samedi 29 novembre 2014

Nécrologie : Demba Dia "Rock Mblakh " n'est plus

 Demba  Dia "Rock Mbalakh" s'est eteint. Hospitalisé dès suite d'une maladie ,sa famille a  annoncé son décès hier nuit à Paris .  Demba Dia est cet artiste origine de Thilogne qui a marqué de son empreinte la musique du Sénégal au début des années 90 avec son album "rock Mblakh" qui sera à jamais confondu à son nom.
Il a été aussi candidat malheureux à la mairie de parcelles aux locales de 2009

vendredi 28 novembre 2014

Le nouveau Code retourne à l’Assemblée nationale en 2015 : 14 compétences transférées aux collectivités locales

Une vieille doléance des élus locaux sera satisfaite sous peu si le nouveau Code général des collectivités locales est adopté par les députés. Cinq nouvelles compétences transférées s’ajouteront aux neuf et le Pôle-territoire fait son entrée. Les officiers d’état civil verront également leurs indemnités de 5000 Cfa grimper à 30 000 ou 60 000 F.
5 nouvelles compétences ajoutéesLa Code général des collectivités locales va repasser à l’Assemblée nationale en 2015 comme prévu par le gouvernement. Ce texte dont Le Quotidien détient copie va compter 335 articles contre 332 pour la première version adoptée en 2013 sous le régime de l’Acte 3 de la décentralisation. Les collectivités locales vont voir une vieille doléance résolue. Il s’agit de l’augmentation des compétences transférées que sont l’Agriculture, l’Elevage et la production animale, la Pêche, le Tourisme et l’Hydrau­lique. Ces domaines viennent s’ajouter aux neuf qui étaient transférées aux collectivités locales depuis 1996 : Domaines, ­Environ­nement et gestion des ressources naturelles, Santé, population et action sociale, Jeunesse, sports et loisirs, Culture, Education, alphabétisation, promotion des langues nationales et formation professionnelle, Planification, Aménage­ment du territoire, Urbanisme et habitat, Assainissement.
Les prérogatives du Pôle-territoire
L’autre nouveauté dans ce Code général des collectivités qui sera retourné aux députés, c’est le pôle territoire qui constitue le réceptacle de la territorialisation des politiques publiques pour un développement durable et le rayonnement des territoires à partir des départements. C’est un cadre fédérateur du système socio-économique qui s’appuie sur ses forces internes (attractivité, dynamisme local, ressources, coopération, compétitivité, structure de l’économie). Il a pour vocation de fédérer et de mobiliser les acteurs territoriaux autour de la définition, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation de «projets de territoires» afin de propulser une croissance et un dynamisme économiques porteurs de richesses. De plus la vocation du pôle est de contribuer à la réduction des disparités et au développement harmonieux et durable du territoire national. Le développement économique local nécessite le transfert aux collectivités locales de compétences dans les domaines économiques comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’hydraulique/assainissement, le  tourisme, etc. Le Pôle qui regroupe plusieurs régions va se charger de la planification, de l’élaboration des projets de territoires intégrés, de la mutualisation des moyens, de l’accompagnement  technique dans l’appui à la maîtrise d’ouvrage (solidarité), du suivi évaluation. Mais c’est  l’Etat qui définit la politique et les orientations, cherche les moyens de financement du développement,  fixe la règlementation et met en place un dispositif de contrôle et de suivi en articulation avec les territoires. Le Pôle-territoire constitue l’échelon de coordination et de mise en œuvre de la territorialisation des politiques publiques pour un développement durable des territoires. Un décret en fixe la dénomination, situe le siège et fixe le ressort. Le Conseil du Pôle-territoire délibère sur les affaires dont il est saisi. Dans ses compétences, le pôle-territoire conçoit la programmation et la mise en œuvre des projets de territoires communs aux collectivités locales et comprend le Conseil d’administration, organe délibérant, et le président du Conseil d’administration, organe exécutif.
Création de l’Agence territoriale de développement
Le futur Code général des collectivités locales mettra, à côté, du Pôle-territoire, l’Agence territoriale de développement (Atd) et le Fonds d’émergence des territoires (Fet). Ce fonds prendra en charge les incidences financières de la territorialisation des politiques publics, la compensation des incidences financières des décisions politiques de l’Etat sur les recettes fiscales des collectivités locales (suite aux mesures  d’exonération, notamment) la péréquation pour lutter contre les disparités entre collectivités locales et pour instaurer un développement harmonieux et solidaire du territoire national. Un décret précise les modalités d’alimentation et de répartition du Fet. En outre, pour chaque collectivité locale, il est prévu un organe consultatif dénommé Cadre de concertation et qui comprend quatre membres du Conseil de la collectivité locale, un représentant des travailleurs des collectivités locales, deux représentants de la société civile locale, deux représentants du secteur privé local, trois représentants des organisations de jeunesse et trois représentantes des associations de femmes.
Hausse des indemnités des officiers d’état civil
Les indemnités des officiers d’état civil qui étaient de 5000 francs seront revues à la hausse et fixées par délibération du Conseil municipal. Le Code prévoit un montant compris entre 30 000 et 60 000 FCfa qui ne peut être cumulé avec l’indemnité de fonction, de sujétion ou de représentation. Enfin, les critères de répartition du Fonds de dotation de la décentralisation sont aussi fixés.
badiallo@lequotidien.sn
Correspondant 

jeudi 27 novembre 2014

Route Linguère-Matam: Les chauffeurs et les restaurateurs se frottent les mains

La route Linguère-Matam, une vieille doléance des populations du ferlo du Djolof,  réceptionnée en mai 2013, est d’un apport économique important pour les régions de Louga et Matam.

La réalisation de cette route permettra aux populations de la région de Matam de rogner 200 km sur le trajet Dakar-Matam. Un gain de temps et une réduction du coût du voyage non négligeable. Via Saint-Louis, la distance Dakar-Matam est de 700 km environs, contre 500 kilomètres si l’on passe par le route Linguère-Matam.

Contrairement aux années précédentes, l’ambiance se fait sentir sur cette route  à quelques jours du Magal de Touba. Chaque jour, depuis sa réalisation, des dizaines de voitures de toutes marques empruntent ce tronçon dont la route est toute neuve et bien faite. Alassane Niang, un chauffeur très à l’aise avec  son volant,  laisse entendre allègrement : «Jadis nous passions par Saint-Louis pour nous rendre à Dakar. Ce qui nous faisait perdre des centaines de kilomètres, des heures, sans compter la consommation énorme en carburant».

Sur la même longueur d’onde, un chauffeur de minicar visiblement épuisé, Bouna Diop, soutient que «cette route flambant neuve épargne nos vieilles carcasses moribondes des «nids d’autruche» et d’une consommation énorme de carburant». Il se désole du manque criard de restaurants à Linguère qui pousse souvent les passagers à recourir aux sandwichs ou aux biscuits pour tromper leur faim au cours des longs trajets.



Ngouille Seck,   trouvée  dans son restaurant, l’air satisfaite, confie : «La réalisation de cette route arrange les restaurateurs de Linguère. Nos chiffres d’affaires ont augmenté, contrairement aux temps des enclavements. Les recettes journalières sont passées du simple au double, de vingt mille à quarante mille de nos francs».

mardi 25 novembre 2014

Mboumba : Les élèves durcissent leur mouvement d’humeur

Route barrée, pneus brûlés, jets de pierres c’est le spectacle auquel vous aurez droit si jamais vous décider de passer sur la nationale 2 à hauteur de Mboumba. Et oui, les élèves de cet établissement ne décolèrent pas contre la non mise en service  d’un professeur de philosophie depuis deux ans pour les candidats au bac.
Si par le passé ils s’étaient résolus à cotiser pour se payer les services d’un étudiant en sociologie pour faire office de professeur de philosophie, les élèves se disent déterminés cette fois-ci dans le combat pour réparer l’injustice définitivement avec l’affectation au lycée d’un spécialiste de cette matière.
Selon eux, « il n’y a point d’égalité de chance au Bac si certains se retrouvent avec une abondance de professeurs et d’autre avec rien »
Aussi ont-ils décrétés 72 heures de grève renouvelable si d’ici là un professeur de philosophie n’est pas sur les lieux. A noter que le risque de contamination et énorme si l’on sait que les lycées voisins comme Aéré Lao ,Madina Ndiathbé, Goléré et Pété se trouvent dans la même situation.



Adama Gaye 

Thioubalel : l’Ombre de feu Djiby Sall a plané sur les journées culturelles TOSTAN


Les journées culturelles de TOSTAN section Thioubalel Lao ont vécu avec beaucoup d’émotion.

Dédiées à feu Djiby Sall et placées sous le parrainage de Pathé Nouma Diop  son ami de toujours, ces journées ont donné l’occasion de revenir sur le parcours glorieux de l’illustre disparu .L’homme de culture était fortement impliqué dans la promotion et la défense de la langue Pulaar. Djiby Sall était avant tout un grand patriote selon son ami de parrain et il était particulièrement attaché à son village Thioubalel.
Le parrain a offert à l’association un GPR et une somme de 100 000 francs (cent mille)
Toute la crème de la commune de mairie était sur les lieux pour assister à la cérémonie : le maire Aboubackry Sow, son adjoint Dr Yero Hameth Diallo, M Mamadou Birane Watt, les notables et autorités religieuses.


Abou Diallo

dimanche 16 novembre 2014

Education : Le Lycée de Mboumba en grève

Les élèves du lycée de Mboumba ont déclenché un mouvement d'humeur pour protester contre la non affectation d'un professeur de philosophie

Si les élèves de terminale de la dernière année scolaire s'étaient résolus à cotiser mensuellement pour payer un salaire  afin de s'attacher les services d'un étudiant en sociologie pour faire office de professeur de philosophie,ceux de cette année ne comptent pas reprendre les cours tant que l' Etat , garant de par la constitution de l’éducation nationale ne s'acquitte pas correctement de son devoir

Les mêmes symptômes causant souvent les mêmes effets le   risque de contamination reste  bien évident si l'on sait que pour un total d'une quinzaine de lycée du département ,seul 4 établissements disposent de professeurs dans cette matière.

Avec un coefficient de 6 en L2 de 4 en L' et de 2 en S les élèves ne sont pas prêt à prendre le risque d'affronter le BAC sans disposer de professeur de philosophie. Une solution urgente doit être trouvé de peur de saper la stabilité de l’école dans le département.


jeudi 13 novembre 2014

Podor : Le lourd déficit en Professeur de philosophie dans tout le département inquiète pour le BAC

Les professeurs de philosophie sont devenus une denrée  extrêmement rare dans les lycées du département de Podor.
Avec un coefficient au BAC  de 6 en série  L2 ,4 en L' et 2 en série S la nom disponibilité de professeurs de cette discipline fondamentale inquiète les élèves et indispose l'administration des lycées.

 C'est à se demander comment l'Etat peut-il se permettre d'exiger de la qualité et des résultats si les écoles sont ,depuis 2 ans abandonnées à leur propre sort:

  • Suppression des lignes de crédits allouées au budgets des collèges et lycées qui permettaient de subvenir aux besoins en consommable bureau et matériels didactiques.
  • Manque de table-banc obligeant les écoles de tirer une partie importante des inscriptions pour le rafistolage de ces outils sans lesquels aucun cours ne peut démarrer 
  • les abris provisoires ,la création  tout azimut de lycées sans locaux obligeant ses derniers à être hébergé  par des collèges provoquant un déficit sans précédent de salles de classes ont eu comme corollaire une sérieuse menace du respect du quantum horaire.
Les proviseurs de lycées sentant être sacrifiés pour  devenir les futurs  responsables des échecs programmés au BAC s'obligent à puiser encore dans les maigres ressources des inscriptions pour motiver le seul professeur de la zone qui assure le strict minimum pour plus de 4 écoles.

Outre le déficit même en professeur que pose de manière récurrente  cette matière ,la population scolaire commence aussi à se poser la question de l'opportunité même de l'apprentissage de la philosophie à l'école.

En effet ,durant son cursus scolaire , 98%des élèves et  étudiants ne croisent la philosophie qu'en classe de terminal. Il serait alors judicieux de généraliser cette matière à partir de la seconde ou tout bonnement de la supprimer.

Adama Gaye


mercredi 12 novembre 2014

VERDICT DE L’AFFAIRE DE FANAYE : Les accusés prennent 5 ans de travaux forcés

 VERDICT DE L’AFFAIRE DE FANAYE : Les accusés prennent 5 ans de travaux forcésAprès des années d’attente, l’affaire de Fanaye a  été jugée hier à la cour d’Assises de Saint-Louis. Pour cette dernière session,  Aboubacry Sy, Demba Seydou Sow, Alioune Mamadou Dembeyele et Seydou Nourou Thiaw  ont été jugés par contumace et la cour a décerné un  mandat d'arrêt contre  les quatre accusés. Les deux autres accusés vont purger une peine de 5 ans de prison ferme. Ils ont  été reconnus coupables d'avoir participé à un rassemblement licite ou illicite ayant causé des dommages sur les personnes ou occasionné des destructions ou des dégradations sur les biens et de coups et blessures volontaires ayant entraîné des incapacités temporaires de travail de 22 à 60 jours.  Les autres accusés sont condamnés  à 2 ans d’emprisonnement assortis de sursis. Il s’agit de Karasse Kane, Abdoulaye Ndiaye, Amadou Aly Diop alias Badara Diop, Abdou Boly Ndiaye et Oumar Hann. Le procès de cette affaire qui a fait le tour du monde a accueilli plusieurs personnes venues des localités où le meurtre de deux parmi les victimes de la journée du 26 octobre 2012 ont succombé à leur blessures. 
Pour rappel dans la journée du 26 octobre 2012, des échauffourées ont éclaté à la maison communautaire de Fanaye. Plusieurs assaillants armés de coupe-coupe, de gourdins et de pierres attaquent certains membres du conseil rural et des chefs de villages venus assistés à la réunion avec ordre du jour, l’élaboration et l’orientation
  du budget 2011-2012. La rencontre  convoquée par le président du conseil Rural de Karasse Kane va terminer dans le deuil.  Deux parmi les victimes  ont succombé à leurs blessures par armes à feu. Ce sont les nommés amadou Bachir Toubou et Amédine  Gaye. Les investigations des gendarmes enquêteurs et du juge d’instruction ont permis de recevoir des déclarations de témoins et de parties civiles qui ont identifié les malfrats. Ils ont été vite arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Interrogé lors de l’enquête préliminaire  et devant les juges hier,  Salif  Kâ a déclaré avoir recruté une quarantaine de jeunes avec l’aide du Président de la communauté Rurale  de Karasse Kane pour contrecarrer les projets d’Abdoulaye Ndiaye. Il a aussi soutenu avoir par devers lui, une arme à feu  qui n’a fait qu’un tir de sommation et qui n’a touché personne. Saïdou Dia lui, pour sa part, a été appréhendé et placé sous mandat de dépôt suite à son identification trois mois après les faits. 
  

mardi 11 novembre 2014

Avec plusieurs projets en phase imminente de réalisation ,Aéré Lao donne le bon tempo de la cadence pour l'emergence


C'est dire que la commune d'Aéré lao ne fait pas partie de ces autres pessimistes qui logent le P.S.E dans la catégorie des éléphants blancs.
Et pour s'en convaincre le conseil à choisi de mettre en oeuvre tout azimut beaucoup de projets à grande incidence positive sur la qualité de la  vie des populations de cette ville célèbre entre autre, pour être le passage obligé des amateurs de la bonne viande.

  Le  conseil tenu à cet effet ce  9/11/2014 sous la présence effective du maire, directeur général de l’APIX Mountaga Sy a permis d'apprécier les audacieuses ambitions de cette jeune commune qui n'en est qu'a sa deuxième mandature .
  La rencontre a été rehaussée par la participation  de  l’adjoint au sous-préfet de Cas-Cas M Bousso, de chef de C.A.D.L M Déhibou Kane, de M SENE vétérinaire en charge de l’élevage dans la zone 
La réunion qui a enregistrée la présence de 36 conseillers sur 40 à vue   la participation de plusieurs notables ,de personnes ressources, et  a  concerné  l’ordre du jour suivant :
11-       Revue des projets

1-1-1   extension de la cuvette d’Aéré Lao
1-1-2   PRODAM
11-3   Complexe frigorifique
11-4   Hôtel de ville
11-5   Station de chargement de bétail
11-6   Abattoir
11-7   Projet ARD
11-8   Salles de classes
11-9   Centre de formation professionnelle

2         Délibérations

3         Budget 2015

4         Divers

De 9 heures à 14 heures, les conseillers ont échangé sur ses différents  thèmes. Il faut faire remarquer la méthode utilisée qui consistait à désigner un conseiller comme chef de projet pour chacune des initiatives   a beaucoup aidé quant à l’efficacité et l' efficience apporté à l’exécution des différents programmes ciblés. chacun des projets ,un conseiller,un chef  de projet déjà nommé depuis les réunions précédentes viendra prendre la parole pour faire le compte rendu de sa démarche.
En ce qui concerne l’extension de la cuvette la commission la commission domaniale est allée sur le terrain ciblé pour identifier les propriétaires éventuels. Tout contentieux étant levé, le conseil a délibéré 250 ha pour rajouter à la cuvette .L’aménagement du site par la SAED qui n’attendait que ce feu vert commencera  incessamment.

Le PRODAM piloté par le conseiller Moussa Talla est un programme qui consiste à aménager et cultiver 40 ha, avec la mise en place d’un forage et un arrosage par goûte à goûte .150 jeunes qui intégreront le projet seront membre à part entière de la futur société S.I.P.A qui sera créé à cet effet et seront rémunérés à hauteur de 100 à 120 mille par mois sous forme de salaires.
 Là aussi le terrain  a été déjà identifié  et affecté  pour concrétiser le projet.
Des recommandations sont faites pour que la sélection des membres se fasse dans la transparence et l’équité  à travers tous les quartiers de la ville.

  Le maire qui révèle avoir aidé 25 jeunes de la ville à accéder au travail au niveau de Dakar, avoue sa préférence pour les emplois qui seront créés au niveau local et invitent à faire bon usage des projets en cours de réalisation.

La commune bénéficie d’un complexe frigorifique, d’un  nouvel hôtel de ville, d’un centre de formation professionnel et compte construire une station  chargement de bétail et un  abattoir. L’argent devant servir d’apport personnel étant disponibles grâce au fonds de concours, les commissions chargées de trouver des terrains pour implanter ces différents projets étant  revenues très  satisfaits des lieux inspectés  c’est alors à l’unanimité  que le conseil a affecté les terrains proposés pour le démarrage effective de ces  chantiers.
Du complexe frigorifique qui permettra désormais de conserver les légumes qui seront récoltés, à la mise en œuvre de l’abattoir qui va considérablement diminuer  le vol de bétail, en passant par la formation  professionnel avec la création d’une haute expertise locale, les conseillers se réjouissent déjà de l’impact positif de leurs différents projets sur la vie de leurs mandants.

D’autant plus que dans les jours à venir de nouveaux chantiers seront ouverts, après que  la mairie a puisé 2millions 500 du fonds de concours comme apport personnel pour financer l’extension du réseau hydraulique de la ville pour une valeur totale de 25 millions de francs.

Les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas là pour les populations de la ville : pour un montant de 14 millions du même fonds de concours, 2 salles de classes seront construites à l’école 4 pour remplacer les abris provisoires  libérant ainsi  les enseignants et élèves de cet établissement  de conditions pénibles de travail.

Il était déjà 14 heures quand le maire, qui a senti la fatigue gagner son  conseil, propose de suspendre la séance et de  déclencher le processus budgétaire  2015  par un   débat d’orientation  à partir du  week-end suivant.

Il faut noter le niveau  très relevé  du conseil, avec d' anciens directeurs d’écoles tels  que le doyen Bassirou Diallo, Madaour Bèye, la présence remarquable et remarquée des maires sortant Samba Hawa Ly et Djibril Ly qui ont apporté toutes leurs expériences et  expertises à la réunion. Les interventions de conseillers commerçants, bouchers, anciens immigrés, paysans et éleveurs ont fait découvrir une connaissance et une maîtrise pointue des projets et du milieu qui ont beaucoup contribué à la qualité du débat.
Le maire Mountaga Sy a béni et s’est réjouie de la complicité remarqué entre l’équipe sortante et la nouvelle. Sur ce,  la séance est levée à 14 heures 15 et  le  premier  véritable coup d’accélérateur est enclenché pour  l’émergence de la ville carrefour dans les meilleurs délais.  

ADAMA GAYE
  












lundi 10 novembre 2014

Vers l’émergence du Sénégal : que faire du secteur informel?

Le secteur informel, un frein ou facteur de développement ?
Vers l’émergence du Sénégal : que faire du secteur informel

Avec une contribution de plus 50% du PIB selon les estimations, le principal enjeu du secteur informel sénégalais réside dans le manque à gagner qu’il crée pour les recettes fiscales de l’Etat et l’anarchie au sein de l’organisation économique du pays qu’il engendre. Ce manque à gagner et cette désorganisation entravent la capacité de l’Etat à mettre en place des politiques publiques destinées à organiser la migration vers le secteur formel (formalisation) d’une part et la création d’un cadre favorable au développement. Ainsi, face à cela, la question qui se pose est de savoir s’il faut l’éradiquer; et si oui, comment? Cependant, il est nécessaire de déterminer les avantages et les inconvénients de l’informel pour mieux appréhender dans quelle mesure faut-il formaliser le secteur. 

Les avantages du secteur informel

On ne peut nier ou se débarrasser aussi facilement d’un secteur qui crée plus de 90% des emplois (primo-demandeurs et demandeurs de longue durée), un pan de l’économie sénégalaise dont dépend environ 80% de la population. Objectivement, le secteur informel présente des avantages certains.
En effet, les activités informelles règlent deux problèmes majeurs auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société (les femmes et les jeunes) : la satisfaction des besoins de bases (se loger, se nourrir, se vêtir, etc.) et le chômage. Cette donne, à elle seule, vue l’incapacité des pouvoirs publics à répondre de cette situation, semble donnée une totale légitimité à la pratique et montre son importance capitale dans la société sénégalaise.
Aussi, un autre élément déterminant, les produits et services du secteur informel sont faits par et pour les sénégalais. Les biens et services commercialisés respectent à la fois le goût, mais surtout le budget des populations locales. Le secteur  informel se pose ici en rempart contre les crises économiques qui affectent l’économie nationale et surtout les revenues des sénégalais (pénuries, l’accessibilité au marché, le niveau du salaire, la cherté des prix et ces derniers ne sont plus une donnée mais résultent de négociations entre acheteur et vendeur selon les besoins de chacun, etc.).
En outre, les avantages des activités informelles se mesurent par sa contribution croissante au PIB. En effet, il ressort du Rapport National sur la Compétitivité de l’Economie sénégalaise (RNCS 2011) que le secteur informel a contribué entre 2005 et 2009 à la valeur ajoutée des secteurs agricoles, industriel et des services à hauteur respectivement de 97,9%, 43,5% et 46,3%.
Par ailleurs, d’après les données de la comptabilité nationale, ce secteur (hors secteur agricole) a participé à hauteur de 2 073 milliards de FCFA à la formation du PIB global en 2010, soit 32,6%. Ce secteur informel qui, de manière globale, a contribué à hauteur de 55% à la création de richesses est considéré comme un secteur refuge, permettant de capter toutes les initiatives de création d’emplois. Ce qui en fait un levier attractif pour la plupart des jeunes à la recherche d’emploi.
Son importance est telle que son avenir dépend, soient des réformes internes et externes éventuelles, soient des politiques socio-économiques misent en œuvres qui lui permettront de mieux cibler et de s’adapter aux milieux touchés par son action étant donné que l’informel présente des défauts. Pour se faire, l’identification de ses inconvénients est nécessaire.

Les inconvénients du secteur informel
Le secteur informel est d’abord une économie de survie, non créatrice d’emplois décents, marqué par le manque de formation des acteurs et la faible accumulation de capital mais aussi une productivité médiocre et un incivisme fiscal.
En effet, les conditions d’activités au niveau du secteur informel sont précaire, les résultats de l’enquête sur le secteur montre que moins de 20% des unités de production informelles disposent d'un local spécifique d'activité (ateliers, boutiques, postes fixes sur les marchés publics), 39,6% exercent à domicile, et 41,1% ne possèdent pas de local.
Les raisons de l’absence de local pour les unités informelles mettent en lumière l'ambivalence de ce secteur. 44,3% des chefs d’unités informelles n’ont pas les moyens de disposer d’un local, 42,8% n’ont pas de local pour des raisons délibérées et 10,9% n’ont pas pu trouver des locaux disponibles. Plus de la moitié des chefs d’UPI sans local se plaignent de ne pouvoir exercer dans un local approprié, soit qu'ils ne peuvent en supporter le coût, soit qu'ils n'en ont pas trouvé sur le marché. Quant à ceux qui possèdent un véritable local, 20,8% en sont propriétaires, 62,7% sont locataires et environ 12,5% travaillent dans un local qui leur a été prêté.
La précarité du secteur prive les acteurs d'accès aux principaux services publics de bases (eau, électricité, téléphone) la plupart des unités de production informelles (91,3% privées d'eau, 78,9% d’électricité et 92,2% de téléphone).
La précarité de l’emploi se traduit par le non protection de la main-d’œuvre d’une part et la faiblesse de la rémunération d’autre part.
En effet, 73% de la main-d’œuvre informelle ne bénéficie pas d’un contrat en bon et due forme indique l’enquête sur le secteur informel de la DPS. Ce constat constitue pour la DPS un indice majeur de l’informalité des relations de travail. L’absence de prestation et de couverture sociales montre l’incapacité du secteur à offrir un emploi décent. Concernant la rémunération, soulignons d’abord que le taux de salarisation atteint à peine 13% de même que les unités informels ayant recours au salariat se situe à 2%. Par ailleurs, la mesure des revenues dans l’informel selon les même sources n’est pas facile du fait de l’inexistence d’une comptabilité écrite et formel ou de bulletin de paie. Cependant, bien que le revenu moyen dans ce secteur est supérieur au revenu minimum fixé (308 FCFA contre 209,1 FCFA par heure), il cache des disparités importantes, elle est tributaire des revenus les plus élevés car le salaire médian se situe à 23000 francs CFA par mois.   
La formation au niveau du secteur informel est faible en atteste le niveau d’instruction au sein du secteur avec seulement 2,8 année d’étude. En effet, le niveau d’instruction influe fortement sur le caractère informel en ce sens plus le niveau d’instruction est bas plus les activités sont informelles selon l’enquête de la DSP.  
La faiblesse des investissements se caractérise par le niveau d’accumulation du capital, selon les mêmes sources près de 61% du stock de capital a été acquis de seconde main. Aussi, la majorité du capital est financée par l'épargne individuelle, à raison de près de 67% de sa valeur. Ce constat exprime l’importance de l’autofinancement dans le secteur informel et l’absence d’effets de levier financier. En fait, rare sont les unités informelles ayant recours au financement bancaire ou autre institution formel et le remboursement de l’emprunt s’effectue difficilement s’il s’agit de ce mode de financement.
Le faible accès au financement de type bancaire signifie aussi que les entreprises informelles ont moins d’occasions d’investir et de ce fait, ont un niveau d’intensité capitalistique faible et donc de productivité réduit.
En effet, la faible productivité des entreprises du secteur  informel peut s’expliquer par leur vulnérabilité, le manque de transparence et la maîtrise insuffisante de leurs propres comptes, ainsi que par une allocation sous-optimale des ressources productives, estime l’étude sur les entreprises informelles de l’Afrique de l’Ouest. L’informel empêche donc les entreprises d’acquérir des compétences managériales modernes et d’employer des travailleurs bien formés, limitant ainsi leur potentiel de croissance et celle de l’économie sénégalaise.
L’autre limite non moins importante du secteur, est que l’informel n’est pas un bon contribuable au budget de l’Etat. L’analyse de sa contribution fiscale indique que seule 5% des UPI payent la patente. Aussi, la part des impôts et taxes payés à l’Etat est faible, soit 1,9% de la valeur ajoutée totale du secteur. Au Sénégal,  le secteur informel  a contribué pour 2,4% à 3,5% des recettes fiscales intérieures au cours de la période 2004-2007 (Benjamin et Mbaye, 2012). Cette faible contribution du secteur aux recettes fiscales constitue un manque énorme à gagner pour l’Etat du Sénégal et une entrave à l’équité fiscale. D’ailleurs, l’administration fiscale doit chercher des voies et moyens pour combler ce déficit en ce sens que les marges de manœuvre ne sont pas limitées.  
Ainsi donc un secteur informel de grande ampleur pose de nombreux problèmes aux gouvernants. En ce sens qu’une économie trop informelle rend les statistiques officielles peu fiables et incomplètes, ce qui complique la tâche des gouvernants pour la prise de décisions. Aussi, la faible contribution de l’informelle à l’effort national fausse la concurrence, freine la croissance économique et restreint l’efficacité des politiques publiques, d’où la question faut-il formaliser ce secteur l’objet de notre dernière sous-section.

Faut-il formaliser le secteur informel ?
Face à ses atouts et ses défaillances, une nouvelle approche de gestion du secteur informel s’impose. Le dilemme est tel qu’on ne peut, ni se baser sur l’idée qu’il contribue largement à la formation de la valeur ajouté  brut, au PIB, à la réduction du chômage, etc. ni se fonder sur la précarité des revenues et de l’emploi, l’équité fiscal, etc. pour apprécier dans quelle mesure faut-il rendre le secteur informel formel en vue d’un développement économique intégré.
En effet, répondre à la question faut-il formaliser le secteur informel sénégalais pour stimuler le développement économique du Sénégal grâce à ce secteur suppose que l’on a déjà identifié d’une part les causes de l’informel et non ses conséquences et d’autre part proposer des mesures incitatives et adaptées à l’intégration des acteurs informels dans le secteur moderne et non réprimander.
Le secteur informel est le secteur où la pauvreté est plus importante au Sénégal (le secteur informel est responsable de 90% de la pauvreté). L’économie informelle est donc due à la pauvreté et à la recherche des moyens survies d’une part et d’autre part l’excès de lois, de réglementations et d’exigences administratives.
Faute d’un Etat providence, la population en marge du système moderne formule des stratégies de survie, elle se débrouille. En effet, l’objectif principal des acteurs du secteur est d’assurer, soit leurs survies, soit celle du ménage, sans pour autant développer une mentalité d’accumulation ou d’épargne censée caractériser le capitalisme moderne. Ainsi, le secteur informel permet de dégager des revenus et des emplois de survie.
Par ailleurs, l’omniprésence de l’Etat se traduit selon De Soto dans son ouvrage "L’autre sentier. Une révolution invisible dans le Tiers-Monde" (1987), par les règles et contraintes imposées par  l’Etat dans le fonctionnement de l'économie. Ces règles et contraintes découragent l’esprit d’initiative et dissuadent les entrepreneurs d’accéder à la légalité en matière de propriété ou de déclaration d’activités. Ce qui pousse les potentiels entrepreneurs, pourtant dynamique et porteur de développement, à rentrer dans l’informalité. C’est donc le prix de la légalité (impôts, taxes, droits, réglementations, paperasse…) qui leur est inaccessible compte tenu de leur moyens.
Quoi que l’Etat soit le principal responsable de la situation et que l’existence du secteur informel caractérise le niveau de développement économique du pays, l’idéal serait donc d’arriver à intégrer le secteur à long terme car il est impossible de développer un pays dans le cercle vicieux de la pauvreté. Dès lors, les stratégies misent en œuvre et les politiques qui visent le secteur informel devraient chercher à lever les obstacles au développement économique du Sénégal, à la création d’entreprises reconnues et d’emplois décents.
Pour ce faire, l’Etat du Sénégal devra d’une part mettre en pratiques  des mesures incitatives, c’est-à-dire produire une fiscalité adaptée à la réalité du secteur informel et réduire les démarches administratives pendant et après la création d’entreprises, imposer une carte professionnelle à chaque opérateur économique (de préférence une carte magnétique permettant l’identification, la nature de l’activité exercée et le minimum imposable, la régularité de paiement, etc.). Ces mesures doivent être accompagnées par une sensibilisation forte (publicité, tracts, marketing, spots, etc.) et permettre l’accès à une information de qualité aux entrepreneurs et les potentiels entrepreneurs ainsi qu’aux services compétents.
Et d’autre part, s’agissant des politiques économiques et sociales de développement, intégrer au cœur de ces politiques la question du secteur informel. En effet, la prise en compte de ce secteur, qui est considéré comme le terreau de la croissance économique future dans l’économie formelle se justifie car il peut servir d’amortisseur du sous-développement et de rampe à l’émergence économiques.
C’est ce que semble comprendre la nouvelle équipe gouvernementale en créant un ministère du commerce et du secteur informel. Cependant la question de l’informel ne peut se limiter aux activités commerciales, elle va au-delà et intéresse tout le système économique du pays, de l’industrie à la formation professionnelle. Notons ainsi, que lors de sa déclaration de politique générale le Premier ministre, avait souligné la question de la formation des acteurs du système avec la création de lycée professionnels spécialisés permettant aux apprentis déjà présents dans le secteur informel, de valider leurs compétences pratiques acquises et d’obtenir une qualification et des diplômes (CAP ou du BTS) au sein de ces lycées professionnels. Aussi, elle affirme que l’ambition d’articuler la politique d’industrialisation du Sénégal à la modernisation du secteur informel.
Par ailleurs, la création d’un Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires pour l’Entreprenariat (FONGIP) de 350 milliards de FCFA pour garantir le financement de l’entreprenariat du secteur informel et agro-sylvo-pastoral répond aux besoins de financement du secteur informel.  
Aussi, la Nouvelle Politique Nationale de l’Emploi vise à promouvoir la création massive d'emplois, à travers la promotion des investissements publics à haute intensité de main d'œuvre (HIMO) et de l'auto-emploi des jeunes par la valorisation des compétences et à améliorer le suivi et la gestion du marché du travail, par l’organisation et la mise à niveau du secteur informel, la mise en place d'un système d'information sur l'emploi, la régulation du marché du travail et la rationalisation des structures de financement des projets, la mise en place d'un  système national  d'évaluation des apprentissages techniques et professionnels et de validation des acquis de l'expérience , la mise en place de l'Observatoire National de l'Emploi et des Qualifications Professionnelles et l’opérationnalisation du répertoire des métiers et emplois.
Ces politiques gouvernementales sont porteuses d’espoir pour le future de l’informel au Sénégal qui pourra s’insérer facilement dans le tissue formel de l’économie sénégalaise. Cependant, l’harmonisation de ces différentes politiques et le renforcement de l’état de droit, le respect des réglementations en vigueurs, la lutte contre toute forme de corruption, permettent un pont vers l’économie formelle pour l’émergence du pays.
Oumar Ba

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jeudi 6 novembre 2014

APR Mboumba: Mariame Wane ,responsable locale dénonce la violence et la gestion tribale du clan du maire

Le vent des locales continue de souffler son air de violence sur la cité des Almamy. Les deux camps, celui de Sadel Ndiaye, maire de la ville de Mboumba et de Thierno Niane, directeur général de la caisse  de dépôt et de consignation  ne s’en limitent plus  à s’observer en chien faïence, mais ont décidé d’en venir aux mains pour solder leur compte.
Tout a commencé ce 28 octobre 2014  lorsque le chef de l’état dans sa tournée économique, à  hauteur de Mboumba, s’est arrêté pour rendre un hommage à Thierno Niane et ses militants qui l’accueillaient sur la route.
Certainement jaloux de la marque d’affection  que le président de la république à montrer à l’endroit de leurs concurrents, les partisans du maire s’en n’ont pris aussitôt à ses derniers, juste après le départ du cortège présidentiel.
Jointe au téléphone,  Madame Mariame Wane responsable locale de l’APR ; ne parvient pas à cacher sa colère face à ce qu’elle désigne comme « les insupportables agressions du camp du maire ».
 « Nous avons tout fait pour donner les gages de notre disponibilité et de notre volonté à œuvrer pour que les fils et fille de notre ville plusieurs fois centenaire, s’unissent et travaillent pour être au rendez – de l’émergence mais en vain.
Dès la publication des résultats des locales, notre chef de file, de son plein gré a appelé et féliciter le vainqueur M Ndiaye et lui  a renouvelé toute sa disponibilité, mais  nous nous sommes heurté à un mur de pierres qui veut transformer une majorité clanique et tribale en une tyrannie au sommet de la municipalité pour se venger d’une histoire dont ceux-là qu’ils comptent faire payer ne sont en rien les artisans ».
 « Un précèdent dangereux »  selon  la princesse, fille d’Almamy « si l’on y prend pas garde » poursuit-elle « cela pourrait déclencher le compte à rebours de la bombe tribale que notre pays a étouffé jusque-là, hors des  frontières de la ville » .
C’est pourquoi elle lance un appel au président de la république président de l’A.P.R «  pour ramener à la raison leurs adversaires. » 
« La carte tribale a certes joué en faveur du maire pour gagner la très spécifique ville, mais la popularité encore grandissante de Thierno Niane à travers tout le département de Podor n’est en rien comparable avec la petite population de Mboumba ». 
«  Alors » poursuit-elle « c’est seulement qu’en faisant preuve de dépassement que Mboumba, qui a besoin de tous ses fils et filles pourra prendre l’envol ». « Mais l’intimidation ne passera pas »  avertit-t-elle « elle ne trouvera chez nous qu’une riposte appropriée et égale au préjudice causée » .



lundi 3 novembre 2014

Pété: installation de la nouvelle I.E.F , l' Inspecteur Amadou Sy prend les commandes

Ça y est ! La ville de Pété à son IEF  Ce vendredi 31 octobre 2014  Monsieur Amadou Sy entre dans  l’histoire comme le premier  inspecteur  aux rênes de la toute nouvelle inspection de l’Education et de la Formation de  Pété. Le Préfet de Podor, accompagné des sous-préfets de Cas-Cas et de Saldé et devant le maire de la ville Monsieur Djiby Mbaye. M Mbaye remercie singulièrement le Président Macky Sall pour l’honneur faite à sa ville. Il précise  que la nouvelle structure n’appartient pas exclusivement à la ville de Pété mais à tant bien même qu’elle y est installée. Il appelle toute la communauté éducative des différentes communes qui composent l’IEF à œuvrer pour le bon devenir de cette institution.
Quant à lui, l’inspecteur Amadou Sy ne cache pas ses ambitions et de se fixer comme mission de sortir  de la liste rouge des IEF médiocres et  tirer son institution vers l’excellence. Il voue qu’arriver à de tels résultats nécessite beaucoup de moyens et ces moyens commencent par l’équipement  de l’IEF qui ne dispose pour le moment que de locaux provisoires.
Polarisant 12  collectivités locales, l’IEF de Pété vient scinder celui de Podor en deux  qui en comptait 22 quant à elle. Une revendication de toujours quand on sait que l’ancienne IEF concerné tout le département de Podor, un département plus étendu que 7 régions du Sénégal dont Thiès, Kafrine, Sédhiou …..etc.
 Il n’est pas alors facile du tout de gérer pour une IEF pauvre en ressources humaines   un aire géographique d’à peu près de 200 Km de longueur sur 100 de large représentant ce vaste département.  Mais la scission   s’est justifiée et accélérée surtout par les récentes performances jugées médiocres qui ont classées IEF depuis 3 ans à l’avant dernière place de tous département du Sénégal avec des résultats catastrophiques au C.F.E.E

Abou Diallo