samedi 31 janvier 2015

Contribution : Restaurer l'autorité

Mamoudou Niang
Peuimporte la direction du vent,le soleil ne changera jamais sa direction,dit un proverbe africain.
Pour dire que les autorités sénégalaises d'aujourd'hui doivent faire preuve de persévérance,de maturité et surtout preuve de respect a l’égard du pauvre peuple sénégalais qui a subi,subit et certainement continuera a subir le dictât des politiciens mal intentionnés,peu inspire et pas du tout orthodoxe....
Le procès concernant les biens supposes mal acquis doit continuer et ne devrait en aucun cas faire l'objet de chantage politique politicienne,si nous voulons rétablir l'ordre et renforcer la cohésion de notre nation.
Quelque soit la stratégie de l'opposition d'aujourd'hui,l'Etat doit rester serein,prendre le contrôle de la situation et utiliser tous les moyens pour barrer la route aux faiseurs de trouble pour que force reste a la loi.
Quand aux jeunes du PDS,je leur conseille de ne pas se faire divertir par leurs cadres,qui ne sont rien d'autres que des cadavres politiques ambulants,a la recherche désespérée de leurs linceuls éternel..
Nous Senegalais,avons très souvent l'habitude de nous glorifier sans raison,nous aimons toujours réclamer notre droit sans au préalable nous soucier de notre devoir.Si je goûte au privilège d’être ministre de la république,si je suis conscient,je me garderai de certains comportements quelque soit l'adversaire politique qui aurait incarne la république.Mais puisque qu'il y'a un mais,nous sommes au Sénégal ou ceux qui sont supposes être les modèles du bon comportement sont eux mêmes les premiers a violer les règles élémentaires du comportement individuel vis a vis du bien publique.
L’éthique et la déontologie ne sont forcement pas au rendez-vous.Beaucoup sont ceux qui se sont prononces pour dire que l'expulsion de Maître Sall,est une chose inadmissible,sans précédent et du coup inacceptable.Moi,je salue cette initiative du juge pour deux raisons:
1.ceci constitue une "jurisprudence" en quelque sorte et rappellerai aux avocats qu'ils ne sont pas intouchables et que dans une salle d'audience qui est suppose être sacrée,le juge est au dessus de tous.
2.Pour nous qui copions le model occidental,sachons qu'un tel comportement d'un avocat ne se fera tolérer dans les juridictions sans que le maître des lieux ne prenne la décisions la plus ferme.Il aurait plaide devant un juge américain et aurait eu un tel comportement,il peut se retrouver en prison,car ici le juge est l'homme le plus fort et dit le droit,rien que le droit et tout le droit.
En fait,que deviendrait notre système judiciaire,si a l'image des avocats de la défense,tous les juges du Sénégal se solidarisent au juge de la C.R.E.I dont je salue le courage,d'avoir a une situation exceptionnelle apporte une solution exceptionnelle.

Mamoudou Djiby  Niang

jeudi 29 janvier 2015

Riz de la vallée : Alioune Sarr promet une solution à la production invendue

Thiagar (Dagana), 28 jan (APS) - Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, Alioune Sarr, a promis mercredi qu'une solution sera trouvée "avant le démarrage de la nouvelle campagne de contre-saison" pour l'écoulement des 10.000 tonnes de riz local actuellement en stock dans les magasins.
"Ce problème sera abordé au cours du comité régional de développement que nous tiendrons demain en présence des acteurs des différentes filières", a-t-il annoncé lors d'un déplacement à Thiagar, dans le département de Dagana (nord), où il a visité un magasin de stockage.

Sur place, des riziculteurs lui ont fait part de leur préoccupation relative à la mévente de leur production pas encore écoulée alors que la nouvelle saison s'annonce.

Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME a appelé les importateurs à faire leur possible pour que ces productions en souffrance dans les magasins soient écoulées.

"Il faudrait que les importateurs s'impliquent et se sentent concernés car l'autosuffisance doit être une affaire de tout le monde. Il ne faut pas en arriver à des mesures coercitives", a déclaré Alioune Sarr.

L'objectif de production d'un million de tonnes assigné au secteur à l'horizon 2017 nécessite de la part des producteurs une amélioration de la qualité de leur produit, a estimé M. Sarr, selon qui "la sécurité alimentaire doit être une priorité pour tous les Sénégalais".

S'agissant de l'oignon, il a dit que le même dispositif que celui de l'année dernière sera reconduit en vue de protéger les producteurs qui doivent selon lui également faire des efforts pour améliorer la qualité de leurs produits et mieux s'organiser.


AMD/BK

mardi 27 janvier 2015

Contribution:LES SEMENCES DE QUALITÉ, INCONTOURNABLES POUR UNE AGRICULTURE PRODUCTIVE.

LES SEMENCES CERTIFIÉES FONT LE BONHEUR DES PAYSANS DU BASSIN ARACHIDIER Semence vient, au travers du latin, du grec sperma = semence, germe. Ce terme a également donné le terme sperme. Par analogie il a pris en agriculture le sens de graine que l’on sème en vue d’une récolte. L’agriculteur ensemence la terre pour qu’elle porte une récolte.
L'utilisation des semences certifiées issues de variétés productives est un facteur essentiel dans le processus de diffusion du progrès génétique. Ce progrès, incorporé dans les nouvelles variétés, combine une productivité élevée, une bonne adaptation au milieu physique, une meilleure résistance aux parasites et une qualité répondant aux exigences du marché. Ceci ne peut se faire que par l'application des systèmes de multiplication, qui permettent d'assurer l'approvisionnement des agriculteurs en semences de haute qualité. Ces systèmes sont définis dans la législation et les règlements techniques particuliers de la production, du contrôle et de la certification des semences ainsi que du conditionnement et de la commercialisation des semences au Sénégal. Les techniques modernes de production de semences certifiées proviennent des variétés améliorées contribuent à l'accroissement de la production agricole par l'augmentation des rendements. Elle peut aussi stimuler le développement de l'industrie semencière. En plus de son rôle dans l'augmentation des rendements et leur stabilisation, l'utilisation des semences certifiées issues des variétés améliorées améliore également la qualité des récoltes, augmentant ainsi la valeur commerciale des produits obtenus. 
Au regard de tout, les semences sont  indispensables à toute production végétale. Sans elle, on ne peut pas parler de l’agriculture. Etant La base en d’une agriculture durable, la qualité de la semence utilisée par les paysans détermine le type d’agriculture pratiquée.  Les systèmes semenciers mis en place pour assurer un approvisionnement en semences certifiées ont connu entre autres difficultés:
ü  Insuffisances dans la coordination des différents programmes ;
ü  la faible disponibilité en semences certifiées ;
ü  la faiblesse des ressources humaines, matérielles et financières des acteurs de la filière  notamment, les services de contrôle et la recherche ;
Pour lever ces contraintes malgré les acquis, différentes initiatives étaient prises par les régimes passés mais sans effet.  C’est ainsi que le Plan d’Action Prioritaire du PSE laisse apparaitre nettement que les autorités publics font de la filière semence une place de choix dans la modernisation de l’agriculture en générale et l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en particulier. Le PRACAS, bras opérationnel du PSE dans son Pilier Transformation structurelle de l’économie et croissance stipule que : « Depuis la mise œuvre de la politique d’ajustement du secteur agricole, la conservation de semences personnelles et les achats au comptant sont devenus les principales sources d’approvisionnement du producteur en semences. Ceci limite souvent la disponibilité et l’accessibilité aux semences. Dans ces conditions, la nécessité d’un renouvellement périodique du capital semencier, qui constitue un impératif technique de qualité, n’est plus assurée. De l’indépendance à 1980 l’utilisation de semences sélectionnées a connu un développement significatif jusqu’à atteindre un capital de 114 000 tonnes en arachide pour baisser à partir de 1985 à moins de 25 000 tonnes. La survenue de la sécheresse et de l’invasion du criquet pèlerin entre 2004 et 2008 a marqué un arrêt du schéma de multiplication de semences de qualité. En définitive, dans un passé récent, le taux d’utilisation de semences sélectionnées, dont le Pourcentage ne dépasse pas 14% du capital semencier national n’a pas favorisé l’augmentation de la productivité et de la qualité dans cette filière ».  
De ce point de vue on peut considérer que les semences jouent un rôle majeur dans l’économie du fait de son apport à l’amélioration de la sécurité alimentaire. La semence est un élément stratégique des systèmes de production agricole : sans semences de qualité et adaptées aux évolutions des contextes pédoclimatiques, la survie des sociétés rurales serait compromise. Le travail de sélection permettant de produire des variétés adaptées aux besoins des sociétés est donc fondamental, de même que celui de la multiplication des semences et plants présentant les caractéristiques favorables lors de leur semis. Au regard du diagnostic économique et social et des mutations de l’environnement international caractérisé par une compétition exacerbée portant sur des opportunités de plus en plus limitées, le PRACAS S’inscrit dans cette optique d’opérer les ruptures qui permettront d’inscrire le Sénégal sur une nouvelle trajectoire de développement durable pour permettre l’éclosion d’entreprises performantes et compétitives et satisfaire la forte aspiration des populations à un mieux-être. « Cet objectif de développement durable se décline autour d’une vision nouvelle qui permettra d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035 autour des valeurs fortes que sont la solidarité et l’Etat de droit »
Mohamadou Lamine BA
Analyste Semences

Mél : lamineba55@yahoo.fr

El Hadj Oumar Foutiyou Tall: L’Omarianisme, viatique pour l’unité africaine ou le règne de la Tidjanya de l’Afrique à la Mecque( Par Ahmed Khalifa Niass)

Pour comprendre les motivations du grand natif de Halwar, un toranke pas comme les autres, il faut remonter à la dernière décennie du XVIIIème siècle. C’était, alors, sous l’empire Sonrai (sous le régne de l’Askia Samsou Keyna( 1793-1798)) qu’il vit le jour. La petite île de Douera (qui appartenait à l’empire du Ghana puis à celui du Mali tout comme la petite presqu’île de Dagana fondée par les Bathily( prince Ghanéens)) et dont le nom signifie ici c’est le Ghana) qui allait devenir Podor, voyait les embarcations à grands mâts accoster en provenance du Portugal, nom qui a été tronqué pour devenir Tougal. Plus tard Tougal signifiera France. Par quelques rares manuscrits, les nouvelles du Tekrour historique lui parvenaient. 

Le Tekrour, un ancien royaume de l’actuel désert mauritanien ou Rewo dont la monnaie amorphe était cotée à la Bourse du Caire depuis des siècles. Notons qu’un siècle avant l’avènement d’El hadj Omar, un certain Ambar Tekrouri était le responsable de la police de la capitale égyptienne. El hadj Omar prit, alors, la décision d’aller visiter cette contrée et se rendre, au-delà de celle-là, à l’endroit vers lequel il se dirigeait au moins cinq fois par jours pour ses prières. C’est-à-dire La Mecque. 

C’est en partant, alors qu’il était très jeune, qu’il s’est rendu compte que la langue des Peuls, qui était sa langue maternelle, n’était pas qu’un patois juste parlé le long du fleuve. Il allait la retrouver au Ferlo, au Boundou, dans le Fouladou, au Fouta Djalon, dans le Macina( Fouta malien), dans le Torodi( Fouta du Niger), chez les Bororo( Tchad, Libye, Niger), dans le Bernin Keby( Benin, Nigéria) et Gobir, frontalier du pays yoruba, dans le Sokoto et jusqu’à l’Adamaoua( Nigéria, Tchad, Cameroun). Il n’a pas manqué de partager la fierté des grands Laamidos de ces contrées dont le type psycho somatique ne laisse pas de doute quant à la forme athlétique des grands bodedios. Leur premier caractère est la fierté qui est leur unique et seule raison de vivre. 

Du Mayo Keby( ouest Nigéria), en passant par le Mayo Ndaaga, jusqu’à la Mer Rouge, sans oublier les Falathas d’Arabie, on pouvait demander le lawol. 

Voilà, donc, l’itinéraire, le voyage fondateur de ce qui allait devenir l’Omarianisme. 

L’ascète et homme de DIEU était devenu un grand laamdo, le laamdo dioulbe. Son siège était, d’abord, à Médine, autour du mausolée du Prophète (psl). Pendant la vingtaine d’années que dura son voyage, il eut à séjourner dans le Cham (Grande Syrie) d’où venaient probablement ses ancêtres maternels (les Thiam) et à Al Qods(Jérusalem). Le rocher qui servit pour l’ascension du Prophète (psl) était l’endroit où il ne cessait de se prosterner. D’aucuns disent même que pendant ce long séjour à Jérusalem il s’y était marié à une Russe Tchétchène. 

Au Caire il eut à enseigner dans le Riwaq Tekrour au sein d’Al Azar. Mais il logeait dans un village devenu aujourd’hui le plus grand quartier du Caire (Boula Tekrour), peuplés de millions d’habitants. Tout comme la colline, qui se trouve à l’ouest d’Al Qoqs et dont le nom est Jabal Tekrour( La Colline du Tekrour). Voir ma contribution : Le Tekrour, Un Etat assassiné .Google 

Sur le chemin du retour il passa par le littoral de la Méditerranée avant de séjourner pendant un temps fort long dans la cité de Morzouk, ancienne capitale des Garamantes dans le Fezzan Libyen mais aussi capitale du Kanem Bornou, où il prit la main de la fille du souverain Mohamed Lamine Al Kanémi. Son cousin Alioune Thiam y mourut et y fut enterré. Pour mémoire, il est l’auteur de psaumes dédiés au futur roi du Sahel, Al Foutiyou TALL. 

Comme s’il s’était engagé dans une course contre la montre avec le colonisateur, il se mit à bâtir un Etat assez vaste, assez solide. Et soudé par la langue et la religion. Il a, ainsi, cherché à faire comprendre, compte tenu de leur étendue et leur influence multi ethnique qu’elles constituaient en elles mêmes le ciment d’une Nation Arabo Musulmane. Que la refondation d’une telle Nation relevait de l’urgence absolue. Car le colonisateur allait charcuter cet espace soudano sahélien pour en faire des contrées handicapées ad vitam aeternam. 

Son cri fut entendu et repris par d’autres tels que Cheikh Amalah, un autre Tidiane pur et dur, digne fils de l’Azawad. Il s’occupait de l’espace Arabo Berbère. Sa communauté fut, comme, sauvagement déchiquetée par le monstre colonial. Avant que ce ne soit le tour de Maba Diakhou Ba, un de ses disciples qui surgit sur le territoire du Badibou. Il s’agit, là aussi, d’un Laamdo Almamy, un autre fils du Fouta, descendant de Koly Tenghella. On peut en dire de même de cet autre fils du Fouta dont la mère appartient à Golléré Mboussobé. Et qui arborait, entre autres, l’étendard de la Tidianyah : Cheikh Ahmadou Bamba. Un autre Bababé dont les armes faisaient déjà trembler le colonisateur alors qu’il n’y a jamais eu prise d’armes. 

Plus proche de nous, le Grand Maodo, Mamadou Dia, le Toucouleur de Fatick n’était-il pas de cette trempe des redoutables disciples de la Tidianyah ? Un descendant des fameux Dia (ou Za) guerriers de la Boucle du Niger et fondateurs du premier royaume du Sonrai avant l’empire du même nom. Ainsi que de leurs adversaires et non moins redoutables guerriers les SY. Était-ce pourquoi on a obstrué son horizon pour cacher sa véritable vision. N’était-il pas un militant de l’Omarianisme ? Fatick et le Sine ne recèlent-ils pas plus d’un toucouleur ? En tout cas, pour nous autres linguistes, le Sérère est un dialecte fulbé. La différence est à chercher entre gari gnam et ar gnam. 

El Hadj Omar fut, donc, un héros de la libération avant la lettre. Il était en avance sur son siècle, sur le millénaire. 
Appartenait-il à sa famille ou est-ce sa famille qui lui appartenait ? Là est le débat. 

L’OMARIANISME ou LAAMIDO DIOULBE doit être traduit en credo pour devenir celui de l’ECOWAS. 
Si Napoléon est le précurseur de l’Union Européenne, le fils de Saidou Tall n’est, ni plus, ni moins, pour l’Afrique, que son pendant. Mais ça ce n’est ni une affaire de chapelet, ni de peau de mouton. C’est une affaire d’Etat et de leaders politiques. Il doit être déclaré par tous Héros National de l’Afrique. Pour la dignité de l’Homo Africanus, il a, sans doute, été l’ancêtre apocryphe de Nelson Mandela. D’ailleurs l’hymne bambara en son nom ne dit-il pas que Cheikhou est parti mais que sa dignité reste ? CHEIKHOU TAARA………. 

AHMED KHALIFA NIASSE 

lundi 26 janvier 2015

En visite dans la Vallée du Fleuve Sénégal, la députée N'dèye Fatou Diouf constate : «Le riz produit au niveau de la Vallée est d'une qualité très appréciable!»

En visite dans la Vallée du Fleuve Sénégal, la députée N'dèye Fatou Diouf constate : «Le riz produit au niveau de la Vallée est d'une qualité très appréciable!»Une mission de l’Assemblée nationale a effectué une tournée dans la Vallée du Fleuve Sénégal (VFS) à l'issue de laquelle l’honorable député N'dèye Fatou Diouf s’est ouverte à la rédaction de Dakaractu ce samedi. 
«Nous sommes passés par Podor, Dagana, Diawara, la Compagnie sucrière. Et arrivés au niveau de la Vallée, nous avons constaté que le riz local est bien plus riche que le riz importé», nous a-t-elle déclaré, avant d'inviter les sénégalais à consommer local.   
«Ce que nous avons vu au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal est une alerte pour tous les sénégalais, à la suite de l'appel lancé par le chef de l'Etat concernant l’autosuffisance en riz. A notre grand bonheur, nous avons remarqué qu’à ce niveau, les producteurs sont en train de jouer leur partition».          
La délégation parlementaire s’est rendue compte qu’à la Vallée, il y a du riz entier et du riz brisé et «on n’y trouve aucun débris.C'est du riz bien calibré et propre!». Selon Mme N'dèye Fatou Diouf, «nous ne devons pas oublier qu’il y a une urgence; ce n’est pas pour rien que le Président Macky Sall a fait une déclaration pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire». L’honorable députée est consciente du fait que d’ici peu de temps, il sera difficile d’obtenir du riz en provenance de l’extérieur. 
Bientôt, comme l’avait souligné le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck qui faisait face aux députés, «chaque pays aura besoin de consommer ce qu’il produit et les pays comme la Chine et la Taïlande ne pourront plus exporter du riz».   
Mme N'dèye Fatou Diouf a fait savoir que les producteurs de riz au Sénégal sont à 10 milliards de demande de prêts pour la saison 2015. Et, pour qu’ils fassent preuve d’efficacité et de compétitivité, il faut qu’on les aide à liquider leurs stocks actuels; que les sénégalais les achètent étant entendu que le riz de la Vallée est de meilleure qualité.               
«Pour contribuer à l’émergence du pays, le Président Macky Sall a injecté beaucoup d'argent dans l’Agriculture et l’Elevage. En retour, les consommateurs doivent suivre pour accompagner cette politique de développement agricole... »

Source : Dakaractu

Abdoulaye Daouda Diallo salue la sauvegarde du legs de Cheikhou Omar Tall

Dakar, 25 jan (APS) - Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, a salué, dimanche à Dakar, la tenue de la 35ème édition de la ziarra dédiée à Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall qui, selon lui, s’inscrit dans ''la sauvegarde du legs'' du panafricaniste Cheikh Omar Foutiyou Tall.
‘’La présence massive de fidèles venus de tous les coins du pays et de la sous-région témoigne de l’œuvre gigantesque du vénéré Cheikhou Omar Foutiyou Tall. Et il est fort heureux de remarquer que l’œuvre de ce panafricaniste a trouvé, à travers sa descendance, un terreau fertile de diffusion’’, a-t-il dit.

S’exprimant lors de la cérémonie de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall, M. Diallo a rappelé que Cheikhou Omar Tall était ''un homme hors pair qui, à son époque, a su construire un immense empire s’étendant du Sénégal à la Gambie''.

’’Il fut un grand propagateur de l’Islam et de la Tidjiania’’, a-t-il ajouté.

‘’Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall en dignes continuateurs, se sont investis, corps et âme pour le renforcement des relations entre les différentes confréries, le dialogue inter religieux et l’édification d’une nation solidaire entre autres’’, a soutenu le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

‘’Cette ziarra est bien inscrite dans l’agenda du pays, car elle constitue un rendez-vous de spiritualité marqué par des actions de grâce'', a souligné M. Diallo.

Conduisant une délégation officielle, Abdoulaye Daouda Diallo a affirmé que cette manifestation religieuse ''se tient au moment où la communauté musulmane vient de perdre le serviteur des deux saintes mosquées, le roi Abdallah (décédé jeudi dernier à l’âge de 90 ans)''.

Profitant de ce moment religieux, il a, au nom du gouvernement présenté ses condoléances au monde musulman.

Plusieurs ministres, des personnalités religieuses, politiques, coutumières et des membres du corps diplomatique représenté au Sénégal ont pris part à la Ziarra.

Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.

Le thème de cette manifestation est : ‘’l’Islam, une religion des valeurs humaines’’.

mardi 20 janvier 2015

Décès de Samba Ndiaye,ex-adjoint au maire de Podor : Racine Sy perd un de ses piliers

Décès de Samba Ndiaye,ex-adjoint au maire de Podor : Racine Sy perd un de ses piliers
Parmi les personnes qui sont encore sous le choc, il y a Mamadou Racine Sy, allié politique du disparu qui, sitôt informé de la nouvelle, s'est rendu illico presto à Podor pour assister à son enterrement. En effet, aux dernières élections, l'homme d'affaires et politicien avait réussi à convaincre Samba Ndiaye de s'allier avec lui au sein de la coalition « And liggeyal Podor » pour la conquête du fauteuil de maire. Témoignant à l'endroit de ce dernier, R. Sy dira que Samba Ndiaye était l'exemple type d'une personne engagée pour son terroir. « Samba Ndiaye n'était pas venu à moi pour des intérêts personnels. Nos discussions étaient axées sur le développement de Podor qui le tenait à cœur et pour lequel il s'est longtemps investi. Et le pacte que nous avions signé était de travailler ensemble d'arrache-pieds pour sortir notre commune de sa léthargie actuelle ». Mais Sy avoue avoir, aussi, perdu un conseiller qui l'aidait beaucoup dans l'orientation de ses actions. « La disparition de Samba Ndiaye est, certes, une immense perte, mais nous devons méditer sur celle-ci pour dire que seuls les actes comptent. Aussi, me plaît-il, d'inviter les uns et les autres à suivre l'exemple de ce digne fils de Podor dont tout le monde reconnaît l'amour pour sa ville ».
Présent à l'oraison funèbre, l'imam El Hadji Cheikh Baba Diongue révèle avoir instruit à ses talibés, au dernier Gamou de Tivaouane, comme par prémonition, de prier pour Samba Ndiaye pour sa piété et son engagement patriotique. «Samba Ndiaye était un fidèle musulman et fervent talibé tidiane», témoigne l'imam. 
D'autres personnalités dont l'actuel premier adjoint au maire, Mansour Sall, le Pr Moussa Daff, Baba Maal, ont tous magnifié l'exemplarité patriotique du disparu et reconnu la perte immense que constitue pour Podor, le décès de Samba Ndiaye. 
Pour rappel, ce dernier, né en 1948 à Podor, est enseignant de formation. Son premier lieu d'affectation fut le village de Oréfondé dans la région de Matam et fut Directeur d'école à M'Boumba. Samba Ndiaye connaîtra d'autres contrées dans le cadre professionnel avant de revenir au bercail et y être surveillant général au collège d'enseignement moyen de Podor. 
Il s'engagera, par la suite, en politique et le Parti socialiste a été sa première formation politique. Il y occupe le poste de Secrétaire général de l'Union régionale du mouvement des jeunes socialistes, en même temps qu'il est le responsable de section à Podor. A la création de l'AFP, il quitte le Ps pour devenir progressiste et rejoindre Moustapha Niasse. Il devient, ainsi, le coordonnateur départemental dudit parti à Podor. C'est à ce titre qu'il est sur la liste de Benno Siggil Senegal, vainqueur des élections locales de mars 2009, à la suite desquelles, il devient premier adjoint au maire. 


A. Kane

lundi 19 janvier 2015

Ourossogui:Les assassins de Tidiane Thioye arrêtés

Il y'a quelques mois seulement ,le cadavre de Tidiane Thioye , a été retrouver dans les eaux du fleuve Sénégal à hauteur du village de Diamel dans la région de Matam.
Cet enfant de Aéré Lao était un coxeur très populaire à la gare routière de Ourossogui ville ou il a élu domicile depuis plusieurs années .
Mais sa popularité faisant des jaloux au sein même de la gare routière et parmi ses propres collègues qui n'ont pas hésité à comploter contre lui pour l’assassiner.
Ils sont passé à l'acte  après l'avoir coincé dans la maison d'une certaine amie nommé Kardiata. Ensuite ils sont débarrassé du cadavre qu'ils ont jeté au fleuve à partir d'une voiture "clan-do" que les limiers vont retrouver plus tard .
Les tests A.D.N  qui ont été faites sur les traces de sang retrouvés à bord du véhicule ont conduit à l'arrestation par le commissaire Niane de "Noireau" ,chef du garage ,d'un nommé Sow ,de Samba Maliba de Woudourou et de la kardiata chez qui le crime a été commis . ils ont été arrêté et déféré en attendant d'être jugé

ADAMA GAYE

vendredi 16 janvier 2015

L'érudit et homme d'Etat Ceerno Sileymaani Baal présenté aux nouvelles générations

Dakar, 15 jan (APS) - L'universitaire sénégalais Mamadou Youry Sall a présenté, jeudi à Dakar, son livre consacré à l'érudit musulman Ceerno Sileymaani Baal, présenté par l'auteur comme l'un des premiers à avoir théorisé et mis en œuvre la bonne gouvernance au Sénégal au 18e siècle.
Intitulé ''Ceerno Sileymaani Baal, Fondateur de l'Almaamiyat (1776-1890)", ce livre édité par les Presses universitaires de Dakar (PUD), vise à faire davantage connaître à la nouvelle génération les écrits de cette figure historique à l'origine de la Révolution tooroodo. Celle-ci consistait en un mouvement de réforme islamique qui consacra la création d'un État théocratique fondé sur un idéal de justice.

Selon l'auteur Ceerno Sileymani Baal fut un érudit et un homme d'Etat qui "a mis en œuvre ce qu'il a théorisé (...), il a crée une forme d'Etat qui n'existait pas avant, ni en Europe, ni en Occident", dont les citoyens votaient et avaient un ''droit de regard sur tout".

"On parle beaucoup de Tombouctou (Mali)'' du point de vue surtout de la production, en raison d'une "forte concentration de manuscrits", "mais dans la sous région du Fouta Toro et du Fouta Djallon (…), la concentration des hommes de savoir était beaucoup plus forte et c'est ce qui a fait rayonner le Fouta", a déclaré Mamadou Youry Sall lors d'une cérémonie de dédicace.

Le professeur Babacar Diop dit Buuba du département des Langues et Civilisations anciennes de l’UCAD, préfacier du livre, était présent à cette cérémonie, ainsi que le professeur Iba Der Thiam, coordonnateur général du projet d’écriture de l'Histoire générale du Sénégal, entre autres personnalités.

Mamadou Youry Sall a rappelé que Ceerno Sileymaani Baal avait libéré le Fouta de la domination des maures et de l'esclavage en partant des principes démocratiques et de bonne gouvernance.

"Ce qui m’a motivé, c'est de dire que ce personnage devait être connu (...), j'ai donc pensé a la nouvelle génération, lycéens et collégiens, en produisant ce livre de 70 pages", a dit le chercheur, mathématicien de formation.

Les écrits de Ceerno Sileymaani Baal sont en langue pulaar mais en caractère arabe, preuve que la société africaine n'est pas seulement qu'une société orale, signale l'auteur.

"Nous avons écrit comme les autres, il faut savoir que nous avons emprunté les caractères dits arabes pour écrire nos langues, pulaar, soninké et wolof depuis le 15e siècle et c'est au même moment que les Français ont emprunté les caractères latins pour écrire leur langue", a-t-il déclaré.

Mamadou Youry Sall a fait état d'une "rupture" intervenue dans la chaîne de production et de transmission du savoir dans le système éducatif sénégalais.

"La première écriture que nous avions, était en caractère arabe. Il est vrai que c'est de bonne guerre, la colonisation l'a combattue en la transformant en caractère latin. Nos langues sont écartées, ceux qui accédaient aux caractères arabes sont largués, donc cette rupture a fait que notre système éducatif prépare les gens à accéder aux documents en caractère latin", a-t-il relevé.

D'après le chercheur, "les autres documents qui conservent notre production avant la colonisation et même pendant la colonisation ne sont pas bien étudiés parce que ceux qui sont des produits du système éducatif actuel n'ont pas assez d'outils pour y accéder''.

"On parle de la révolution de 1789 ou de celle des Etats Unis mais on ne parle pas de notre révolution, car les documents qui parlent de cela ont été écrits en caractère arabe. Donc, on a un peu biaisé notre formation en nous privant des moyens qui nous permettent d'accéder à notre production historique", a-t-il fait valoir.

Pour Mamadou Youry Sall, "le seul moyen de se rattraper, c'est faire en sorte que la langue arabe soit apprise au département d'histoire, en même temps que les caractères latins. Cela pourrait permettre d'outiller la nouvelle génération d'historiens" en leur permettant d'accéder à toutes les sources de l'histoire du Sénégal.
MF/BK

mardi 13 janvier 2015

L'IPD inscrit Matam dans le PSE

L'IPD inscrit Matam dans le PSE La région de Matam a reçu ce dimanche des dirigeants politiques dans le cadre d’une activité culturelle pour remercier le responsable politique Mamadou Mangane. Ce dernier est le coordonnateur de l’initiative pour une Politique de Développement (IPD) dans la région de Matam. Les habitants de Tiguéré dans ladite zone, ont reçu des  pirogues pour "leur faciliter la traversée du fleuve qui constituait un réel problème". 
Ainsi, dans la culture des Thioubalo,  une course de pirogue appelée « fifiré », s'est tenue en guise de remerciement et de bienvenue. La cérémonie riche en couleurs, a eu lieu ce dimanche à Matam.  Le président de l’IPD, Ibrahima Abou Nguett, fait le tour du Sénégal afin de s’imprégner des problèmes des populations du pays. Ce, pour trouver des solutions dans le but de sortir le Sénégal des difficultés et de le  poser sur les rails de l’émergence. « Le Sénégal émergent est une vision qu’on a déjà bâtie depuis 2011, dans le cadre de Macky 2012, aujourd’hui le président tente de l’appliquer. Nous lui en sommes reconnaissants mais nous pensons qu’il faut aller plus loin dans le cadre de la préparation de mesures incitatives», a-t-il soutenu. 


Selon lui, leur présence à Matam s’explique par le fait que  le représentant régionale Mamadou Mangane qui depuis longtemps, est en train de faire des actions de développement dans cette localité, des actions sociales pour apporter son aide aux populations afin d’amoindrir les difficultés. Dans ce contexte, i« nous nous inscrivons en droite ligne par rapport à cela dans la mesure où nous faisons de la politique de développement", indique-t-il. Pour lui, il s’agit de faire en sorte que les populations soient impliquées sachant ce qu’elles veulent pour travailler à leur propre développement. 


«Nous sommes là pour appuyer pour leur donner les possibilités de sortir des difficultés » conclut-il.  La cérémonie a vu la présence du 2éme adjoint au maire de Ourossogui, Ousmane sy,  l’adjoint spécial au Maire, Amadou Youba Sall qui a, lui aussi magnifié l’action qui selon lui, participe à l’émergence du pays. 
 

Ndèye Coumba FALL

PressAfrik

vendredi 9 janvier 2015

Riz de la vallée : le prix au producteur fixé à 120 francs

Ndiaye (Dagana), 8 jan (APS) Le prix au producteur du riz paddy de l’hivernage a été fixé à 120 francs, à l’issue de négociations qui ont réuni, jeudi, les différents acteurs de la filière notamment les agriculteurs et les riziers avec comme facilitateurs les responsables de la Société d'aménagement des terres du Delta et de la Falémé (SAED) et du ministère du Commerce.
Cette occasion a été saisie par le président du Comité interprofessionnel du riz, Saliou Sarr, pour lancer un appel aux autorités afin de trouver une solution à la mévente du riz, condition, selon lui, pour une bonne campagne de contre-saison.

M. Sarra affirmé que ‘’les discussions ont été difficiles parce que les producteurs ont encore au travers de la gorge la mévente constatée du riz de la vallée concurrencée par le riz indien entré à un prix très bas sur le territoire national’’.

‘’Finalement, vu les efforts faits l’Etat avec la dette épongée au profit des producteurs et les subventions qui leur ont été consenties, nous avons accepté ce prix de 120 francs’’, a dit M. Sarr, invitant les autorités à acheter le stock à un bon prix pour les producteurs soit 240 francs le kilogramme.

''Avant d’aller en campagne, nous voulons d’abord écouler ce stock'', a déclaré Saliou Sarr qui a réaffirmé l’engagement des producteurs à atteindre l’autosuffisance en riz avec l’accompagnement des autorités étatiques.

Les producteurs ont aussi plaidé pour la mise en place rapide du fonds de commercialisation et de bons mécanismes de financement pour la contre-saison.
AMD/AD

jeudi 8 janvier 2015

Dara Halaybé 2015 : Abdoulaye Daouda Diallo annonce le début des travaux de la route Salde -Diatar


Dara Halaybé , a une fois de plus célébré la traditionnelle nuit dédiée à la naissance du prophète de l'Islam,Mahomet (Paix et salue sur lui) ce samedi 03 janvier 2015.

Ce fut une nuit teinte de spiritualité ,où de nombreux talibés venus de tous les coins du Fouta ont ,de zéro heure à l'aube naissante ,rivalisé d'ardeur et de voix,à travers  des chants religieux pour rendre un hommage appuyé  au fils d'Abdalah et d ' Aminata  par l'Amour de qui,Dieu créa l'Univers

Le lendemain comme de coutume le gamou ,laisse place à la Ziaara de feu Aladji Mamadou Moussa Ly le vénéré marabout raison d’être de cet événement transfrontalier qui enregistre chaque année et de plus en plus la présence de populations et d'autorités mauritaniennes tels que les maires de Boghé et du cinquième arrondissement de Nouakchott ,des gouverneurs et préfets mais aussi quelques ministres .
La cérémonie officielle ,orpheline cette année de la présence remarquée du Khalif Thierno Hamidou Ly ,empêché par une la vieillesse et une santé fragile qui a obligé ses petits frères à laisser le patriarche au repos.
Aussi revenait- il à Thierno Nourou Ly  de recevoir la délégation officielle dirigée par le ministre de l'intérieur Abdoulaye Daouda Diallo  ,en compagnie du gouverneur de Saint Louis ,du préfet de Podor , du sous préfet de Gamadji , des maires de Dodel Mamadou Bachir Sall, de Ndioum Cheikh Oumar Hanne, de Demette Abdoulaye Elimane Dia ,de Madina Ndiathbé Demba Ba .

Avant de se rendre à la cérémonie , le Ministre de l'intérieur a procédé à la pose de la première pierre de ce qui  sera la futur maison de Aladji Mamadou Moussa Ly de la maison ,une construction prévue pour durer 08 mois et qui sera le sanctuaire qui accueillera  désormais le gamou à partir de l'an prochain.
Il concrétise ainsi la promesse du chef de l'Etat de venir en aide aux familles religieuses de tout le pays
La cérémonie officielle sera marquée par l'annonce par le ministre de l'intérieur du début des travaux de construction de la route nationale 40 ,qui s’étendra sur le long de l’Île à Morfil ,reliant Saldé à Diatar.Abdoulaye Daouda Diallo assure même que le dossier d'appel d'offre est disponible dans le "Soleil" du 03 janvier 2015 et les travaux débuteraient probablement en mars

ADAMA GAYE

mardi 6 janvier 2015

Baaba Mall , prié de chanter le prophète par le Khalif Madani Tall

Baaba Maal a du pain sur la planche. Le khalif de la famille Omarienne lui a demandé solennellement de chanter le Prophète Mouhamed (PSL). Thierno Madani Mountaga Tall qui présidait le Mawlid (Gamou) à la mosquée Omarienne de Dakar ne s’est arrêté là. 

Selon le guide religieux toucouleur, Baaba Maal ne devra compter que sur sa voix (les instruments de musique ne seront pas nécessaires) pour faire les éloges du Sceau des envoyés de Dieu. Une requête à laquelle Baaba Maal entend bien donner une suite favorable d’autant plus qu’il a dans le passé eu à jouer aux louangeurs de Mouhamed (Psl) et de Cheikh Oumar Foutiyou Tall (RTA). 

Toutefois, le roi du Yeela s’est empressé, selon l’Obs de solliciter l’aide des fidèles qui pourraient lui filer des tuyaux pour l’inspirer. Baaba Maal a profité de l’occasion pour remercier le Khalif qui était à son chevet lors des obsèques de son fils, Oumar Maal.