au marabout Bouna Oumar Ndiath, les gendarmes lui ont fait savoir que nul ne peut interdire à des citoyens d’exercer leur liberté de culte. Sauf  l’autorité préfectorale si toutefois elle juge qu’une telle manifestation serait de nature à  troubler l’ordre public, le préfet et personne d’autre !  Cette descente de la gendarmerie a fait revenir le marabout à de meilleurs sentiments puisque les talibés de Baye Niass ont pu finalement organiser leur cérémonie dans la paix et la discipline. 

Dans ce village de « Aram Walo », nous raconte-t-on,  les populations vivent depuis des siècles dans la terreur spirituelle où toutes les décisions et déclarations de la lignée du marabout sont approuvées à travers une seule et unique réponse sur fond d’obéissance royale : « gonga ! » (« C’est vrai »  en pulaar). Un « oui » qui n’a jamais eu de sens  dans la mesure où ces villageois-sujets n’avaient pas le droit de dire « non ». Donc, « gonga » constitue la réponse politiquement correcte des populations par peur d’être « guillotinées ». A preuve, une fois que les gendarmes ont quitté les lieux après avoir remonté les bretelles au « roi-marabout »,  certains notables ont pris leur calèche  pour, profitant de l’obscurité, rallier la brigade de gendarmerie de Pété. But du voyage ? Raconter l’enfer féodal dans lequel ils vivent, de génération en génération :   « Commandant ! Billahi, on est trop fatigués par l’autorité spirituelle du chef de village alors que le Sénégal n’est plus à l’époque de la féodalité. Billahi, les enfants ont raison de se rebeller. Seulement, nous ne pouvons pas les appuyer devant le marabout… Tout à l’heure, nous avions peur de vous dire devant le marabout le calvaire qu’il nous fait vivre ! »  a notamment déclaré un notable du village d’Aram-Walo au commandant de la brigade de gendarmerie de Pété. Par contre, un talibé faisant partie de la cour du marabout a expliqué devant les gendarmes que les talibés de Baye-Niass voulaient seulement provoquer leur ex-maitre coranique Serigne Bouna Oumar Ndiath. «  La plupart d’entre eux étaient ses talibés depuis qu’ils n’avaient que cinq ans environ. Certes, ils ont grandi et sont libres de choisir leur propre chemin… Mais cela n’est pas une raison d’organiser des cérémonies religieuses sur la place publique du village pour nous provoquer » a déploré cet adepte  du marabout  Bouna Oumar Ndiath face aux gendarmes. 

Un système féodal « encouragé » par les préfets et sous-préfets craintifs 

Quoi qu’il en soit, dans ce village d’ « Aram-Walo », le marabout aurait bâti son autorité spirituelle et son autonomie économique sur la peur des villageois. Comme quoi, après chaque récolte, une part doit être cédée aux membres de la famille du marabout,  propriétaire d’ « Aram-Walo » et des villages dérivés. Sans compter le bétail dont quelques chèvres ou moutons devraient être libérés en guise d’ « Adiya » au marabout.  Un véritable empire religieux fondé sur un système féodal qui n’existe nulle part ailleurs au Sénégal que dans le Fouta.  Une sorte d « Etat islamique » version sahélienne dans une zone très conservatrice où l’influence maraboutique  exerce une pression très forte sur des villageois qui  craignent de voir les portes du paradis se fermer devant eux à leur mort s’ils désobéissent au marabout Bouna Oumar Ndiathie. Pire, la plupart  des préfets et sous-préfets  ayant servi  dans  la zone n’ont jamais voulu mettre fin à cette féodalité ancienne, de peur d’être relevés ou mutés.  Ce qui se comprend puisque certains marabouts du Diéry ont toujours usé de leur influence pour  faire croire aux  populations et  autorités   préfectorales qu’ils étaient à l’origine des élections des  présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Ce, de  par leurs pouvoirs mystiques. Heureusement que le Sénégal a la chance d’avoir une gendarmerie républicaine qui prend ses responsabilités pour faire régner l’ordre public là où les préfets et sous-préfets s’éclipsent… 
« Le Témoin » quotidien ( Samedi 06 Juin 2015) 

samedi 6 juin 2015

Me Aissata Tall Sall sur l'affaire Thione Seck : "J'aurai bien aimé que le Président soutienne davantage les artistes"

Me Aissata Tall Sall sur l'affaire Thione Seck : "J'aurai bien aimé que le Président soutienne davantage les artistes" Les déboires judiciaires du chanteur Thione Seck ne laissent pas indifférente la mairesse de Podor. A Guédiawaye, hier, pour soutenir l'artiste Adama Sy dit "Double cerveau", qui présentait son nouvel album "Sac à maux", Me Aissata Tall Sall, priant pour que le lead vocal du Raam-Daan recouvre la liberté, a lancé un cri du cœur au chef de l'Etat Macky Sall pour qu'il soutienne les artistes sénégalais. Elle a rappelé, avec nostalgie, l'importance qu'accordait le Président-poète aux artistes et à la culture en général.

Entre l'avocat et son client, il y a, à la base, fondamentalement, un contrat indissoluble qui s'appelle le contrat de confiance. Les avocats qui défendent Thione Seck sont d'éminents confrères. Je les connais et je les respecte. La seule chose que je souhaite, c'est qu'il recouvre la liberté et que nous puissions retrouver l'artiste Thione et son art", a dit Me Aissata Tall Sall à La Tribune. L'édile de Podor a saisi l'occasion pour plaider la cause des artistes. "J'aurai bien aimé que le président de la République soutienne davantage les artistes", a dit la député socialiste qui révèle être un grand disciple du premier Président, l'homme de culture, Senghor, car croyant en ses idées et projets. "Senghor était un homme d'une dimension exceptionnelle. C'était sa dimension culturelle qui le rendait exceptionnel car il disait toujours que l'art est au début et à la fin du développement. Je pense que le Sénégal doit retrouver cela (...). Le Sénégal a été toujours un pays de culture", a-t-elle indiqué. Aussi, l'avocate demande-t-elle un peu plus de moyens pour permettre à la culture sénégalaise de retrouver ce passé glorieux comme elle l'avait connu du temps de Senghor. "Ce ne sont pas les hommes qui manquent ni les idées, peut-être même pas la volonté politique qui manque... Mais nous demandons un peu plus de moyens au Président Macky Sall. Le Sénégal doit retrouver son lustre d'antan sur le plan culturel", a plaidé Me Sall.

SENEGAL-AGRICULTURE-INDUSTRIE Une usine de décorticage de riz ''paddy'' promise à Bokidiawé (Matam

Bokidiawé (Matam), 5 juin (APS) - Une usine de décorticage de riz "paddy" sera implantée "d'ici six mois" à Mboloyel, une localité de Bokidiawé, dans la région de Matam (nord), a appris l'APS, vendredi.
La cérémonie de pose de la première pierre de cette usine a été présidée par le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé.

Cette unité industrielle estimée à 500 millions de francs CFA, devrait avoir une capacité de décorticage de 120 tonnes/jour, a indiqué le promoteur de la future usine, l'opérateur économique Kalidou Wagué, par ailleurs maire de la commune de Bokidiawé.

"Beaucoup d'ouvriers seront employés par cette unité industrielle", a promis le promoteur du projet, aux côtés du ministre de l'Environnement et du Développement durable.

Abdoulaye Baldé était présent à Bokidiawé pour les besoins de la célébration de la Journée mondiale de l'environnement dont l'édition 2015 porte sur le thème "Sept milliards de rêves, une seule planète, consommons avec modération".

Bokidiawé a été choisie cette année pour abriter cette manifestation au cours de laquelle le maire de cette commune a annoncé le démarrage prochain d'un projet de reboisement d'une valeur de 900 millions de francs CFA.

Cette initiative s'inscrit selon lui dans les efforts visant à stopper l'avancée du désert dans cette partie du Sénégal.
MMT/AT/BK

vendredi 5 juin 2015

Kanel : le DG de la SAED satisfait de la qualité des nouveaux aménagement

Ndendory (Kanel), 4 juin (APS) - Le directeur de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du Fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), Samba Kanté, a exprimé jeudi sa satisfaction, après avoir visité des aménagements hydro-agricoles, dans le département de Kanel (nord).
M. Kanté a effectué cette visite en compagnie d’élus locaux du département et de producteurs de riz de la région de Matam.

L’objectif était de s’enquérir de la qualité des aménagements réalisés dans le département de Kanel sous la houlette de la SAED, et des conditions de démarrage de la campagne de contre-saison.

‘’Je suis impressionné par le travail fait par l’entreprise CDE qui a été sélectionnée pour réaliser l’aménagement de ces parcelles en faveur des paysans de la région, à un coût moins élevé", a-t-il déclaré.

"Toutes ces réalisations ont vu le jour sans que les paysans ne contractent de crédit. Tout cela découle de la volonté et de l’appui des élus locaux’’, a indiqué le DG de la SAED.

‘’Ma visite sur le terrain, a précisé M. Kanté, c’est dans l’objectif de me rendre compte de l’état des cultures qui sont en cours et aussi d’examiner si toutes les conditions nécessaires sont réunies pour entamer les cultures de contre-saison.’’

Il a indiqué que le gouvernement indien, en collaboration avec l’Etat du Sénégal, envisage d’aménager dans la région de Matam, plus de 20.000 hectares destinés à la culture du riz, dans le cadre du Programme d'accélération de l'agriculture sénégalaise (PRACAS).

Selon lui, ‘’ce programme va permettre à notre pays d’atteindre l’autosuffisance en riz‘’. La SAED, a-t-il ajouté, "envisage, au cours de l’année 2015, de réaliser dans la région de Matam plus de 10.800 hectares’’.

Daouda Dia, maire de Orkadiéré, s’est lui aussi dit ‘’très satisfait des nouveaux aménagements faits par la SAED’’. ‘’Donc, avec la qualité de ces nouvelles parcelles aménagées, les producteurs pourront obtenir un rendement meilleur‘’, a-t-il conclu.