jeudi 18 décembre 2014

Concours douanes 2015

1 Disponible sur www.douanes.sn
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 256 /DGD/COORD/DF/BRFI
Un Peuple – Un But – Une Foi
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MINISTERE DE L’ECONOMIE Dakar, le 16 décembre 2014
DES FINANCES ET DU PLAN
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DIRECTION GENERALE DES DOUANES
DIVISION DE LA FORMATION
AVIS DE CONCOURS
Conformément à l’arrêté n°18340/MEFP/MDB/DGD/DF du 15 décembre 2014 portant ouverture des concours directs et professionnels d’entrée à l’Ecole des Douanes années 2014/2015, et à la lettre n°1276/MEFP du 16 décembre 2014 portant dispense d’âge pour les concours directs d’entrée à l’Ecole des Douanes 2014/2015, les concours directs d’entrée à l’Ecole des Douanes, sections Préposés, Agents de constatation et Agents brevetés, Contrôleurs et sous-officiers et au titre des emplois réservés, ainsi que les concours professionnels des Agents de constatation et Agents brevetés, des Contrôleurs et sous-officiers des douanes sont ouverts.
I. NOMBRE DE PLACES ET CONDITIONS A REMPLIR
A. Nombre de places mises en compétition
CONCOURS DIRECTS
CONCOURS PROFESSIONNELS

B. Conditions à remplir
Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
1- être de nationalité sénégalaise ;
2- jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
3- conditions d’âge : voir tableau infra ;
4- avoir une taille d’au moins 1, 65 m pour les hommes et 1, 60 m pour les filles ;
5- avoir une acuité visuelle au moins égale à 15/10ème pour les yeux sans verres de correction ;
6- être indemne de toute affection handicapante pour l’exercice de la profession d’agent des Douanes ;
7- s’acquitter des frais d’inscription non remboursables fixés cinq mille deux cent (5.200) francs CFA (dont 200 F de droits timbre) auprès de la Société générale de Banques au Sénégal (SGBS) compte n° 01005.2200.060.905/0 RIB 75.
Le versement peut être effectué dans n’importe quelle agence du réseau de la SGBS.
Les dossiers de candidature seront déposés :
- à l’Ecole des Douanes, pour les candidats aux concours directs et professionnels ;
- sous couvert de l’Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre (O.N.A.C), pour les candidats aux concours des emplois réservés.

II. COMPOSITION DU DOSSIER
A. Concours directs
1- une fiche de renseignement dûment remplie, disponible à l’Ecole des Douanes ou sur www.douanes.sn ;
2- une demande manuscrite adressée au Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget sur papier libre, datée et signée avec les nom, prénom (s), date et lieu de naissance du candidat ;
3- une copie certifiée conforme du diplôme du baccalauréat pour les Contrôleurs et sous-officiers, du Brevet de fin d’Etudes moyennes (BFEM) pour les candidats Agents de constatation et les Agents brevetés, du Certificat de Fin d’Etudes élémentaires (CFEE) pour les Préposés ; pour les candidats ayant obtenu le BFEM ou le CFEE à compter de l’année 2010, une attestation certifiée conforme peut être admise provisoirement ;
4- une copie du certificat de nationalité sénégalaise légalisée au Tribunal ;
5- une copie certifiée conforme de la carte nationale d’identité ;
6- un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
7- un état signalétique et des services militaires pour les candidats ayant été sous les drapeaux (préposés, agents brevetés et Sous-officiers) ;
8- un certificat de bonne conduite pour les candidats qui ont été sous les drapeaux ;
9- un certificat de visite et de contre-visite dûment établi et datant de moins de trois (03) mois. Ledit certificat doit préciser que le candidat est de constitution robuste et a été reconnu apte à un service de jour comme de nuit, qu’il est indemne de toute affection handicapante pour l’exercice de la profession d’agent des douanes, qu’il a une taille de 1,65 m au moins pour les hommes et de 1,60 m au moins pour les femmes et qu’il a une acuité visuelle d’au moins 15/10ème pour les deux yeux sans verres de correction ;
10- une enveloppe de format A 4 portant un timbre de cinq cent (500) francs CFA, ainsi que l’adresse exacte et le numéro de téléphone du candidat ;
11- l’original et une copie du reçu de paiement des frais d’inscription à la banque SGBS s’élevant à cinq mille (5.000) francs CFA.
B. Concours au titre des emplois réservés
1- une fiche de renseignement dûment remplie, disponible à l’Ecole des Douanes ou sur www.douanes.sn ;
2- une demande manuscrite adressée au Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, sur papier libre, datée et signée par le candidat ;
3- une copie certifiée conforme du diplôme requis : CFEE ou BFEM ;
4- un état signalétique et des services militaires ;
5- une autorisation expresse de l’autorité hiérarchique compétente dont ils relèvent pour tous les candidats sous les drapeaux ;
6- un certificat de bonne conduite pour les candidats qui ne sont plus sous les drapeaux;
7- un certificat de présence au corps pour les militaires en activité ;
8- une copie du certificat de nationalité sénégalaise légalisée au Tribunal ;
9- une copie certifiée conforme de la carte nationale d’identité ;
10- un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
4 Disponible sur www.douanes.sn
11- une copie du diplôme attestant de la qualification professionnelle du candidat ;
12- un certificat de visite et de contre-visite dûment établi et datant de moins de trois (03) mois. Ledit certificat doit préciser que le candidat est de constitution robuste et qu’il a été reconnu apte à un service de jour comme de nuit, qu’il est indemne de toute affection handicapante pour l’exercice de la profession d’agent des douanes, qu’il a une taille de 1, 65 m pour les hommes et 1, 60 m pour les femmes au moins et qu’il a une acuité visuelle d’au moins 15/10ème pour les deux yeux sans verres de correction ;
13- une enveloppe de format A 4 portant un timbre de cinq cent (500) francs CFA, ainsi que l’adresse exacte et le numéro de téléphone du candidat ;
14- un original et une copie du reçu de paiement des frais d’inscription à la banque SGBS s’élevant à cinq mille (5.000) francs CFA.
C. Concours professionnels
1- une fiche de renseignement dûment remplie, disponible à l’Ecole des Douanes ou sur www.douanes.sn ;
2- une photo d’identité récente, en uniforme, portant au verso les nom, prénom(s), date et lieu de naissance du candidat ;
3- une demande manuscrite adressée au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, sous couvert de la voie hiérarchique ;
4- une autorisation administrative, signée par le Directeur du Personnel et de la Logistique, mentionnant le grade, le numéro de matricule et l’ancienneté dans la fonction ;
5- l’acte de nomination dans la hiérarchie immédiatement inférieure ;
6- une enveloppe de format A 4 portant un timbre de cinq cent (500) francs CFA, ainsi que l’adresse exacte et le numéro de téléphone du candidat ;
7- un original et une copie du reçu de paiement des frais d’inscription à la banque SGBS s’élevant à cinq mille (5.000) francs CFA.

Pour plus d'informations voir le site www.douanes.sn

mercredi 17 décembre 2014

Festival de Thilogne : La culture sera au service du développement local

Du 26 au 28 décembre se tiendra la 9e édition du Festival de Thilogne. C’est autour de la thématique «Apport et implication des jeunes issus de l’immigration dans le développement de leur localité d’origine» que les organisateurs comptent animer ce rendez-vous culturel.
Festival de Thilogne : La culture sera au service du développement localLa 9ème édition du Festival de Thilogne va se dérouler du 26 au 28 décembre prochains. Cette manifestation culturelle qui se déroule tous les deux ans dans cette localité qui se trouve dans la région de Matam porte cette année sur le thème «Apport et implication des jeunes issus de l’immigration dans le développement de leur localité d’origine». Dans un communiqué parvenu au journal Le Quotidien, les promoteurs de cette manifestation expliquent que le Festival de Thilogne «est un moment fort de communion entre la diaspora, les résidents et les partenaires autour de manifestations culturelles (ballets, chants et danses, théâtre, musique), lutte traditionnelle et des réflexions sur le développement durable». Dans le même document, l’on informe que «le choix porté sur le thème de cette édition vise à placer les jeunes issus de l’immigration au cœur des activités du festival». «Ainsi, au-delà de cette édition, le festival constituera désormais une occasion de rencontre entre ces jeunes et ceux qu’ils trouveront sur place. A travers un forum, un espace de concertation sera créé parallèlement au déroulement des activités d’animation culturelle», a-t-on fait savoir.
D’après les organisateurs, «au sortir de ce forum, des résolutions seront prises pour permettre une collaboration permanente entre les jeunes émigrés et les jeunes autochtones, animée à travers les associations de développement existants». «Ce qui signifie que la thématique choisie cette année est un prétexte pour inscrire les jeunes de l’émigration au centre des activités du Festival international culture et développement de Thilogne. Dans les activités, une grande partie sera consacrée à ces jeunes pour une expression culturelle individuelle et collective (prestation de jeunes talents im­migrés, théâtre de troupe d’alphabétisation, etc.)», a-t-on souligné.
Pour le programme, il est prévu durant ces trois jours, entre autres activités, une exposition des produits de l’artisanat local, d’un forum autour du thème retenu, des consultations foraines pour le dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle, un don de sang, des activités de prévention du paludisme (assainissement du milieu, destruction des gîtes larvaires, distribution de moustiquaires imprégnées). Côté animation, l’on annonce des concerts avec des groupes de rap et des artistes comme Baba Maal et Malick Pathé Sow.

vendredi 5 décembre 2014

L’homme d’état et « l’homme des tares »

Abdou tout court ou suivi de Laye, le téléfilm pourrait être titré Diouf - Wade,  le duel mortel de frères  siamoises indissociables, deux personnages inséparables pour conter de l’histoire du Sénégal moderne.
 De 1974 date de création du parti démocratique sénégalais (PDS) au sommet de la francophonie qui vient de baisser les rideaux ; les sénégalais ont été les spectateurs d’un feuilleton vieux de 40 ans sous fond de rivalité, d’antagonisme, et d’inimitiés cordiales.
Oui les rideaux viennent de baisser sur le sommet réussi au passage de la francophonie, mais aussi il en est  de même et en même temps de la carrière politique  d’  Abdou Diouf.
Chacun des présidents venus répondre à l’appel de langue française a souhaité, désiré et convoité le privilège et  l’insigne honneur de devenir le major d’homme qui ouvrirait la grande porte de sortie de l’histoire pour ce Monsieur hors du commun.
Des plus jeunes comme Ibrahima Boubacar Keita au discours plein de solennités africaine avec des passages du genre « grand frère Abdou, vous êtes une référence pour nous tous », ou de  Joseph Kabila tout aussi inspiré que catégorique quand il décrète  « On ne remplace pas Abdou Diouf, on le succède » repris plus tard dans le premier discours justement du successeur de son excellence, la canadienne  Mickaël Jean, en passant par le vieux Paul  Biya et même le grand chef blanc ;qui  reconnait que  Abdou Diouf  « est homme sage et que cela n’a rien à voir avec l’âge  » qu’il est « un homme d’expérience et cela n’a rien avoir avec ses années passés dans l’administration.. » tous s’honoraient de participer à ériger et aménager ce grand boulevard que l’homme de la discrète Elisabeth doit prendre pour un repos bien mérité après plus d’une soixantaine d’années de  bons et loyaux service auprès de ses concitoyens .
C’est un Abdou Diouf  « littéralement foudroyé dans le bon sens  » selon ces propres termes définitivement entré dans le panthéon  de l’histoire glorieuse du Sénégal moderne, un salon d’honneur malheureusement peu fréquenté par des hommes politiques.
Un vrai  signe  du destin puisse que c’est  cet homme  «  né un certain mardi 11 décembre 1961  dans le cercle de Fatick » le  jour ou lui  Diouf , prenait à Kaolack ses fonctions de gouverneur de la région du Sine Saloum ,c’est celui-là lui-même devenu quatrième président du Sénégal  qui vient  pour le dernier acte de sa vie public, écrire en lettre d’or son nom sur la plaque d’inauguration du centre internationale de conférence de  Abdou Diouf(CICAD) de Diamniadio.
Vives émotions quand les deux Présidents Sénégalais s’échangeaient devant un parterre de tyrans et de dictateurs dans la tête de qui trotte encore  le désir devenu suicidaire de nos jour de modifier la constitution pour s’agripper encore au pouvoir, Macky et son ainé exposent et dégustent  les judicieux  fruits d’une vraie démocratie  de l’Afrique subsaharienne, enclenché par la  mise en place par Senghor du multipartisme dès les années 70, alors que  plusieurs années après le parti unique   est resté à la mode partout en Afrique .
Un multipartisme et une démocratie  confirmait par la première alternance de 2000 rendu possible par les félicitations du président Diouf à son challenger d’antan.
C’est un fait à ne pas nier, à un certain moment, quelque part dans la salle, la république du Sénégal a ravi la vedette à toute la francophonie. Macky Sall et Abdou Diouf ont hypnotisés et plongés l’assistance dans l’un de ces jours de bonheurs immenses et inoubliables quand tout  simplement la fierté d’être sénégalais ne trouve pas mot dans le dictionnaire pour l’illustrer.  
Ce sont ces jours, ou une overdose d’émotion abat notre cerveau, corrompt  nos yeux qu’elle remplit de sensations fortes   traduite en liquide sous forme de larmes parfois de joie, parfois de peine collective : comme ces moments de liesses folles durant  la coupe du monde 2002 ; ou de tristesse intense quand le peuple reconnaissant joue avec Jules François Bocandé son dernier match à Demba Diop.
Ce sont ces instants ou  à un pas du chaos un certain 23 juin les sénégalais réformistes  comme défenseurs de la constitution se sont vues rappelés à l’ordre par la voix mythique et mystérieuse du patriarche Sérigne Abdoul Aziz Sy : les morts ne sont  guère  morts, ils sont dans les bandes passantes des cassettes vidéos pour parler à leur progéniture aux temps opportuns.
Oui « Diouf is back » et comme le jour d’un certain 19 mars 2000, il a  repris  le stylo, écrit à nouveau en lettre de noblesse, avec toute l’éloquence et l’élégance requise une nouvelle page de l’épopée du Sénégal. 
C’est encore la grande dernière prouesse  de l’homme Abdou Diouf, géant aussi bien par la  taille que  par l’œuvre pour amener le peuple sénégalais à oublier les douloureuses années d’ajustements structurels passées en sa compagnie.
A cet instant précis, quand le peuple rendait un  hommage appuyé à Abdou, Laye son adversaire et rival de toujours à lui préférer profaner son statut d’ancien  président dans les immondices,  d’une  place de l’obélisque encore fertile et luxuriante du sang du héros du 23 juin Mamadou Diop. Cet  homme pieux, ce muézin qui a fait son dernier appel à la prière  sur cette place mythique avant d’être littéralement  broyer par un « dragon » de la répression d’un président décidé à transformer notre démocratie en dynastie :
Un Mamadou Diop à ne pas confondre,  avec  Decroix, dont la sympathie décroit de jour en jour dans le cœur des sénégalais depuis qu’il a mis une croix sur sa fidélité et son amitié à Landing pour rester dans les bonnes grâces de Wade, devant ainsi le symbole de toute cette race d’opportunistes et de sadiques qui n’hésitent point à abuser de l’angoisse  d’un vieux  de 90ans,malade de mégalomanie pour assouvir leur destin sournois. Un homme qu’ils ont fait commettre l’erreur de rester dans la rue au propre comme au figuré.
Et  le C.I.C.A.D était trop exigu en réalité pour le père de Sindjili, un homme qui souffrirait le martyr à   s’asseoir pour écouter l’apologie fait à des sénégalais autres que son fils et lui.
Il sera gêné et peiné  s’il se prenait au piège de  l’otage d’une cérémonie ou la communauté francophone dans sa totalité  s’est passé le mot, décidée à  immortalisé son  rival pour service rendu, alors que, lui, ancien président du Sénégal ne s’était résigner à parrainer la candidature d’Abdou Diouf qu’après être tordu la main par Jacques Chirac l’ancien président Français.
Il aurait été dans le même inconfort s’il se retrouvait devant Moussa Touré qu’il a fait perdre la présidence de la commission de  l’U.E.M.O.A au profit du malien Soumaila Cissé ou si la F.A.O avait décidé de fêter Jacques Diouf qu’il a voulu humilier en pleine tribune des nations unis. 
Le plus grand intellectuel du cap au Caire, géniteur du plus grand génie que le Sénégal n’est jamais eu : comme un bœuf pris dans l’ornière, perdu dans les labyrinthes de ses  pernicieux calculs politiciens ne parvient pas à emprunter la même porte que son rival de toujours pour  sortir de la vie public  et demeurer héros dans la mémoire collective.

Il avait  bien choisi la vitrine  francophonie, pour déclencher et faire détonner la bombe artisanale, ce cocktail Molotov fabriqué à partir de la rumeur de scandale à Arcelor Mittal, et assaisonné à la sauce Aliou Sall du nom du frère du président qui serait l’équivalent tout trouvé  du jet-setter Karim pour faire croire  aux sénégalais que leur nouveau régime fait du Wade sans Wade . Le but étant bien sûr, sur les débris, les cendres et l’affolement qu’aurait provoqué l’attentat, récupérer le fils prodigue, cet ancien  candidat malheureux à la mairie de Dakar, humilié jusque même dans son propre bureau de vote, cet homme et ses fanatiques qui croient fermement  que la prison a pu relooké et retapé  leur mentor.
Aussi par la victimisation, telle une baguette magique d’un clown de cirque qui transformerai l’arrogant chef de la génération des opportunistes concrets, en un agneau doux et sympathique dans le cœur des sénégalais, le nouveau Karim vengerait-il la défaite de Papa  et délogerai Macky Sall du palais pour devenir le cinquième président du Sénégal. Un scénario à la « prison break » réalisable que dans la tête de ceux-là  qui l’ont inventé. Car la prison ne mène pas toujours  au palais et  Karim, n’est ni Idrissa Seck, encore moins  Macky Sall.
Ceux –là étaient tous deux fils d’autrui, partis de rien et qui se sont fait des légendes et une  fois au sommet on a voulu se servir du copinage et du népotisme pour leur priver des fruits légitimes de leur sueur. Ils seront ingratement  chassés et traqués après avoir porté au pinacle leur candidat au pouvoir en tant directeur de campagne (Idrissa Seck 2000, Macky Sall 2007).
Par contre la seule compétence, le seul mérite de Karim Wade est d’être le fils de son père. L’enfant gâté de la république, à qui son père de président a offert  le ciel, la mer et nos terres. Ses caprices ont fait atterrir entre ses mains près du tiers du budget, un jet privé pour faire le tour du monde on aurait cru que le fils de Wade confondait son héritage aux finances publiques. C’est bien le  peuple qui  veut savoir jusqu’à quel niveau les deniers publiques ont été dilapidés et gaspillés.
Mais tous les sénégalais même les plus incultes ont compris que pour Me Wade seule  Karim importe, tout le reste n’est que décors et instruments pour atteindre cette finalité sans laquelle pas repos à Versailles et de pas de  paix au Sénégal.
« Macky Sall m’a combattu ma famille et moi, je le combattrai lui et sa famille avec tous les moyens possibles  », cette déclaration de Wade qui ne contient pas le mot le «  Sénégal », a le don d’être clair quant aux intentions crypto- personnelles qui animent un père décidé de sortir son fils de la prison.
Non, le Sénégal ne s’enflammera et ne périra  point juste parce que le plus « intelligent » des sénégalais et en prison pour rendre compte de sa gestion calamiteuses des ressources publiques.
Il faudra au père Wade, s’accommoder de la justice et emprunter de la patience et  la dignité  des parents d’Idrissa Seck, de Bara Tall, de Modibo Diop et tant d’autres hommes et femmes que l’actuel pensionnaire de Rebeusse, son fils, avait juré de détruire un jour.
A coup sûr, la retraite dorée qui lui avait été prédit est totalement perturbée et le risque et énorme qu’il en soit de même pour qu’une tâche noire vienne salir la page du président Wade dans le beau livre de l’histoire du Sénégal moderne. Car en réalité, il est tout aussi difficile de rentrer dans l’histoire que d’en sortir par la grande porte.
 L’homme d’Etat comme Abdou au risque de devenir  « l’homme des tares » comme Laye a l’impératif de se doter de l’intelligence du  poisson: savoir retourner  à temps opportun avec la crue ou la marée au risque  de se retrouver dans  le piège mortel de la boue une fois que les eaux se seront retirées.

Adama Gaye







jeudi 4 décembre 2014

Paris - Ibrahima Abou Nguette En Tournée Politique En Europe!

Ibrahima Abou Nguette, l'auteur de l'ouvrage : « Projet de société pour un Sénégal émergent », paru chez l'Harmattan en 2013, est, depuis dix jours, en tournée européenne. M. Nguette, leader du parti Initiative pour une politique de développement  (IPD), a fait le tour des foyers, à Paris,  pour expliquer aux Sénégalais de l'extérieur sa vision politique pour un Sénégal émergent.
De Lyon à Paris, ses compatriotes émigrés en France ont très vite compris sa vision politique pour le Sénégal. 
Le samedi 29 novembre, au  foyer Chevaleret, dans le 13earrondissement de Paris, il a rencontré un grand nombre de ses sympathisants. Ainsi, Ibrahima Abou Nguette a pu mobiliser beaucoup de Sénégalais, malgré les mauvaises conditions météorologiques. Pendant cette réunion politique, il a refusé de parler du plagiat dont son livre a fait l’objet. En effet, nombre de Sénégalais disent que le Projet d’un Sénégal émergent (PSE) est une copie de son ouvrage. Il a estimé que le développement du Sénégal était plus important que les polémiques sur des détails.
Le leader du parti IPD, membre de la coalition Macky 2012, compte,  de temps en temps, sillonner le monde à la rencontre de la diaspora sénégalaise, dans le but d’échanger sur son expérience en matière de politique de développement, en suivant une démarche pédagogique et objective. Ce faisant, il veut montrer les voies et les solutions pour le développement du Sénégal.
Ibrahima Abou  Nguette a indiqué, pendant la rencontre de la capitale française, qu'il n'était pas en terrain inconnu, puisque cet ingénieur polytechnicien a obtenu son Certificat d'évaluation économique des projets à l'école des Ponts et Chaussées de Paris.