vendredi 30 mai 2014

Matam: Abdoul Aziz Mbaye à l'écoute des artistes

Matam, 30 mai Le ministre de la Culture et du Patrimoine Abdoul Aziz Mbaye a entamé, vendredi, une visite de trois jours dans la région de Matam (Nord) pour écouter les artistes et s’enquérir de leurs doléances.
''Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale de promotion de la diversité culturelle'', a-t-il expliqué.

‘’Nous sommes venus ici pour écouter et voir les œuvres que les artistes la région de Matam vont nous présenter’’, a dit le ministre au cours d’une rencontre avec les artistes, au Centre culturel, relevant que Matam ‘’est une région qui croit bien à sa culture traditionnelle’’.

Se prononçant sur la restauration du mausolée et de la bibliothèque du marabout Cheikh Moussa Camara du village de Ganguel Soulé, le ministre de la Culture a assuré que l’Etat, à travers ses programmes culturels ‘’est en train d’éditer beaucoup d’ouvrages réalisés par le marabout''.

''Une partie de ses écrits est conservée par ses fils qui ne veulent pas les rendre, ils préfèrent les garder’’, a t-il ajouté.

Abdoul Aziz Mbaye a également assuré que le Centre culturel de Matam sera équipé d’un matériel de sonorisation puissant pour le bon déroulement des manifestations.

Il se rendra dimanche auprès des chefs religieux et visitera les sites et monuments historiques des départements de Matam et Kanel.

MMT/OID/AD

Ourossogui: le poste de santé fonctionne sans ICP

ourossogui, 30 mai (APS) - Le poste de santé de Ourossogui fonctionne, depuis le mois février dernier, sans un infirmier chef de poste (ICP), a confié à l'APS Rougui Niang Sy, présidente de la commission de santé de cette structure.
''Nous avons adressé des correspondances au gouverneur de la région, au médecin chef régional, au préfet et au maire de la ville de Ourossogui. mais nous n’avons reçu aucune réaction'', précise Mme Sy.

''Les habitants des villages et hameaux autour de la commune se soignent dans ce poste. C’est la raison pour laquelle nous lançons un appel solennel au président de la République et au ministre de la Santé de nous pour qu'ils nous aident à obtenir un infirmer chef de poste, afin de faire fonctionner le poste de santé pour soulager les populations'', a dit Mme Sy.

''Actuellement, nous sommes contraints de payer avec nos propres moyens les services d’une sage-femme'', a-t-elle fait savoir, précisant que que le poste est bien équipé.
MMT/AD

Congrès PS : arrêt de la compétition, seule la candidature de OTD retenue dans ‘’ l'intérêt supérieur’’ du Parti

Le processus pour l’élection du Secrétaire général du PS ‘’se poursuivra autour de la candidature de Ousmane Tanor Dieng (OTD)’’, rapporte jeudi la Radio municipale de Dakar, citant un communiqué du Comité national de Pilotage et d’évaluation (CNPE) des opérations de renouvellement des instances du PS.

La même source rappelle que le Bureau politique du PS avait lors de sa séance du 21 mai 2014 ‘’enregistré les candidatures et validé le calendrier de l’élection du SG du Parti Socialiste’’.

Toutefois, il considère que les opérations démarrées le samedi 24 mai 2014, ‘’pourraient affecter l’unité du Parti et la cohésion entre ses militants’’.

Ainsi, Khalifa Ababacar Sall, ‘’en sa qualité de Secrétaire national à la Vie Politique, s’est impliqué dans la recherche d’une solution’’, souligne la même source.

Selon le communiqué relayé par la RMD, ‘’aux termes des échanges, le camarade Khalifa Ababacar Sall, président du CNPE des renouvellements, a décidé de l’arrêt de la compétition électorale dans l’intérêt supérieur du Parti Socialiste’’.

‘’Ainsi, le processus électoral se poursuivra autour de la candidature de Ousmane Tanor Dieng au poste de Secrétaire général du Parti conformément aux dispositions pertinentes de l’additive à la circulaire en son point e’’, indique la même source.

Ousmane Tanor Dieng et Aissta Tall Sall étaient candidats au poste du secrétaire général du PS lors du congrès prévu début juin.

jeudi 29 mai 2014

SENEGAL-METEO :Un pic de chaleur de 46°C annoncé jeudi à Matam

Dakar, 28 mai (APS) - La chaleur sera de mise sur tout le territoire sénégalais, au cours de la journée de jeudi, avec un pic de 46°C à Matam (Nord-Est) et ses environs, annonce l’Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Dans un bulletin transmis à l’APS, mercredi soir, l’ANACIM prévoit également des hausses de températures à Goudiry et Bakel (45°C), à Diourbel (43°C), à Kaolack et Fatick (42°C).

Sur le reste du pays, les températures varieront entre 29°C à Dakar et 40°C à Louga, Kolda et Kédougou, souligne la même source.

Elle indique que les visibilités resteront bonnes, mais pourraient être réduites par de la poussière en suspension sur la moitié Nord et le Centre-ouest du pays.

''Les vents seront généralement de Nord à Nord-est et d’intensités faibles à modérées devenant assez fortes sur le littoral'', selon l'ANACIM.
AD/OID

mercredi 28 mai 2014

Aissata Tall Sall dénonce, cogne et s’assume

Aissata Tall Sall dénonce, cogne et s’assumeLe challenger de Ousmane Tanor Dieng au poste de Secrétaire général du Parti Socialiste, Me Aissata Tall Sall, a en conférence de presse cet après-midi, dénoncé des « irrégularités et curiosités » dans le déroulement des opérations de vote dans quelques commissions administratives (CA).  « A l’examen de quelques résultats obtenus entre le 24 et 25 Mai, des irrégularités, manquements et autres curiosités ont émaillé le déroulement des opérations » a-t-elle indiqué. Avant d’énumérer qu’« il existe des coordinations où le processus a été entaché, parce que les listes de vote de CA n’ont pas été introduites, d’où l’impossibilité d’identifier de façon irréfutable l’électeur. Dans d’autres, le secret du vote a été outrancièrement violé par le responsable de la coordination. »
Au chapitre des irrégularités toujours, la mairesse de Podor de noter que dans d’autres coordinations encore, le candidat que « je suis s’est vu attribuer un représentant qu’il ne s’est jamais choisi, qu’il n’a jamais mandaté et qu’il ne connait même pas! ». Le plus curieux de ces agissements a-t-elle ajouté, c’est celle de Golf Sud où ont été dénombrés 202 membres qui ont siégé et délibéré, alors qu’aux termes de l’article 3 alinéa 3ème de notre règlement intérieur, il est dit que « en dehors de ma section administrée par une CA de 100 à 200 membres, toutes les autres structures de base sont dirigées par une CA de 200 membres ».  
Tout cela fait dire à l’avocate que même si ce vote s’organise dans des conditions difficiles, « il n’en demeure pas moins qu’un minimum de règles de transparence et de respect de nos textes doit être observé » Et « c’est pourquoi, j’en appelle au bureau politique afin qu’il soit rappelé aux coordinations restant à voter, que le processus doit être crédibilisé et qu’un vote au rabais ne saurait servir les intérêts de notre parti ».
Me Sall a par ailleurs noté qu’elle n’entend pas en rester là, dans ces dénonciations, puisque la commission de supervision des renouvellements sera saisie, a-t-elle promis.
Au-delà, Me Aissata Tall de cogner sur des « camarades socialistes » tel Abdoulaye Wilane, même si elle a minimisé certaines sorties « qui ne méritent pas de réponse de sa part... Le débat est toujours nécessaire dans la vie d’un parti, il y a des réponses qui représentent beaucoup d’intérêt et il y en a qui ne méritent pas la peine que je m’y attarde. Pour le reste le débat politique doit relever d’une discussion sincère, et si tel n’est pas le cas, je préfère laisser le camarade soliloquer. »
Interrogée sur son avenir dans le parti et ses relations avec Tanor Dieng son rival du moment, Aissata Tall de donner d’abord les raisons de l’organisation de « sa conférence de presse ». « Je ne l’aurai pas fait si des résultats n’avaient pas été publiés dans la presse, mais malheureusement la danse a commencé déjà de l’autre côté, alors que des irrégularités sont constatées à l'énoncé des résultats dans les coordinations qui ont voté. Et si je ne poussais pas ce cri du cœur, la machine irait plus loin » a-t-elle dit.  Avant de préciser « cette candidature découle des textes de notre parti, nous pensons avoir atteint un degré de maturité telle, que le parti doit donner une leçon de démocratie dans le sens d’associer une prise de démocratie dans le parti et à l’instar du PS français, nous pensons que c’est une compétition saine qui ne saurait détériorer les relations que nous avons en tant que responsables. »
Pour finir, elle a noté qu’elle n’entendait pas jeter l’éponge et d’annoncer que si elle ravissait le poste de secrétaire général « elle reprendrait le congrès, qui ne s'est pas déroulé dans les règles de l'art » et cela, pour respecter les chartes du parti... 

lundi 26 mai 2014

Aissata Tall Sall charge Tanor Dieng dans une lettre ouverte


Aissata Tall Sall charge Tanor Dieng dans une lettre ouverte« Par delà leurs différences, les socialistes ont la conviction profonde qu’il est possible de construire une nouvelle étape dans la longue marche de leur parti »

François Mitterrand, Congrès d’Epinay 13 Juin 1971 Mes Chers Camarades,
Au moment où je m’adresse à vous par cette voie épistolaire, notre parti s’achemine inexorablement vers son Congrès.
Le 15ème de sa longue existence, jalonnée de moments historiques  faits de ruptures difficiles et d’avancées incontestables, mais toujours dans une démocratie vivement exprimée et soucieuse d’intégrer à toutes les étapes, la parole et la pensée des militants qu’ont été nos parents et grands parents et que nous sommes aujourd’hui.
C’est que le Congrès n’est pas qu’une simple occurrence dans la vie d’un parti.
Même lorsqu’il revêt le qualificatif d’ordinaire, il est toujours un moment magique, de rencontres, d’interrogations, voire de remises en cause, embrassant ainsi la marche du temps politique.
Pour nous socialistes, il est surtout le parachèvement d’un processus démocratique de légitimation de nos instances de la base au sommet,  celle de nos dirigeants, parmi lesquels notre leader premier.
C’est donc dire que le Congrès n’est pas plus important que les procédures qui le précèdent et qui nous y amènent.
Si j’ai choisi, en ces moments historiques de porter ma parole jusqu’au fond du Sénégal où se trouvent nos coordinations, soucieuses de notre Parti, de son existence et de son devenir, c’est que, en moi et en la militante que je suis, demeure une grande part d’interrogations à ce jour insatisfaites.
Ces interrogations légitimes tiennent en trois points autour de notre Parti et de sa réalité politique, de notre projet socialiste dans l’actualité et l’universalité de son message, de notre pays auquel nous sommes tous tant attachés.
Pour ce qui est de Notre Parti, dire qu’il est celui de Senghor, pour nous en glorifier et nous en arrêter à porter ce lourd et glorieux héritage serait aussi futile qu’embrasser le vent.
C’est vrai, le Parti Socialiste est bien celui de Senghor : celui que, avec une poignée de camarades, en un jour d’hivernage lourd d’interrogations et d’incertitudes, il a porté sur les fonts baptismaux, justement parce qu’il voulait, mais surtout parce qu’il devait rompre d’avec une certaine pensée qui ne rencontrait plus sa conviction.
Que notre immense gratitude et notre engagement à tenir et renforcer l’héritage, récompensent le courage des grands précurseurs qu’ont été Léopold Senghor, Jaraaf Saidou Ibrahima NDaw, Mamadou Dia, Maître Léon Boissier Palun, André Guillabert, Amadou Loum Cissé Dia, Pierre Edouard Diatta et tant d’autres qui les ont suivi dans cette grande aventure historique.
Ainsi, comme nous l’ont enseigné ces illustres devanciers, engager les ruptures lorsqu’elles sont nécessaires est donc la raison d’être, ou à tout le moins, le viatique de notre Parti.
Sommes-nous en ce temps précis dans cette perspective ?
Oui nous y sommes !
Or, le processus de renouvellement de nos instances de base engagée – je le concède – depuis fort longtemps, devait impérativement être achevé avant le Congrès.
Nous devions donner du temps à ce temps là car il n’est pas moins important que celui du Congrès.
Pourtant tel n’est pas le cas !
Est-il imaginable, parce que simplement non conforme à nos textes, que nombre de coordinations, structures fondamentales de notre organisation politique, soient écartées du Congrès pour n’avoir pas été renouvelées ?
Quid des Unions Départementales et Régionales qui à ce jour ne sont pas encore mises en place ?
(J’ai frissonné à entendre un jeune camarade lors de notre Comité Central du 14 Mai, proposer la mise sous tutelle de ces nombreuses structures !)
Qui alors, dans ces circonstances, légitimera l’élection du Secrétaire Général et celle de toutes les autres instances de décision (Bureau Politique – Comité Central et Conseil National ?)
De la tenue du Congrès, aucune structure ne devra être exclue !
Si nous le faisions, il s’agira au mieux pour nous de commettre un manquement grave.
Au pire, nous serions coupables d’une faute inexcusable.
Mais il y a mieux !
Avons-nous régulièrement convoqué ce Congrès lorsque l’on sait que le Comité Central et non pas le Bureau Politique est seul habilité à le faire ?
Peut-on penser que lorsqu’une quarantaine de personnes demandent la tenue du Congrès sur plus de cinq cent présents, qu’une majorité s’est dégagée pour y consentir ?
Et que pense cette foule silencieuse de plus de 450 personnes ?
N’aurions-nous pas dû valider cette importante décision par un vote régulier de l’instance ?
Voilà pour ce qui est de la forme et elle est fondamentale s’agissant du respect de nos textes.
De surcroit est-il acceptable de tenir ce Congrès en violant nos propres textes,  particulièrement celui de l’article 26 de nos Statuts qui indique :
«Le Parti Socialiste se réunit tous les quatre ans en congrès ordinaire. Le Secrétaire Général du Parti y présente un rapport traitant des questions de politique général, de doctrine et de la vie du Parti.
Des rapports plus spécifiques peuvent être présentés à la demande du Comité Central.
Les rapports devront être communiqués aux structures de base au moins un mois avant la tenue du Congrès »
Or, à ce jour, ce rapport n’est pas parvenu aux instances qui doivent se prononcer politiquement et librement là-dessus.
Pourtant, c’est bien par ce moyen que les militants engagent le débat et se prononcent sur le sujet du Congrès et la vie du Parti.
Ainsi, loin d’un simple formalisme, il s’agit là de permettre aux différentes coordinations de s’approprier du débat, de le porter, en contrant les idées proposées ou en les enrichissant.
Voilà pourquoi, ce moment est l’un des plus démocratiques du Congrès, pour ne pas dire son essence et sa justification, car pour une fois, le militant dispose de la parole et du choix.
Toutes ces questions et appréhensions démontrent à suffisance que nous ne sommes pas prêts, sauf à tenir et organiser un Congrès partiel juste convoqué pour élire un Secrétaire Général.
Or, il ne s’agit pas que d’élire un Secrétaire Général !
Plus que de cela, il est question plutôt de nous interroger sur nous mêmes, sur le fonctionnement de notre Parti, son exigence de modernité et de transparence, tant dans son fonctionnement, sa structuration que dans sa prise de décision.
Pour être le Parti de Senghor, le Parti Socialiste ne devrait-il par exemple, prendre l’initiative historique de publier annuellement ses comptes auprès des organes habilités à les recevoir ? (Cour des Comptes - Ministère de l’Intérieur)
Le débat surréaliste sur la vente supposée (et finalement non avérée) d’une parcelle de la Maison du Parti nous a instruits sur l’acuité et l’importance pour nous de régler définitivement une telle question.
Mais soyons justes !
Ousmane Tanor DIENG a contribué largement à l’ouverture du Parti, à sa consolidation après notre défaite de 2000, à sa résilience et a amorcé sa modernisation.
La création de Vision Socialiste, le Réseau des Universitaires Socialistes, l’organisation des primaires, l’élection du Secrétaire Général au bulletin secret, c’est de lui et de son temps !
Nous lui en savons gré comme nous lui savons gré d’avoir, dans les moments de doute et de découragement, tenu la barre avec courage.
Jamais ne s’effaceront de notre mémoire, ces moments de combats épiques portés par un chef volontaire entouré d’une équipe solidaire et généreuse.
Mais nous pouvons et devons aller au-delà (nous en ferons la proposition car il sera fastidieux d’énumérer dans le cadre de cette adresse, notre projet de modernisation du Parti)
L’essentiel pour nous est de comprendre et d’être convaincus que le Parti de Senghor ne saurait être celui du passé, car l’actualité et la modernité du message des Pères fondateurs doit nous pousser à être encore plus audacieux et aller de l’avant
Nous nous devons autant de l’être que la pertinence de notre projet politique nous y invite.
Car en vérité, nous sommes des socialistes !
Mais, il ne suffit pas de l’affirmer !
Plus que cela, il faut oser l’être !
L’être par les idées et l’être par le vécu et les actes.
Nous devons ainsi toujours tenir l’actualité du projet socialiste et réaffirmer devant cette scène politique où l’embrouillamini tient le haut du pavé, notre identité politique.
Celle là même qui nous différencie des autres et, qui fait que nous ne pouvons accepter de nous dissoudre comme morceau sucre dans l’eau, dans le flou des coalitions, surtout celle au pouvoir, sans marquer notre territoire entre le possible et l’impossible, l’acceptable et l’inacceptable.
Nous devons partout porter les idées et les valeurs du socialisme.
Il est heureux que le thème du 15ème Congrès s’intitule « Valeurs socialistes face au défi de notre époque.
Il est toutefois dommage que la non communication du rapport du Secrétaire Général (en violation de l’article 26 des Statuts précité) ne permette pas aux militants de base de se prononcer sur une question aussi vitale qui engage leur identité de socialistes et fonde leur engagement politique !
Voilà ce que ce Congrès rate !
Un débat fondamental, essentiel, qui, porté par des hommes et des femmes libres, parce que militants, aurait pu enrichir, au-delà des nos espérances, cette remise en cause perpétuelle dans laquelle s’inscrit l’idée socialiste dans la permanence de son message.
Comme le disait François Mitterrand, alors opposant, que « chaque citoyen se sente prince en son royaume » et le Parti Socialiste sera un empire d’audaces et d’idées librement et généreusement exprimées.
Plus prosaïquement, la victoire de Benno Bok Yaakar en Mars 2012 ne doit pas, pour le Parti Socialiste, clore un élan mais bien ouvrir un nouveau combat.
Celui promethénien d’un enjeu politique et intellectuel qui nous réconcilie avec le débat d’idées.
Je le sais, en ces temps de désaffection politique et d’apathie générale, cela peut paraître utopique, mais au moment où nous prétendons mobiliser des milliers de militants pour tenir le Congrès, il serait décevant, pour ne pas dire médiocre, de nous contenter juste de quelques moments de retrouvailles festives.
Car, plus qu’au choix des hommes, finalement secondaire pour ceux qui, comme moi croient à l’ouverture collective, c’est à l’élaboration de notre projet et à son application concrète que nous devons associer les militants socialistes.
En vérité, c’est parce qu’il ne s’agit pas de nous, mais de notre pays.
Nous socialistes, portons toujours en bandoulière l’idée que notre Parti est né et créé pour servir le Sénégal.
Ma conviction profonde est que le Sénégal a besoin du Parti Socialiste, d’un Parti Socialiste ouvert, rénové, généreux et fidèle à ses idées.
Nous devons, dans l’opposition comme au pouvoir, seul ou en coalition, nous mettre au service de notre pays.
Les grandes interrogations qui le secouent ne peuvent nous laisser indifférents.
Renouer avec le débat fécond sur notre système institutionnel (et l’acte 3 de la Décentralisation nous a rappelé l’urgence et l’importance de débattre), sur notre économie (que vaut-elle aujourd’hui à l’aune du projet de transformation sociale dont nous sommes porteurs ? ) sur les questions sociétales (la difficile mise en application de la parité nous y a pleinement installés) et tant d’autres sujets enfouis dans nos consciences et qui nous rendent éveillés à l’idée que notre part de réflexion y est attendue.
Le socialisme de la liberté, celui du débat fécond, enfoui dans nos esprits et nos consciences ne demande qu’à renaître.
Rendre le Parti Socialiste au Sénégal et le mettre à son entière disposition, c’est restituer à notre pays son bien commun, j’allais dire, son bien naturel.
Si nous le faisons, nous n’aurons pas seulement rendez-vous avec un Congrès, nous aurons d’abord rendez-vous avec nous mêmes et avec notre pays.
Pour moi, c’est bien là l’essence d’un engagement militant et la noblesse de la politique.
Avec mes sentiments socialistes,

Me Aïssata TALL SALL
Responsable Socialiste
Membre du Bureau Politique

dimanche 25 mai 2014

Podor: l'IPRES offre des consultations médicales gratuites à 450 patients (communiqué)

Dakar, 25 mai (APS) - L’équipe médicale du centre médico-social de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) a récemment consulté gratuitement 450 patients, lors d’''un camp médical'', à Souïma, un quartier de la ville de Podor (nord), a-t-on appris dimanche de ses responsables.
Les consultations médicales se sont déroulées les 16 et 17 mai, sous la coordination du docteur Mamadou Coumé, médecin-chef du centre médico-social de l’IPRES, selon un communiqué reçu de cette structure.

La même source indique que l’équipe médicale déployée à Podor était des spécialistes en gériatrie, cardiologie, urologie, pédiatrie, gynécologie et des médecins généralistes.

Selon le communiqué, des consultations à domicile ont également été offertes à 50 ''personnes âgées dépendantes'', dans les quartiers podorois de Thioffy, Law Demba, Sinthiane, Mbodiène et Bir Podor, à l’occasion de la deuxième édition du Gamou de Souïma, organisé à l’initiative de Mamadou Racine Sy, président du conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale.

Le journaliste Oumar Seydou Ba périt dans un accident sur la route Linguère-Matam

La route Linguère-Matam endeuillée ce matin un accident qui a coûté la vie au journaliste Oumar Seydou Ba et occasionné trois blessés, selon le correspondant de Rfm dans la localité. 
L’accident est intervenu lorsqu’une camionnette a croisé un 4X4 qui s’est renversé après que le chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule. Les blessés sont acheminés à l’hôpital de Ourossougui. A noter qu’Oumar Seydou Ba  était journaliste au quotidien Le Quotidien, et  était inscrit sur la liste électorale du MODEL à Ouroussogui  une localité où la route a fait sa sixième victime en l’espace d’un mois.

vendredi 23 mai 2014

Enlèvement à Ogo : Abou Lô mis hors de cause

La montagne a accouché d’une souris. Le Tribunal régional de Matam a vidé l’affaire du kidnapping du mandataire de Bby dans la communauté rurale d’Ogo. Les six (6) prévenus ont été condamnés à deux (2) ans de prison assortis de sursis, après un procès qui a duré plus de trois (3) tours d’horloge. 
Dans son réquisitoire, le procureur Diakhoumpa a tenu à préciser que l’ancien Directeur général de l’Artp, Abou Lô n’est mêlé ni de près ni de loin à l’enlèvement du mandataire de Bby ; « Abou Lô n’a posé aucun acte pour l’enlèvement de l’inspecteur Niane. Il est hors de cause », a-t-il dit. Mais la culpabilité des prévenus ne fait l’ombre d’aucun doute. Source: L’As

jeudi 22 mai 2014

Santé :Fondé Gandé réceptionne sa case de santé dans la liésse populaire

Ce 17 mai 2014 ,rentrera à coup sûr dans les annales de l'histoire du village de Fondé Gandé, à quelques encablures de Méri dans l'arrondissement de Cas-Cas .Et pour cause, cette population vient réceptionné sa case de santé . D'une architecture qui a anticipé sur sa très prochaine transformation en un dispensaire moderne,la dite case se compose d'une salle d'attente ,d'une pharmacie ,d'une salle d 'observation ,d'une salle d'accouchement,d'une salle de pansement et last but least par un logement dédié au  futur infirmier composé de deux chambres une cuisine un salon et des toilettes . Ce complexe  a été réalisé grâce à une forte implication de la diaspora du village . La mobilisation des moyens à permis à ses émigrés de rassembler le tiers l'investissement total ,soit 8 millions de nos francs. La coopération Française à travers le P.A.I.S.D a gracieusement complété les 19millions restants pour former le budget total de 27millions . C'était l'occasion pour m M Thiam représentant du P.A.I.S.D de remercier et rendre hommage a cette diaspora qui a totalement et entièrement respecté sa part du contrat. Il en a félicité singulièrement un ,celui sans qui ce projet n'aurait peut être pas  vu jour ,le premier à les contacter il s'agit de Daouda Wone .Ces émigrés très concernés par leurs parents restés au pays,ont franchi  un pas important dans le processus de développement sanitaire de Fondé Gandé ,quasiment inaccessible en hivernage . La population locale n'a pu cacher sa satisfaction et sa joie . Un accueil triomphal a été réservé à l'ambassadeur de France ,au représentant du P.A.I.S.D ,aux représentant des émigrés et M Amadou Niang qui avait aussi individuellement contribué à "l'effort de guerre" pour ne pas dire l'apport nationale.Soutenus par tous les villages voisins tel que Méri ,Soubalo Mboumba ,Tackoyel,Dounguel et Thioubalel,Fondé Gandé à fêter ses héros à travers un défilé de pirogue au fleuve dans la pure tradition des villages de pêcheur.
Il est à retenir que,selon les nombreux intervenant qui se sont succédé  à l’auditorium  ce schéma de financement ,proposé par le P.A.I.S.D pour soutenir les émigrés à davantage venir au chevet des populations locales est un créneau pour réaliser des infrastructures indispensables et prioritaires pour satisfaire les besoins primaires de base.
Les émigrés autres  villages à l' instar de Dounguel où le dispensaire menace de s'effondre sur l'infirmier doivent s'inspirer de cette initiative pour à venir à bout des difficultés  auxquelles sont confrontés les populations autochtones au lieu de s'attaquer à des projets facultatifs tels que la construction de hangar dans les cimetières
Adama Gaye

Exclusif :Affaire du rapt de Ogo : La bande à Harouna Lo prend 2ans sursis

La sentence vient de tomber. La bande à Harouna Lo ,du nom de ce neveu de Abou Lo ancien directeur de l'ARTP vient d'écoper d'un emprisonnement de 2 ans avec sursis .Pour rappel ,Harouna et ces acolytes durant la nuit le 29 juin dernier ,jour de clôture des listes pour les élections locales de 2014 ,avaient provoqué la forclusion de la liste Benno bokk yaakar de Ogo en kidnappant son mandataire avant de libérer ce dernier à 4heures du matin.Alassane Niane la victime avait porté plainte contre x et l’enquête avait mené jusqu'à Abou Lo qui a été démis de ses fonctions de directeur de l'ARTP par le président de la république .Me Ndienguène ;et Me Aissata Tall Sall de la défense ne sont pas parvenus à l'acquittement de leurs clients même si ces derniers s'en sortent mieux que prévu. La liste de benno bokk yakaar étant déclaré recevable contre toute entente après un recours introduit auprès de la cours d'appel,ses poulains incarcérés ,démis de ses fonctions de directeur général ,c'est le monde qui s'effondre autour de Abou Lo ,celui  qui a été soupçonner avoir renié la nationalité sénégalaise au profit de celle allemande après la confection du premier gouvernement de Abdoul Mbaye  ou il assumait les fonctions de ministre de la communication .
Adama Gaye

mercredi 21 mai 2014

PS - Candidate contre Tanor : Aïssata Tall Sall en pole position

PS - Candidate contre Tanor : Aïssata Tall Sall en pole positionAïssata Tall Sall a décidé de défier Tanor. Quelle audace ! Une dame contre l’homme fort du Parti socialiste depuis son «intronisation» en 1996, qui a su écarter les dinosaures comme Djibo Kâ et Mous­tapha Niasse. L’avocate a là un gros dossier à défendre au «procès» des 6 et 7 juin. Le Quotidien revient aussi sur les raisons d’une candidature-rébellion.

Aïssata Tall Sall se jette donc dans cet autre «orient compliqué» que sera sans doute sa candidature à la succession de Tanor. C’est peut-être une surprise, mais ça ne l’est pourtant pas au regard de ses différentes sorties. La dernière fut l’interrogation presqu’affirmative qu’elle a soulevée lors de l’émission Objection de Sud Fm du 11 mai. Avait-elle pris date pour prendre son destin en main ? Elle l’a fait sur deux fronts : s’interroger sur l’opportunité de la date du congrès en pleine campagne électorale et repréciser que le Comité central, «le Parlement du parti», était «l’instance habilitée» à convoquer le congrès, et non le Bureau politique, «l’Exécutif» du Ps, auquel pourtant elle avait pris part. Mais cette candidature-rébellion survient aussi quelques jours après les investitures aux Locales et ce qu’elle a appelé la «trahison» de l’allié Apr chez elle, où le parti au pouvoir veut son siège au prix même d’une alliance contre nature avec l’«ennemi» Pds. Elle ne cache pas son amertume contre Tanor qui, insinue-t-elle, a laissé Macky faire.  

Combat contre la «tanorisation» du Ps
L’avocate peaufinait-elle sa stratégie pour la conquête du secrétariat général ? En février 2013, alors qu’elle était l’invitée des Marches du Quotidien, elle disait, répondant à l’usure des leaders politiques : «(…) Pour ce qui est du Parti socialiste que je connais le mieux, le dirigeant, s’il est là, c’est parce que les militants l’ont voulu, mais il suffit que les militants veuillent le contraire pour que le dirigeant parte.» Cette candidature, pour peu qu’elle soit un défi pour le porte-parole du Ps, ne peut être qu’une traduction de frustrations accumulées d’une dame presqu’esseulée et qui se considère «confinée dans les seconds rôles». A-t-elle été inspirée par Khalifa Sall qui, lui, semble renvoyer son destin - pas présidentiel - à la tête du Ps aux calendes grecques ? Ou à son propre calendrier ? Interpellé sur l’exclusion de l’ex-patron de Convergence socialiste, lors d’une conférence qu’il animait pour le Mouvement des jeunes et étudiants socialistes en Europe (Mjese), le chargé de la vie politique au Ps avait conseillé à «ses» étudiants : «On ne vous fera jamais de la place ; vous devrez vous la frayer, la prendre et l’occuper.  Si vous comptez sur les gens pour vous faire de la place, vous attendrez très longtemps. Il n’y a pas de génération spontanée en politique ou au service de l’Etat.» Aïssata Tall Sall réussira-t-elle à imposer cette conviction ?

La revanche sur les tanoristes

Les petits meurtres entre camarades ont réellement commencé lorsqu’il s’est agi de choisir des hommes pour représenter la coalition Benno ak Tanor dans le premier gouvernement de la deuxième alternance. Trois ministres dont deux Socialistes estampillés tanoristes : Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye. Ces derniers ne peuvent être admis sans la confiance de Tanor. Et Me Sall a flairé là un coup politique «mortel» destiné à l’«enterrer». Surtout quand elle n’en est pas informée. «Je n’ai pas compris que, pour aller au gouvernement, on n’ait pas discuté en Bureau politique pour voir qui pourrait être le meilleur profil et, encore une fois, je répète que la question n’était pas pour moi de dire que je dois y être ou qu’untel ne doit pas y être. (…) Ce n’est pas mal de venir dire : ‘’Nous avons droit à trois postes ministériels, qui pensez-vous que...’’».

Le coup «contre nature» de Podor

Cette «tentative de liquidation politique», elle la voit aussi à travers le coup de Macky Sall qui a envoyé Racine Sy défaire la Socialiste de Podor. Soupçonne-t-elle aussi ses camarades socialistes qui n’ont pas désapprouvé l’alliance «contre nature» entre l’Apr et le Pds ? «Cette question, il faut peut-être la poser à l’autorité suprême du Parti socialiste. En tout cas, j’observe que beaucoup de mes camarades m’ont appelée pour s’offusquer de cette situation-là. Maintenant que le parti se prononce, cela aurait été bien. S’il ne se prononce pas, on prendra acte.» Et Ousmane Tanor Dieng ? «Non. Non. Lui n’a pas téléphoné», a-t-elle avoué. «La seule chose que je sais, c’est qu’on ne me défera pas comme ça», a-t-elle poursuivi dans L’As.

Face au tombeur de Djibo et Niasse

Aïssata Tall Sall n’ira pas au congrès simplement pour être secrétaire générale ; elle y va aussi pour «conscientiser» ses camarades sur le danger de «l’usure» au pouvoir qui a fait reculer le Ps. Parce que, de toute évidence, il faudra plus que son poids pour «tuer» la «tanorisation» du parti que même Djibo Kâ et Moustapha Niasse n’ont pu vaincre. Elle est consciente d’ailleurs de l’avantage de Ousmane Tanor Dieng, car parlant des leaders politiques de façon générale, elle disait : «(…) Est-ce que c’est parce que, tenant d’une main de fer le parti, les hommes et les moyens du parti, il devient difficile de les (les leaders) déboulonner ?»

Le «neuf» et le «vieux»

Aïssata Tall a toujours soutenu qu’elle «n’exclu(t) rien» et qu’elle ne «reste pas confinée à des rôles qui ne (lui) permettent pas de mettre en application (ses) idées». Mais entre les lignes, elle a aussi pendant longtemps, ironie de l’histoire, incarné la ligne des «modernistes», celle-là que portaient en bandoulière Tanor et sa tendance au congrès du 30 mars 1996 et sous une autre appellation, «conservateurs» ou «refondateurs» contre celle des «rénovateurs». «Ma conviction est que le Parti socialiste, aujourd’hui, dans la conjoncture économique et la situation politique actuelle, doit être dirigé par une équipe d’hommes et de femmes absolument ouverts à  la modernité», ajoutait-elle. Voilà un plaidoyer, mais surtout une plaidoirie de l’avocate axée sous l’angle du «neuf» contre celui du «vieux».
Elle est pour le «renouveau» après les échecs du candidat socialiste aux Présidentielles de 2007 et 2012. Non seulement pour la Présidentielle, mais pour la tête du parti aussi : «Nous sommes vaincus par l’usure de l’opposition et que le Peuple a choisi, peut-être, celui qui lui paraissait le plus ‘’neuf’’ (Ndlr : Macky Sall). Parce que Tanor a été candidat, Moustapha Niasse l’a été deux fois, Idrissa Seck l’a été autant de fois. Macky, lui, se présentait pour la première fois. Est-ce que ce phénomène-là a joué ? Je pense que oui.»

La guerre de la légitimité

Si elle reconnaît que «Tanor Dieng a tenu de très haute portée les destinées du Parti socialiste», elle soulève en revanche des interrogations un tantinet légitimes : «Est-ce que ce temps-là est arrivé à son terme ? Est-ce qu’il a atteint ses limites ? Est-ce qu’il faut le changer ? Eh bien, c’est aux militants d’en décider. Le Parti socialiste est leur chose, n’existe que par la force de ses militants, par leur volonté aussi. C’est en définitive le simple jeu de la démocratie qu’il va falloir faire jouer au sein du Parti socialiste. Et ce jeu-là est ouvert, croyez-moi.»
L’avocate a beau porter la robe de la contestation et de l’éloquence, elle devra faire face au front de la «légitimité historique». C’est un changement de rôles entre Sall et Dieng. Au congrès de mars 1996, les «légitimistes» Djibo Kâ et Moustapha Niasse avaient vu la couronne leur échapper au profit de Tanor, parrainé par Abdou Diouf. Pour les 6 et 7 juin prochains, l’enfant de Podor n’a pas ce coup de pouce politique qui a souvent propulsé les grands hommes politiques et trahi les destins les plus «évidents». Or, c’est le talon d’Achille de celle qui n’a pris la carte du Parti socialiste qu’en «2006 à l’occasion des renouvellements de la coordination de Podor», n’ayant décidé de sa «vocation délibérée d’entrer en politique» qu’après la chute du Ps en 2000.

Le Quotidien

mardi 20 mai 2014

SENEGAL-INFRASTRUCTURES Agnam Civol: deux centres en construction pour les jeunes

Agnam Civol, 20 mai (APS) - Le ministre de la Jeunesse Benoit Sambou et son collègue Mamadou Talla, chargé de la formation professionnelle, ont posé mardi la première pierre d’un centre culturel et d’un centre de formation professionnelle à Agnam Civol, dans la région de Matam (Nord).
Le centre culturel va "permettre à la jeunesse [locale] de s’épanouir", selon M. Sambou.

Le coût de l’infrastructure est estimé à 111 millions de francs CFA, a indiqué Aly Bâ, le vice-président de l’Association pour le développement d’Agnam Civol.

Les jeunes du village, aidés du député Farba Ngom, des ressortissants d'Agnam Civol vivant à l'étranger, et de l’Etat du Sénégal, contribuent au financement du centre culturel, selon M. Bâ.

L’ouvrage comprend une salle d’informatique, une salle spectacle et une autre salle devant servir à abriter les réunions.

Le financement du centre de formation professionnelle est de 600 millions de francs CFA, qui seront entièrement payés par l’Etat du Sénégal, a précisé Mamadou Talla.

Selon lui, la construction de l’ouvrage va durer trois ans.
MMT/ESF

Les populations de Démette ne veulent pas changer un maire qui gagne

Satisfaites des réalisations du maire, Mamadou Dia, les populations de Démette, dans le département de Podor, veulent le reconduire lors des prochaines locales. Elles l’ont fait savoir au cours d’un meeting. Les populations de Démette dans le département de Podor ne veulent pas se séparer de sitôt de leur maire, Mamadou Dia, porté à la tête de cette nouvelle commune lors des dernières élections municipales. En meeting samedi, jeunes, hommes, femmes et religieux ont été unanimes à le réélire avant l’heure. D’après le responsable des jeunes de l’Apr, ses réalisations pour la localité plaident pour son maintien. «Un maire, quand il est choisi, doit être apte à changer le vécu des populations. Et compte tenu de tout ce qu’il a fait et qui a eu un impact positif sur les populations locales, on ne peut pas ne pas demander sa réélection», souligne Madany Sow. Lui emboîtant le pas, Idy Ngaïdé, un autre responsable des jeunesses apéristes témoigne que les populations de Démette ont aujourd’hui le devoir et l’obligation de laisser leur maire achever les nombreux chantiers déjà entamés.
«C’est sous le magistère de Mamadou Dia, avec l’aide de son conseil municipal, que la ville de Démette, pour la première fois de son histoire a fait des réalisations salutaires dans le domaine de la santé, de l’éducation et dans plusieurs autres secteurs de la vie, ajoute Mamadou Ndiaye Dia, Conseiller municipal. Ce dernier d’indiquer que Démette doit se réjouir d’avoir un édile comme Mamadou Dia «qui n’a jamais lésiné sur ses propres moyens pour le rayonnement de sa localité». Pour Kardiata Amadou Djigo, conseillère municipale. Elle poursuit que l’actuel maire est toujours en contact avec sa base. «S’il y a un maire qui est très loin de ses populations, ce n’est pas celui de Demette. Des insulaires continuent toujours de sentir l’enclavement, mais notre localité n’en fait pas partie», soutient-elle. Très touché par ces éloges et la demande des populations qui sont optimistes pour son deuxième mandat, le maire sortant de Démette, Mamadou Dia, les invite à une union sacrée et à rester un et indivisible pour une victoire écrasante de l’Apr au niveau de sa commune et du département.
Le maire affirme que, par le passé, il n’a jamais fait de la politique. Si, aujourd’hui, il a consenti à se lancer aux cotés de Macky Sall, c’est parce qu’il a été subjugué par le programme de l’actuel président de la République. D’ailleurs il précise qu’en 2009, il avait été choisi par la Société civile pour présenter sa candidature à ces locales qu’il a remportées. Poursuivant, Dia affirme que son seul credo «est le développement de son fief et de son département». Ce travail, dit-il, il n’a cessé de le faire durant les trente-sept ans qu’il a exercés des fonctions au niveau le plus élevé du pays.
Abou KANE
walfadjiri

SAED et AFD - Capitalisation des expériences d’accompagnement de la gestion et de la sécurisation du foncier dans les territoires ruraux du Sénégal

SAED et AFD - Capitalisation des expériences d’accompagnement de la gestion et de la sécurisation du foncier dans les territoires ruraux du SénégalSous l’égide du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, la SAED a engagé un processus de capitalisation des expériences et outils qui composent son dispositif d’accompagnement de la gestion et de la sécurisation du foncier dans les territoires ruraux de la Vallée du Fleuve Sénégal : Plans d’Occupation et d’Affectation des Sols (POAS) ; Charte du Domaine Irrigué (CDI) ; Système d’Information Foncière (SIF)
Ce processus est accompagné par l’Agence Française de Développement qui a financé de nombreux projets de renforcement de la décentralisation et de la gestion foncière et territoriale dans la Vallée et dans d’autres zones du pays.
Il vise une valorisation de ces acquis de la Vallée à l’échelle du Sénégal et de l'Afrique, il a été retenu de conduire le processus de diffusion en deux phases : une phase nationale et une phase sous-régionale.
La phase nationale vise à construire une expérience sénégalaise d’accompagnement public de la gestion foncière et territoriale décentralisée, partagée avec l’ensemble des parties prenantes notamment les services techniques des ministères concernés, la société civile, le secteur privé, les organisations patronales, les responsables nationaux des Collectivités locales et les organisations faitières de producteurs. 
Dans ce cadre, un atelier s’est tenu les 6 et 7 mai 2014 à Dakar. Il a permis aux diverses catégories d’acteurs de la gestion du foncier et des territoires ruraux d’échanger sur les outils, leur pertinence et les conditions de leur mise en œuvre dans les autres zones du pays.
Les résultats de ces échanges intersectoriels seront présentés, lors d’un atelier national prévu le 20 mai 2014 au King Fahd Palace, aux plus hautes autorités (notamment les Ministres en charge de l'Agriculture, de l'Elevage, de l'Economie, des Collectivités locales, de l'Intérieur, du Plan), pour les sensibiliser davantage sur ces expériences qui font de la VFS, un laboratoire d'expérimentation des outils de gestion du foncier rural au Sénégal, et, dans un deuxième temps, enclencher la définition des modalités d’institutionnalisation des outils et les possibilités de leur reversement dans la réflexion nationale sur la réforme foncière.
L'atelier régional est programmé du 3 au 6 Juin 2014 à Dakar (King Fahd Palace). Son contenu sera d’abord articulé autour de la présentation détaillée de l’expérience capitalisée du Sénégal. Il visera également une mise en perspective avec des expériences similaires conduites dans d'autres pays qui partagent les mêmes préoccupations et/ou vivent les mêmes enjeux en ce qui concerne la gestion foncière et l’accompagnement du développement économique des territoires ruraux. 
 

lundi 19 mai 2014

Locales 2014 : Mamadou Racine Sy mobilise ce week-end à Podor


Locales 2014 : Mamadou Racine Sy mobilise ce week-end à PodoriGFM – (Dakar) La bataille pour le contrôle de la commune de Podor aux élections locales du29 juin prochain a déjà démarré. A Podor, ville dirigée par Me Aïssatou Tall Sall au sortir des dernières élections locales dernières qui s’étaient déroulées en 2009, inutile de dire que la bataille s’annonce ardue. Maire sortant de la ville de Podor, Me Aïssatou Tall Sall verra se dresser en face d’elle, M. Mamadou Racine Sy, président du Syndicat patronal de l’industrie de l’hôtellerie et du tourisme au Sénégal, mais qui surtout bénéficie pour sa candidature à la mairie, de l’onction du Président de la République, M. Macky Sall, mais aussi de plusieurs ténors de la mouvance présidentielle.
C’est à une véritable démonstration de force qu’on a assisté lee week-end dernier à Podor. M. Mamadou Racine, candidat à la mairie de la ville de Podor, et qui dirige la liste composée de l’Alliance pour la République (Apr), du Parti démocratique sénégalais (Pds), y compris de militants socialistes, sans compter de responsables d’autres partis, mais aussi de la société civile, organisait samedi dernier le traditionnel Gamou en souvenir à ses aïeuls, qu’il a l’habitude de tenir chaque cette année. Le Gamou de cette année se tient dans un contexte particulier. Pour cause, Mamadou Racine Sy, suite aux nombreuses sollicitations de différents secteurs de la vie politique et de la société civile à Podor, a finalement décidé de briguer le poste de maire de cette ville.
Rien que pour l’évènement, ce sont cinq avions qui ont décollé de Dakar, tous affrétés par  M. Mamadou Racine Sy. Comme pour lui signifier leur bénédiction à sa candidature à la mairie de la ville de Podor, on peut signaler parmi, les autorités venues assister à ce Gamou, le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, celui de la Femme, de la Famille, Mme Fatou Sarr, sans compter des dignitaires religieux de Touba, mais aussi de Tivaouane. L’accueil de toute cette délégation a été grandiose à Podor. Des responsables des populations de Podor ont tenu à réaffirmer leur soutien à la candidature de M. Mamadou Racine Sy à la mairie de la ville. Pour ces derniers, c’est juste naturel, car M. Mamadou Racine Sy a toujours été à leurs côtés, et même s’il n’a pas encore en charge les destinées de la mairie de leur ville, a toujours œuvré à leurs côtés. C’est pourquoi, ils promettent de se mobiliser pour le porter à la tête de la mairie de Podor, ceci pour l’intérêt des populations de la localité.
Habib NGOM

PS : Aïssata Tall Sall va défier Tanor

L’information est relayée ce lundi par plusieurs journaux dakarois dont L’As. Il est précisé que l’acte de candidature de la responsable de la communication duPS : Aïssata Tall Sall va défier Tanor Parti socialiste a été formalisé ce week-end par la coordination de Podor, ville dont elle est le maire. Le congrès du Ps est prévu début juin prochain et devrait donc voir un face à face entre deux de ses figures emblématiques.

Aux manettes depuis 1996, Premier secrétaire puis Secrétaire Général, Ousmane Tanor Dieng est contesté pour sa gestion du parti, à cause notamment du recul des scores au cours des élections. Khalifa Sall, le candidat le plus attendu contre lui, ne sera finalement pas en lice à ce congrès. Que d’ailleurs Mme Sall jugeait inopportun en cette veille d’élections locales.

vendredi 16 mai 2014

Construction de la «Résidence El Hadj Omar Al Foutiyou Tall» à Halwar: Macky décaisse 100 millions FCfa

Construction de la «Résidence El Hadj Omar  Al Foutiyou Tall» à Halwar: Macky décaisse 100 millions FCfaLe Khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachirou Mountaga Daha Tall vient d’engager un vaste chantier de réhabilitation du village natal de l’illustre soldat de la cause islamique, El Hadj Omar Al Foutiyou Tall. 

Ces travaux qui comprendront l’érection d’une «Résidence El hadj Omar Al Foutiyou Tall» ainsi que la réhabilitation de trois (3) sites de ce village historique de Halwar ont un débit estimatif de 225 Millions F CFA. Le président de la République, Macky Sall a participé, lui aussi, à hauteur de 100 millions FCfa à la modernisation de ce sanctuaire situé dans le département de Podor .

Les problèmes d’accueil au niveau de Halwar, village natal du célèbre Prophète de l’Islam, El hadj Omar Al Foutiyou Tall vont être, bientôt, un vieux souvenir. Ses descendants et talibés entendent faire le faire goûter aux délices de la modernité avec des infrastructures dignes de ce nom. En conférence de presse, hier, le comité de gestion et d’exécution des travaux de Halwar a fait l’état des lieux du village : «Le désenclavement du village de Halwar demeure une préoccupation majeure du Khalife de la famille omarienne. Comme vous le constatez, ce lieu de naissance du Saint Homme de Dieu draine un monde fou venu des quatre coins du Sénégal, de l’Afrique et du monde, annuellement, à l’occasion d’une cérémonie de communion avec le Cheikh. Pour résoudre le déficit de logement des hôtes, on a entrepris la construction d’une « Résidence El hadj Omar Al Foutiyou Tall», a laissé entendre Amadou Samba Tall, directeur du Cadastre et talibé de la famille des Tall. Et ce dernier de poursuivre : «Nous nous engageons à finir les travaux de cette maison-hôte d’une superficie de 10.000 mètres carrés avant la prochaine Ziarra annuelle prévue le 25 Juin prochain, c’est-à-dire le dernier mercredi du mois béni du Ramadan. D’un débit estimatif de 225 millions FCfa, le bâtiment comprendra un parvis qui donne accès aux différentes pièces de la demeure principale, un grand salon d’accueil qui s’offre sur le parti, une suite du maître à l’extrémité gauche, entre autres.»

La réhabilitation de trois sites historiques de ce village est également prise dans ce projet : la maison natale du saint homme, sa chambre de retraite ainsi que la grande mosquée. Pour l’aboutissement de ces travaux, la famille en appelle à la bonne volonté de toute la « Oumah ».
 

jeudi 15 mai 2014

TOMATE : Les producteurs du Fouta dans le désarroi

Des pertes de 5 milliards de francs Cfa planent sur les producteurs de Podor. C’est la psychose dans la Vallée du fleuve Sénégal. Malgré des productions record de tomate cette année, les producteurs sont en train de voir leur production pourrir entre leurs mains, faute de moyens d’écoulement. Le préjudice risque d’atteindre cinq milliards de francs Cfa.
Après les producteurs de Dagana la semaine dernière, ceux de Podor lance un cri de détresse. En effet, si l’oignon se porte à merveille (voir ailleurs) dans cette zone, il reste que la filière tomate risque tout simplement de mourir de sa belle mort, selon les producteurs. Car, selon Mamoudou Sall, porte-parole de l’association pour la défense des intérêts des producteurs d’oignons de la vallée, au niveau des localités telles que Boubé, Ndiawar, Guiya, Nianga, Niandane, Diatar, Wouro Madiwou et Guédé chantier, les producteurs peinent à écouler leur forte production. Ce producteur de Niandane, que nous avons trouvé en pleine récolte dans ses champs, soutient que leur plus grand problème aujourd’hui est de trouver des camions pour écouler la production vers les unités industrielles. Ce d’autant plus que les infrastructures de conservation sont inexistantes dans la zone. Et avec la chaleur qui prévaut dans cette partie du pays, la production risque tout simplement de pourrir. Ainsi, pour s’épargner une double perte, ils ont commencé à se débarrasser de leur production à vil prix. Mamoudou Sall confie que le kilogramme de tomate est aujourd’hui bradé à 51,5 francs Cfa le kilogramme alors que le carton de tomates de 25 kg est vendu à 1 250 francs Cfa sur le marché.
A Podor, Mbaye Sall souligne que ce sont plus de 800 hectares qui ont été emblavés pour des rendements moyens de 30 tonnes à l’hectare. Ce qui fait, selon lui, qu’il y a une véritable urgence à aider les producteurs à écouler cette production avant qu’ils ne perdent tout ce qu’ils ont eu à investir. Même si l’espoir est encore permis, d’ici quelques semaines, le désastre pourrait se produire, selon ces producteurs qui projettent les pertes à plus de cinq milliards de francs Cfa. Ces producteurs sont aussi préoccupés par cette maladie qui a fait son apparition dans leurs périmètres agricoles depuis l’année dernière et qui ne cesse de gagner du terrain. M. Sall et Mbaye Sall demandent ainsi une meilleure implication de tous les acteurs pour que des mesures pratiques soient prises afin que le mal soit éradiqué.

mercredi 14 mai 2014

Construction et équipement d’une case de santé : Gérard et Barbara Senac faits citoyens d’honneur à Doué

Le directeur général d’Eiffage-Sénégal, Gérard Sénac, et son épouse Barbara ont aidé à construire et à équiper une case de santé améliorée dans le village de Doué (département de Podor). En retour, les populations ont fait d’eux des citoyens d’honneur de leur village en guise de reconnaissance.
Les habitants du village de Doué (situé dans l’île à Morphile) ont, hier, organisé une cérémonie pour remercier Gérard Sénac, président directeur général d’Eiffage-Sénégal et son épouse Barbara Senac. Ils ont été félicités par les habitants de cette localité pour qui ils n’ont ménagé aucun effort afin de leur venir en aide. Pour la mise en œuvre des projets de développement, un montant de cinq millions de FCFA leur a été alloué par ces deux mécènes. Le projet porte sur la construction et l’équipement d’une case de santé améliorée, mais également sur la mise en place d’un comité de santé et d’une instance de gestion des infrastructures.
En effet, selon le responsable de l’Association des ressortissants du village de Doué (Arvd), leur localité manque de tout. «Doué manque de toutes les commodités sociales et professionnelles ou même sont quasi inexistantes. Il en est de même pour l’environnement, l’éducation et la santé publique de ses populations. Le village a une économie basée sur le secteur informel. Les deux tiers de la population vivent de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, tandis que le tiers restant est dans le commerce», a soutenu le responsable de l’association.
Sur le plan démographique, dit-il, la situation reste la même.
« La montée en puissance de la croissance démographique constitue un des facteurs clés de la pauvreté et favorise le sous-développement. Ces carences se manifestent surtout chez les jeunes et les femmes qui représentent les quatre-vingt-dix pour cent de la population», a fait savoir leur porte-parole. C’est dans ce sillage que l’entreprise Eiffage a tenu à participer à l’achèvement des travaux de cette infrastructure en leur offrant 5 000 000 FCFA. Les populations de Doué ont tenu à remercier le président directeur général d’Eiffage Sénégal et sa femme qui, disent-elles, s’est personnellement investi ainsi que son mari en leur venant en aide. « Par ce geste, nous assistons à un réel mécénat de la part d’Eiffage Sénégal qui continue de faire du social en appuyant des organisations comme les nôtres», a souligné le responsable des habitants de Doué.
Interrogée après la remise des diplômes d’honneur par les ressortissants du village de Doué, Mme Senac a dit toute sa joie et sa fierté et celles de son mari Gérard Senac. Elle s’est dit très touchée par le geste des habitants de Doué qui les a remerciés de cette façon. Elle a également souligné que c’est la solidarité de ces populations qui les pousse à participer à la construction de cette œuvre. « Dans ce village, les populations sont très soudées et solidaires», a conclu Mme Senac.
En revanche, les habitants de Doué ont soutenu, à travers leur responsable, que Gérard et Barbara Senac sont désormais devenus une partie intégrante de leur village et à ce titre ils ont été faits citoyens d’honneur de Doué.

Pape Sanor DRAMe
Le Soleil

mardi 13 mai 2014

Soirée culturelle en souvenir de Guelaye Aly Fall : Une clôture en apothéose

Le Grand Théâtre de Dakar a vibré samedi dernier aux sons des voix du Pekaan. La soirée qui clôture l’hommage à Guelaye Aly Fall a drainé un monde fou. Hormis l’absence de Baba Maal très attendu par le public, l’on a noté des moments forts avec l’intronisation du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop comme Jaltabe, chef des Thioubalo.
L’hommage à Guelaye Aly Fall a été clôturé en apothéose par une soirée culturelle au Grand Théâtre de Dakar. Les organisateurs ont particulièrement soigné leur affiche avec au programme, une brochette de chanteurs de Pekaan de renommée. La qualité de l’affiche explique d’ailleurs qu’un nombreux public se soit déplacé pour écouter les héritiers du plus grand artiste de Aram dans le département de Podor. Et c’est par un film que la soirée a démarré. Un film qui retrace la vie de l’illustre chanteur, né en 1898 et disparu en 1971. A travers les récits de ses contemporains et les témoignages d’universitaires et d’artistes qui ont repris le flambeau, la personnalité de Guelaye Aly Fall a été dévoilée aux spectateurs. Le Pr Amadou Ly explique dans le film que «Guelaye est une sorte de peintre». Ses nombreuses œuvres poétiques peignent en effet la vie sur le fleuve et autour.
Après un intermède où quelques jeunes talents ont pu faire leur prestation, place à Dollar Sarr qui introduit la partie consacrée au Pekaan. Dans un décor de filets de pêche où s’accrochent des poissons, une pirogue et des pêcheurs viennent rappeler que les peuples de l’eau sont à l’honneur. C’est tout le sens de la présence d’une troupe de danseurs et chanteurs sérères Niominka venus des Iles du Saloum. Au rythme endiablé des instruments décorés à l’effigie de l’homme que l’on célèbre, la troupe plonge la salle dans une ambiance folle. Hautement appréciée par le public, la troupe des «esclaves» sérères retourne dans les coulisses sous une pluie de billets de banque. S’ensuivent des chanteurs de Pekaan. Par couple, l’un chantant et l’autre déclamant des incantations, Samba Dougel puis Ngari Ngawle régalent le public de leurs envolées lyriques, calquées sur celles de Guelaye. L’effet est immédiat sur les spectateurs qui se démènent pour participer à la séance. C’est la cacophonie et le désordre. Désordre accentué par l’impatience de ces spectateurs à voir monter sur scène Baba Maal, le lead vocal du Dande Leniol. Mais au final leur espoir fut déçu. Puisque le roi du yela ne s’est pas montré. Il a fait faux bond aux organisateurs, alors qu’il avait bien confirmé sa participation à cette soirée.
Renseignement pris auprès des organisateurs, l’on informe que Baba Maal était en concert en Mauritanie. Le roi du yela, qui «avait pourtant donné son accord de principe et appelé même les artistes à massivement soutenir cet hommage», n’a finalement pas répondu à l’invitation du Grand Théâtre. «Baba Maal est resté injoignable tout le week-end. Il était en concert en Mauritanie», a renseigné Racine Sall, le coordonnateur du projet, qui reconnaît que jusqu’à la dernière minute, «tout le monde était sûr que Baba Maal allait venir. Puisqu’il n’a pas décommandé».

Le Grand Serigne de Dakar appelle à l’union des cœurs
Il faudra l’entrée en scène de Penda Boudal Sarr pour ramener l’attention du public sur la scène. Le timbre fort et puissant de la native de Dondou suffira à replonger les spectateurs dans la transe du Pekaan. L’arrivée de l’unique femme à avoir osé entonner ce chant réservé aux hommes, ceux de la famille Dieye particulièrement, a le mérite de libérer la parole des femmes. Elles arrachent le micro pour dire également leurs incantations. Mais c’est déjà le moment de procéder aux décorations protocolaires et à l’intronisation de El Hadji Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar et chef de la communauté léboue du Cap-Vert, au titre de Jaltabe, chef des Thioubalo. «Les peuples de l’eau sont les mêmes», dit-il en appelant au raffermissement des liens entre lébous et hal poular. Il annonce ainsi que les deux peuples se rencontreront bientôt au Penc de Santiaba, siège de la communauté leboue de Dakar. En plus du Grand Serigne de Dakar, d’autres personnalités ont reçu des décorations. C’est le cas du transporteur Lobatt Fall, figure emblématique du Fouta.

mamewoury@lequotidien.sn

Validation de la liste de Bby à Ogo : Le Pds va attaquer la décision de la Cour d’appel en cassation

Après que la Cour d’appel de Saint-louis a validé la liste de Benno bokk yaakaar pour «cas de force majeure», le Pds de Ogo annonce un pourvoi en cassation. Amadou Abdoulaye Diop et Cie estiment, en effet, qu’il n’y a pas d’éléments extérieurs à faire prévaloir.
Des responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) de Ogo ont décidé d’attaquer la décision prise par la Cour d’appel de Saint-Louis qui a validé la liste de la coalition Benno bokk yakaar qui était déclarée forclose. Amadou Diop, tête de la liste majoritaire du Pds dans cette commune de Matam, soutient qu’on ne peut pas faire un recours en cas de forclusion. Cet enseignant en droit à l’université de Dakar estime que la coalition Bby est en train d’opérer dans «l’illégalité». «On met l’administration et la justice sous pression en les faisant travailler sous ordre du régime. Dans ce pays, on est en train de jouer avec le droit», a-t-il fustigé.
M. Diop et ses camarades, qui déclarent que la liste Kawral de Ogo (celle du Pds) est la seule en compétition, croient disposer assez d’arguments pour avoir gain de cause devant la Cour suprême sur l’invalidité de la liste de Bby. «On ne peut pas parler de cas de force majeure parce que ce sont des membres de cette même coalition qui ont séquestré le mandataire qui n’a pas pu déposer la liste à temps. Il n’y a pas d’éléments extérieurs à faire prévaloir», a-t-il ajouté.
Venu apporter son soutien à ses camarades, Sada Ndiaye considère que dans le Code électoral, il n’y a pas de cas de force majeure. «Ce qui leur ai arrivé est dû à leur irresponsabilité», a-t-il argué. C’est «une brèche dangereuse», selon les Libéraux de Matam, qui est en train d’être ouverte avec cette affaire qu’ils qualifient «d’inédite». Pour le camp de Amadou Diop, «cette décision est même contradictoire, vu les événements qui ont suivi l’éclatement de cette affaire. Le présumé commanditaire (Abou Lô) a été limogé de la tête de l’Artp (Agence de régulation des télécommunications et des postes). Ce qui veut dire que la faute a été reconnue et les responsables ont déjà payé».

dkane@lequotidien.sn

jeudi 8 mai 2014

Rebondissement : La liste Bby de Ogo passe finalement !

Rebondissement inattendu. C’est comme tel qu’on pourrait qualifier ce qui s’est passé hier. En effet, la Cour d’Appel de Saint- Louis, saisie d’un recours par «Benno bokk yakaar», dans l’affaire de la forclusion de cette coalition à Ogo (Matam), a donné gain de cause à cette dernière, informe Le Populaire. C’est dire donc que la coalition présidentielle - dont le mandataire avait été séquestré jusqu’à 3 heures du matin, le jour du dernier délai pour le dépôt des listes électorales pour les Locales du 29 juin, ce qui l’avait empêché de déposé les dossiers - a été remise dans son droit.

Flagrants délits-Enlèvement mandataire de BBY à Ogo : Abou LO limogé de l’ARTP, quel sort pour son neveu et ses complices ce jeudi ?

L’affaire pollue l’atmosphère à Ogo, communauté rurale sise dans la région de Matam. L’enquête des éléments de la gendarmerie de Ourossogui bouclée, place au Tribunal. Et c’est aux flagrants délits qu’Arona LO qui n’est autre que le fils du grand frère du Directeur de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) et Cie sont annoncés ce jeudi matin. Ce, pour être jugés dans le fumeux dossier de l’enlèvement et de séquestration du mandataire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Alassane Niane qui dit avoir été molesté et enlevé, tout pour l’empêcher de disposer la liste de ladite coalition. Une liste qui est même déclarée forclose. 

Tout est parti dans la nuit du 29 avril dernier, date limite de dépôt des listes en vue des élections locales de juin prochain. Bocar Sow, le sous-préfet de l’arrondissement précise: « Nous n’avons pas reçu la liste de BBY. Ils ne se sont pas présentés ».  Au moment où le mandataire en question par ailleurs inspecteur d’académie de Matam dit qu’il a été kidnappé par des inconnus alors qu'il s’apprêtait à se rendre à la sous-préfecture. « A 21h30 je me suis rendu à Ourossogui pour m’approcher de la sous-préfecture pour déposer nos actes de candidatures. J’avais déjà contacté le député Farba Ngom pour qu’on puisse y aller ensemble parce que c’est lui qui avait la lettre d’accréditation…

Mais c’est aux environs de 22 heures que j’ai vu des individus venir encercler ma voiture. Et c’est de là que tout est parti, ils m’ont tiré du véhicule, m’ont molesté et retirer tous les documents. Avant ça, j’ai appelé en détresse Farba Ngom pour lui dire que je suis en danger avec un groupe d’individus qui veulent me prendre en otage. Mais j’ai vainement attendu. Ils m’ont sorti du véhicule pour m’amener quelque part derrière Ourossogui  jusqu’à 03 heures du matin. Ils me disaient que la répartition était illégale au niveau des conseillers et que j’étais complice parce que l’attribution a été inégale », dénonce Alassane Niane qui dépose une plainte.

 
Actionnée, la Brigade de gendarmerie de Ourossogui entame les auditions pour identifier six (6) supposés ravisseurs tous proches du DG de l’ARTP.  Ces derniers reconnus par le mandataire de BBY comme étant membres du gang qui l’a enlevé et séquestré, ont été placés en garde-à-vue à la Brigade avant d’être déférés pour être placés sous mandat de dépôt. La machine judiciaire définitivement mise en branle, Arona LO et Cie feront face au juge des flagrants délits ce matin. Arona,  le neveu d’Abou LO est présenté comme le cerveau du kidnapping à côté de Mamadou Mbodj, Amadou Diop et Sada Diallo.
 

Ce, au moment où les deux contre qui les limiers avaient lancé un avis de recherches, se sont finalement rendus. Ils seront bien au Tribunal ce matin. En attendant le procès, les accusations bon train entre le camp d’Abou LO et Farba Ngom. Dans tous les cas, les dégâts collatéraux de l’affaire se sont signalées hier. La première victime n’est que le désormais ex-DG de l’ARTP, Abou LO limogé hier en conseil des ministres tenu exceptionnellement ce mercredi. L’oncle tombé hier, quel sort pour le neveu ce jeudi.


Pressafrik 

Kalidou Diallo sur les forclusions, les listes parallèles et les collusions : «Les arrangements entre les directions sont souvent effectués au détriment du leadership local»

«La crise du système des partis politiques et la fin de l’illusion que Benno bokk yaakaar offrait une garantie de sécurité», le président de l’Alliance des leaderships pour l’émergence et le développement (Aled) explique les investitures «difficiles» auxquelles l’Apr a dû faire face. Kalidou Diallo parle aussi de piège pour les grands partis et les prévient contre d’éventuels votes-sanctions. Kalidou Diallo explique les investitures «difficiles» pour le parti présidentiel par «la crise du système des partis politiques et par la fin de l’illusion que Benno bokk yaakaar offrait une garantie de sécurité». Dans un communiqué, le président de l’Alliance des leaderships pour l’émergence et le développement (Aled) trouve que les «arrangements» entre les directions politiques sont souvent effectués «au détriment du leadership local». L’ancien ministre de l’Education rappelle que Macky Sall «était élu, non pas par un parti organisé et structuré au plan national, régional ou départemental mais plutôt par un leadership local, segmentaire, familial, villageois ou communautaire». Kali­dou Diallo constate que «malheureusement, la bureaucratie des partis politiques ne semble pas avoir tiré les leçons de cette belle expérience pleine d’enseignements».
En effet, ajoute-t-il, toutes les grandes formations ont été «piégées et surprises». Pour lui, l’Apr, par son statut de parti au pouvoir,  a  eu un potentiel plus important de responsables qui ont «tenté d’utiliser leurs positions politiques et/ou administratives pour  imposer leurs propres candidats souvent  sans envergure» et contre la volonté de son leader.
En définitive, pense-t-il, «les forclusions, les listes parallèles et autres collusions avec les adversaires politiques relèvent de ce phénomène». Et M. Diallo de conclure : «Les votes-sanctions vont faire le reste le 29 juin prochain si les partis concernés ne neutralisaient pas ces frustrations à temps.»

Stagiaire
Le quotidien

mercredi 7 mai 2014

Locale 2014 à Ogo: Abou Lo limogé de la direction de l'ARTP

Dernière minute : Abou LÔ limogé...Fouta Men Infos avait vu juste.En effet avant hier dans un article posté intitulé "Affaire Alassane Niane,l'étau se resserre autour de Abou Lo" notre blog préféré prédisait des nuages sombres sur l'avenir de l'ancien ministre de la communication ,tant l'ire du locataire de l'avenue Rhoum était grande sur le contexte qui a conduit à la forclusion de la liste de Benno Bok Yakaar de la commune Ogo.  Et oui le sabre est tombé sous le cou de Abou LO ,selon PressAfrik qui tient cette information de sources sûres . Selon le site de Ibrahima Lissa Faye ce limogeage sera officialisé  lors du conseil des ministres . En attendant les conclusions de l'enquête judiciaire ouverte sur l'affaire dite  du "rapt de Alassane Niang ", dont il est soupçonner être le commanditaire ,la descente aux enfer se poursuit pour" l’allemand " limogé pour cause de nationalité douteuse  du premier gouvernement du nouveau régime . IL sera la cobaye  pour tous ceux qui croyaient que les  menaces de Macky Sall de sévir contre tous ceux qui ferons perdre l'A.P.R aux locales ne sont pas sérieuses. Makham Diallo et ses acolytes doivent se tenir la tête et faire le tour des familles religieuses pour prier Dieu afin que  leurs agissements qui risquent de faire  basculer le département de Podor ,tout entier dans les mains d'autres partis ne deviennent réalité.Sinon le siège du PCA de Dakar Dem Dikk risque de se vider de sa personne dès le 29 juin prochain
 .
.ADAMA GAYE

Podor : Aïssata Tall Sall en va-t'en-guerre contre Macky Sall

C'est une Aissata Tall Sall très remontée et toutes griffes dehors qui s'est confiée ce mardi à nos confrères de L'As. En cause, la coalition, qui a tout l'air du mariage entre une carpe et un lapin, échafaudée pour la bouter hors de la mairie de Podor. En effet, contre toute attente et nonobstant les recommandations du Président Macky Sall à ses partisans qu'une coalition regroupant le Parti démocratique sénégalais (Pds-opposition) et l'Alliance pour la République (Apr-parti au pouvoir) a été montée pour s'opposer à la liste dirigée par Aïssata Tall Sall, le maire socialiste sortant de la ville, pourtant membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby). 
L'édile de Podor accuse nommément le ministre de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, d'être " le parrain " de cette combinazione politicienne. " C'est lui-même qui est venu à Podor donner son onction et son parrainage à cette coalition ", lance-t-elle. Et Aissata Tall Sall d'y voir la caution du président de la République qui " s'enlise dans un silence que personne ne comprend ". Pour sa part, elle semble bien comprendre les motivations de ce " bas niveau de combinazione politicienne ". " C'est que dans la coalition Benno Bokk Yakaar, il y a des maires qui dérangent. (...) Podor, c'est la base de Aissata Tall et Dakar, c'est la base de Khalifa Sall (N.d.r. : maire socialiste de la capitale sénégalaise) ou on peut faire toutes sortes de combinazione pour parvenir à ses fins. (...) Ce qui s'est passé à Podor, c'est l'image la plus nauséabonde de la politique ", lâche-t-elle. 
Plus qu'un casus belli, elle estime que c'est " un acte de guerre ", " une déclaration de guerre ". Aissata Tall Sall n'est pas loin de penser que si le pouvoir s'échine tant à lui retirer sa mairie, c'est en partie parce qu'elle a refusé de transhumer au parti au pouvoir, l'Apr du président de la République. " Mais le Président ne peut pas me recruter comme ça et il le sait très bien. Ce que Wade n'a pas réussi en douze (12) ans, ce n'est pas lui qui le fera en deux (2) ans d'exercice de mandat ", prévient-elle. Aissata Tall Sall n'a pas manqué aussi d'écorcher son leader socialiste, Tanor Dieng, qui n'a même pas pris la peine de l'appeler, à l'instar de nombre de ses partisans, pour s'offusquer de cette situation. Et elle se déclare prête " à se battre " pour le poste de secrétaire général du Parti socialiste (Ps) dont le prochain congrès est prévu le mois prochain, si sa base de Podor le lui demande. Aissata Tall Sall est sur le pied de guerre, c'est le moins que l'on puisse dire !

mardi 6 mai 2014

ALLIANCE ENTRE RACINE SY ET LE PDS :L’Apr implose

L’irruption de Racine Sy sur la scène politique à Podor a fini de diviser l’Apr en trois pôles Macky Sall avait intimé l’ordre à son parti de ne jamais aller en alliance avec le Pds. Mais pour battre Aïssata Tall Sall à Podor, il a demandé à Racine de s’allier avec le parti de Wade. Conséquence : l’Apr se casse en trois pôles. Le parti au pouvoir n’a jamais été confronté à une situation aussi lourde de danger à Podor. D’aucuns se demandent, d’ailleurs, si l’Alliance pour la république (Apr) n’est tout simplement pas en train de se casser en plusieurs morceaux avec ce qui se passe sur le terrain depuis plusieurs jours.
Tout a commencé avec le parachutage, par Macky Sall, de Racine Sy, président du Conseil d’administration de l’Ipres, pour conduire la liste de l’Apr dans la commune de Podor et tenter de battre la socialiste Aïssata Tall Sall, actuel maire de la ville. Un parachutage que beaucoup de responsables et militants de l’Apr à Podor ont qualifié de manque de considération. Ils se disent, d’ailleurs, surpris des propos qui ont été tenus récemment par Racine Sy. Responsable et militante de l’Apr de la première heure, Rougy Ly explique : «Ce que les gens ne comprennent pas depuis l’arrivée de ce néo-apériste, c’est quand il nous dit qu’il a été mandaté par Macky Sall pour être tête de liste de l’Apr.» Mais là n’est pas le vrai problème pour Rougy Ly.
A l’en croire, la grosse erreur commise par Racine Sy a été de le dire qu’à Podor commune, Macky Sall lui a donné carte blanche pour s’allier avec les libéraux et faire partir Aïssata Tall Sall qui occupe le fauteuil de maire depuis cinq ans. Poursuivant, Rougy Ly ajoute que Racine Sy a été maladroit de le dire publiquement. Mieux, elle reproche à ce dernier d’avoir non seulement accepté de s’allier avec le Pds, mais surtout de leur lancer à la figure qu’il est le candidat du Pds et de l’Apr. Suffisant pour créer un véritable malaise au sein du parti au pouvoir. L’Alliance pour la république (Apr) est, depuis deux semaines maintenant, divisée en trois pôles. Le premier celui de Ndiack Sarr accompagné dans sa fronde par Abou Ndiongue, Tabaski Sarr, Baye Ndiaye, Mamadou Sy…Ces derniers expliquent que pour rien au monde, ils n’accepteront de s’allier avec les libéraux. Selon Ndiack Sarr, non seulement ils ne sont pas pour ce parachutage, mais ils rejettent «cette alliance contre-nature» avec les libéraux. C’est pourquoi, même s’ils disent être toujours dans l’Apr, ils soulignent qu’ils resteront dans Benno Bokk Yaakaar tout en allant aux locales avec Me Aïssata Tall Sall.
Le deuxième pôle mis en place par des apéristes est celui que dirige Rougy Ly. Cette dernière explique avoir été officialisée comme mandataire dans la commune pour le compte de Benno. Et le troisième pôle est celui de Racine Sy qui a décidé d’aller aux locales avec les libéraux du Parti démocratique sénégalais (Pds) et une partie de la société civile. Aux dernières nouvelles, Samba Ndiaye, coordonateur départemental de l’Alliance des forces de progrès (Afp), deuxième adjoint au maire et connu pour sa proximité avec Aïssata Tall Sall, a confirmé son départ de Benno pour aller travailler avec Racine Sy.
walfadjiri

Affaire Alassane Niane: l'Etau se resserre autour de Abou Lo

L'affaire dite "Alassane Niane " du nom de l'IA de Matam de mandataire kidnappé le 29 avril dans la commune de Ogo et qui aboutit à la forclusion des listes de l' A.PR pour les joutes locales prochaines commence a révéler ses secrets.
L' enquête mené après la plainte de la victime a permis d'appréhender des suspects ,qui se  révèlent  être des proches de l'ancien ministre de la communication et actuel directeur de l' ARTP. Les ravisseurs ; demeurant tous à Sinthiou Bamambé  , la même ville que'' l'Allemand" du premier gouvernement de Abdoul Mbaye sont indexés comme ses lieutenants.Pis encore l'un d'entre eux ,Harouna Lo est un neveu directe de Abou Lo.La piste qui mène vers de directeur de l'ARTP semble être privilégier par le procureur de Matam. L'ancien ministre est alors dans de beaux draps ,et risque de faire les frais de l'ire du secrétaire général  de l' APR  Macky obligé de sévir .Certains sont mêmes certains de éviction à la tête de l' ARTP
Adama Gaye

lundi 5 mai 2014

Enjeux de la communalisation dans les relations de pouvoir et d’autorité au Fouta Toro

Aussi glorifiée que fût l’histoire du Sénégal, on savait déjà qu’en justice sociale et en démocratie, le Fouta avait peu à offrir. Le décret n°2008-748 du 10 juillet 2008 va permettre à nos communes de retrouver l’audace d’un nouveau souffle et a ouvert une porte par laquelle on peut enjamber le passé pour relever de nouveaux défis. Du fait de la communalisation, toute personne réunissant les conditions juridiques d’éligibilité peut prétendre aux responsabilités de premier magistrat d’une commune. Par ce biais, s’instaurent de nouvelles relations de pouvoir et d’autorité garanties par les lois républicaines. On passe d’un système héréditaire confisqué et opaque à un système démocratique plus transparent et soumis à des indicateurs d’évaluation. Il est heureux qu’il en soit ainsi.  
Lorsqu’on s’oppose aux valeurs de la République, on devient un vecteur permanent de tensions, de conflits et de crise. On cherche encore à comprendre les raisons de l’animosité persistante et les ambitions personnelles contre les valeurs républicaines qui régissent les relations de pouvoir et d’autorité. Ce qui nous conduit à mettre l’écriture en mouvement.
1 – De quoi s’agit-il ?
Il y a un conflit de valeurs entre la communalisation et la frustration existentielle liée à une désespérance sociale perceptible à Mboumba et dans d’autres communes du Sénégal.
Il s’agit de conjurer les tristes effets d’une histoire tronquée en s’appuyant sur une démarche qui dégraisse l’histoire et le vécu des pesanteurs de la légende et des récits fantasmés.  Des discours consistant à tirer sur les ficelles du temps ont tenté vainement de dégrader les faits historiques. Le rappel de ces faits révèle une solidarité à partager et non une force à mettre en œuvre car comme le rappelle Jean Vanier, « Le pouvoir fait peur, l’humanité attire ».
En déconstruisant le champ de l’objet, notre démarche participe à la réflexion sur la fragilité humaine et dévoile le jeu de construction des légendes improductives. Il convient de sortir de la charge émotionnelle que peut générer une contribution écrite pour entrer dans le fond du débat. Pour être constructif, ce débat doit s’appuyer sur des comportements et des discours empreints de retenue, de respect et de correction de tous les acteurs liés pourtant par une fraternité incontestable.
En instituant la communalisation, les pouvoirs  publics ont franchi une étape hautement positive dans la construction et la consolidation de la nation et de la République sénégalaises. Ce bon qualitatif mérite un regard attendri et expert. Qu’on se rassure, la distance ne fait pas déserter les citoyens de la vie de la cité.
L’administration d’une commune ne doit pas être que dans la simple gestion ; elle doit aussi se projeter dans la cohésion sociale et la maîtrise des évolutions de la société. Jamais distrait par des aspects secondaires, l’édile de Mboumba,  qui ne doit rien à personne, s’y emploie avec une probité indispensable à l’exercice d’un mandat politique. En agissant ainsi, la commune est libérée des pulsions irrégulières de la tentation. D’autres communes sont dans cette même dynamique qui consiste à œuvrer pour « le bien public » en étant  au service de tous ses semblables : une cause noble. L’autorité n’est pas une épreuve de force où l’on cherche à écraser les autres ; l’autorité, c’est savoir être au service des autres car l’objectif à atteindre, c’est la dignité d’être et non d’ériger des modèles de puissance personnelle. Les tensions et violences récentes enregistrées dans certaines communes, notamment à Matam et Tambacounda nous rappellent ce qu’il convient de ne pas faire dans un système démocratique et la nécessité d’agir pour une communauté de destin paisible. C’est notre devoir, à tous, de faire en sorte que les élus soient des modèles de rigueur et d’honnêteté dans la gestion des affaires.
La communalisation a ouvert de nouvelles portes nous questionnant sur nous-mêmes et sur les rapports à l’altérité.
2 –Quels discours et représentations d’un monde et d’une société justes peut-on donner au Sénégal ?
En privilégiant les valeurs de la République dans nos conduites et comportements, on s’inscrit positivement dans une dynamique de cohésion sociale, de mieux-être et de mieux-vivre ensemble, facteurs stimulants pour le développement économique, culturel et social tant aspiré et récemment traduit par le « Plan Sénégal émergent » (Pse) que relaie Aboubacry BA (revue Gouvernance, n°15, mars 2014, p.5) ; l’expert rappelle fort justement que les fonds extérieurs mobilisés (3729,4 milliards de Franc Cfa) appellent à une mobilisation de toutes les forces vives pour traduire en réalité concrète pour les sénégalais cette « prime à l’exemplarité » qu’il invoque. De tels appels à plus de solidarité et à plus d’équité dans l’espace public se heurtent malheureusement souvent aux discours discriminatoires, incarnations des pesanteurs qui tirent le Sénégal, que dis-je, l’Afrique vers le bas.
Que ces propos aient fendu l’armure en pourfendant les idées reçues et l’histoire tronquée, ne doit pas faire oublier les cicatrices des plaies durcies par le temps qu’ont subies certaines familles humbles et ébahies dans le Fouta mais dignes.
On ne peut que s’agacer publiquement lorsque s’organisent et se véhiculent des discours de « surestimation de soi » au détriment des valeurs qui fondent la République. Une telle conduite tente d’opposer à ceux qui en sont exclus un constat d’impuissance qui produit, en filigrane, un sentiment de résistance. Amarrés sur le quai de l’immobilisme, ceux qui perpétuent les injustices et les querelles personnelles ne sont pas disposés à livrer toute leur cargaison dont le contenu remet en cause la liberté des personnes de vivre dignement : une telle logistique est dangereuse et obsolète pour le Sénégal. Nous devons avoir le courage de perpétuer les valeurs républicaines.
Notre préoccupation est de rapporter le fait social discriminatoire aux logiques de domination qui le fondent. Il s’agit de restituer l’état des faits sociaux et des relations qui sont le produit de notre société dans laquelle il convient de sortir des discours complètement déconnectés  des évolutions du monde postmoderne. Les injustices vécues par le Peuple noir en Afrique du Sud, en Europe et aux Amériques ne peuvent être reproduits par des noirs contre des noirs. C’est de l’ordre de la démence qu’un noir s’estime supérieur à un autre noir, qu’un être humain s’estime supérieur à un autre être humain : cela frise plus que « l’inconscient ». S’agacer contre de tels discours et conduites ne suffit pas. Il faut les combattre avec détermination et fermeté.
Les conduites reprochées entrent dans une logique de « surestimation de  soi » se positionnant au-dessus des lois de la République. Certains récits lus dans les réseaux sociaux frappent par leur impertinence et incohérence ; il s’agit, sur le plan social, de personnalités non abouties, de troubles pouvant abolir le discernement de personnes possédant une maturité citoyenne avec une immaturité psychologique. Le positionnement dans un groupe sous-tendu par l’acceptation des règles de socialisation républicaine pose problèmes aux personnes rigides et centrées sur elles-mêmes. Cette capacité à défier le bon sens capte l’attention car malgré l’instruction, les repères de socialisation républicaine sont assez pauvres. Il y a plusieurs carences du respect de l’autre qui est rarement perçu en tant qu’égal sujet de droit. De telles carences vacillent entre « l’ignorance » et « l’insoutenable légèreté de l’être » analysées par Milan KUNDERA en 1984 et 2003. Le talentueux écrivain natif de Brno, en Bohême, ne s’était pas trompé de qualification.
Les provocations et les oppositions caractérielles de part et d’autre mènent à l’impasse. Il est question de reconstruction de tous pour rentrer dans le jeu républicain de socialisation. D’où qu’elle vienne, la provocation est contreproductive. Un minimum de sérénité et de qualités visionnaires s’imposent à tous.
Quelles sont les carences affectives et éducatives qui sont à l’origine de telles conduites, de tels discours ?
Dans ces travaux remarquables, John BOWLBY (1907-1990), célèbre psychanalyste anglais, a donné un contenu clinique à de telles conduites qui sont liées aux carences affectives de soins maternels chez certains. Ce sont des personnes qui ont eu une enfance malheureuse, infériorisée, délaissée et qui ont évolué dans un entourage haineux. C’est dans ce même ordre d’idées qu’il faut comprendre l’incontestable richesse des travaux de Hannah ARENDT (1906-1975), philosophe allemande naturalisée américaine qui a analysé les conditions d’émergence des totalitarismes jusque dans ses facettes génocidaires.
Qu’on ne s’y trompe pas : ce sont donc des discours discriminatoires et haineux qui avaient « fait pousser la petite moustache hitlérienne ». En Afrique, en Europe et dans le reste du monde, les nazillons reproduisent des discours et pratiques discriminatoires. Les discours de « surestimation de soi » n’en sont qu’une étape.
En soi, notre rapport à l’histoire des relations humaines doit être différent de celui des générations qui nous ont mis à genoux par leurs discours et pratiques discriminatoires. Ce fut un des motifs de combat pour Nelson MANDELA, Martin LUTHER KING, Aimé CESAIRE, Olympe DE GOUZE, Jean JAURES…
Au Fouta, toutes les dynasties ont régné. Aucune dynastie n’est plus légitime qu’une autre. Chaque famille à Mboumba ou dans le Fouta est rattachée à une dynastie régnante. Certes le règne des Denyanké, a été le plus long : de Koly Tenguella BA à Boubacar Fatimata en passant par l’incontournable Souley NDIAYE II.
Au Fouta comme ailleurs dans le Sénégal, la parentalisation a remplacé les confrontations entre différentes dynasties. Ce qui contribue à cimenter la NATION, « ce commun vouloir de vie commune», expression chère à Ernest RENAN.
Dans le contexte de la communalisation, les discours, les conduites et les pratiques des personnes nous conduisent à analyser et restituer des faits historiques pour en tirer un maximum d’effets adaptés à notre temps pour dynamiser les relations humaines actuelles. L’intérêt général doit nous conduire à des comportements plus adaptés à une vie citoyenne paisible.
Vous l’avez compris, il faut regarder l’histoire du Fouta et du Sénégal sans le voile des illusions et des discriminations. C’est en regardant le monde avec lucidité qu’on peut agir sur lui. Dans l’intérêt du Sénégal et pour la liberté des Sénégalais, il ne faut avoir aucune complaisance ni connivence pour toutes les formes d’injustices car « La liberté est incompatible avec le repos : il faut opter» comme le disait Jean-Jacques ROUSSEAU.
En effet, c’est au prix de la lutte pour la liberté et les valeurs de la République que « le champ de l’histoire demeurera un champ d’honneur ».
Ibra Ciré NDIAYE, Docteur en droit Anthropologue du droit Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne


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