1 Disponible sur www.douanes.sn
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 256 /DGD/COORD/DF/BRFI
Un Peuple – Un But – Une Foi
----------------
MINISTERE DE L’ECONOMIE Dakar, le 16 décembre 2014
DES FINANCES ET DU PLAN
-------------
DIRECTION GENERALE DES DOUANES
DIVISION DE LA FORMATION
AVIS DE CONCOURS
Conformément à l’arrêté n°18340/MEFP/MDB/DGD/DF du 15 décembre 2014 portant ouverture des concours directs et professionnels d’entrée à l’Ecole des Douanes années 2014/2015, et à la lettre n°1276/MEFP du 16 décembre 2014 portant dispense d’âge pour les concours directs d’entrée à l’Ecole des Douanes 2014/2015, les concours directs d’entrée à l’Ecole des Douanes, sections Préposés, Agents de constatation et Agents brevetés, Contrôleurs et sous-officiers et au titre des emplois réservés, ainsi que les concours professionnels des Agents de constatation et Agents brevetés, des Contrôleurs et sous-officiers des douanes sont ouverts.
I. NOMBRE DE PLACES ET CONDITIONS A REMPLIR
A. Nombre de places mises en compétition
CONCOURS DIRECTS
CONCOURS PROFESSIONNELS
B. Conditions à remplir
Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
1- être de nationalité sénégalaise ;
2- jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
3- conditions d’âge : voir tableau infra ;
4- avoir une taille d’au moins 1, 65 m pour les hommes et 1, 60 m pour les filles ;
5- avoir une acuité visuelle au moins égale à 15/10ème pour les yeux sans verres de correction ;
6- être indemne de toute affection handicapante pour l’exercice de la profession d’agent des Douanes ;
7- s’acquitter des frais d’inscription non remboursables fixés cinq mille deux cent (5.200) francs CFA (dont 200 F de droits timbre) auprès de la Société générale de Banques au Sénégal (SGBS) compte n° 01005.2200.060.905/0 RIB 75.
Le versement peut être effectué dans n’importe quelle agence du réseau de la SGBS.
Les dossiers de candidature seront déposés :
- à l’Ecole des Douanes, pour les candidats aux concours directs et professionnels ;
- sous couvert de l’Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre (O.N.A.C), pour les candidats aux concours des emplois réservés.
II. COMPOSITION DU DOSSIER
A. Concours directs
1- une fiche de renseignement dûment remplie, disponible à l’Ecole des Douanes ou sur www.douanes.sn ;
2- une demande manuscrite adressée au Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget sur papier libre, datée et signée avec les nom, prénom (s), date et lieu de naissance du candidat ;
3- une copie certifiée conforme du diplôme du baccalauréat pour les Contrôleurs et sous-officiers, du Brevet de fin d’Etudes moyennes (BFEM) pour les candidats Agents de constatation et les Agents brevetés, du Certificat de Fin d’Etudes élémentaires (CFEE) pour les Préposés ; pour les candidats ayant obtenu le BFEM ou le CFEE à compter de l’année 2010, une attestation certifiée conforme peut être admise provisoirement ;
4- une copie du certificat de nationalité sénégalaise légalisée au Tribunal ;
5- une copie certifiée conforme de la carte nationale d’identité ;
6- un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
7- un état signalétique et des services militaires pour les candidats ayant été sous les drapeaux (préposés, agents brevetés et Sous-officiers) ;
8- un certificat de bonne conduite pour les candidats qui ont été sous les drapeaux ;
9- un certificat de visite et de contre-visite dûment établi et datant de moins de trois (03) mois. Ledit certificat doit préciser que le candidat est de constitution robuste et a été reconnu apte à un service de jour comme de nuit, qu’il est indemne de toute affection handicapante pour l’exercice de la profession d’agent des douanes, qu’il a une taille de 1,65 m au moins pour les hommes et de 1,60 m au moins pour les femmes et qu’il a une acuité visuelle d’au moins 15/10ème pour les deux yeux sans verres de correction ;
10- une enveloppe de format A 4 portant un timbre de cinq cent (500) francs CFA, ainsi que l’adresse exacte et le numéro de téléphone du candidat ;
11- l’original et une copie du reçu de paiement des frais d’inscription à la banque SGBS s’élevant à cinq mille (5.000) francs CFA.
B. Concours au titre des emplois réservés
1- une fiche de renseignement dûment remplie, disponible à l’Ecole des Douanes ou sur www.douanes.sn ;
2- une demande manuscrite adressée au Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, sur papier libre, datée et signée par le candidat ;
3- une copie certifiée conforme du diplôme requis : CFEE ou BFEM ;
4- un état signalétique et des services militaires ;
5- une autorisation expresse de l’autorité hiérarchique compétente dont ils relèvent pour tous les candidats sous les drapeaux ;
6- un certificat de bonne conduite pour les candidats qui ne sont plus sous les drapeaux;
7- un certificat de présence au corps pour les militaires en activité ;
8- une copie du certificat de nationalité sénégalaise légalisée au Tribunal ;
9- une copie certifiée conforme de la carte nationale d’identité ;
10- un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
4 Disponible sur www.douanes.sn
11- une copie du diplôme attestant de la qualification professionnelle du candidat ;
12- un certificat de visite et de contre-visite dûment établi et datant de moins de trois (03) mois. Ledit certificat doit préciser que le candidat est de constitution robuste et qu’il a été reconnu apte à un service de jour comme de nuit, qu’il est indemne de toute affection handicapante pour l’exercice de la profession d’agent des douanes, qu’il a une taille de 1, 65 m pour les hommes et 1, 60 m pour les femmes au moins et qu’il a une acuité visuelle d’au moins 15/10ème pour les deux yeux sans verres de correction ;
13- une enveloppe de format A 4 portant un timbre de cinq cent (500) francs CFA, ainsi que l’adresse exacte et le numéro de téléphone du candidat ;
14- un original et une copie du reçu de paiement des frais d’inscription à la banque SGBS s’élevant à cinq mille (5.000) francs CFA.
C. Concours professionnels
1- une fiche de renseignement dûment remplie, disponible à l’Ecole des Douanes ou sur www.douanes.sn ;
2- une photo d’identité récente, en uniforme, portant au verso les nom, prénom(s), date et lieu de naissance du candidat ;
3- une demande manuscrite adressée au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, sous couvert de la voie hiérarchique ;
4- une autorisation administrative, signée par le Directeur du Personnel et de la Logistique, mentionnant le grade, le numéro de matricule et l’ancienneté dans la fonction ;
5- l’acte de nomination dans la hiérarchie immédiatement inférieure ;
6- une enveloppe de format A 4 portant un timbre de cinq cent (500) francs CFA, ainsi que l’adresse exacte et le numéro de téléphone du candidat ;
7- un original et une copie du reçu de paiement des frais d’inscription à la banque SGBS s’élevant à cinq mille (5.000) francs CFA.
Pour plus d'informations voir le site www.douanes.sn
5 nouvelles compétences ajoutéesLa Code général des collectivités locales va repasser à l’Assemblée nationale en 2015 comme prévu par le gouvernement. Ce texte dont Le Quotidien détient copie va compter 335 articles contre 332 pour la première version adoptée en 2013 sous le régime de l’Acte 3 de la décentralisation. Les collectivités locales vont voir une vieille doléance résolue. Il s’agit de l’augmentation des compétences transférées que sont l’Agriculture, l’Elevage et la production animale, la Pêche, le Tourisme et l’Hydraulique. Ces domaines viennent s’ajouter aux neuf qui étaient transférées aux collectivités locales depuis 1996 : Domaines, Environnement et gestion des ressources naturelles, Santé, population et action sociale, Jeunesse, sports et loisirs, Culture, Education, alphabétisation, promotion des langues nationales et formation professionnelle, Planification, Aménagement du territoire, Urbanisme et habitat, Assainissement.
Les prérogatives du Pôle-territoire
L’autre nouveauté dans ce Code général des collectivités qui sera retourné aux députés, c’est le pôle territoire qui constitue le réceptacle de la territorialisation des politiques publiques pour un développement durable et le rayonnement des territoires à partir des départements. C’est un cadre fédérateur du système socio-économique qui s’appuie sur ses forces internes (attractivité, dynamisme local, ressources, coopération, compétitivité, structure de l’économie). Il a pour vocation de fédérer et de mobiliser les acteurs territoriaux autour de la définition, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation de «projets de territoires» afin de propulser une croissance et un dynamisme économiques porteurs de richesses. De plus la vocation du pôle est de contribuer à la réduction des disparités et au développement harmonieux et durable du territoire national. Le développement économique local nécessite le transfert aux collectivités locales de compétences dans les domaines économiques comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’hydraulique/assainissement, le tourisme, etc. Le Pôle qui regroupe plusieurs régions va se charger de la planification, de l’élaboration des projets de territoires intégrés, de la mutualisation des moyens, de l’accompagnement technique dans l’appui à la maîtrise d’ouvrage (solidarité), du suivi évaluation. Mais c’est l’Etat qui définit la politique et les orientations, cherche les moyens de financement du développement, fixe la règlementation et met en place un dispositif de contrôle et de suivi en articulation avec les territoires. Le Pôle-territoire constitue l’échelon de coordination et de mise en œuvre de la territorialisation des politiques publiques pour un développement durable des territoires. Un décret en fixe la dénomination, situe le siège et fixe le ressort. Le Conseil du Pôle-territoire délibère sur les affaires dont il est saisi. Dans ses compétences, le pôle-territoire conçoit la programmation et la mise en œuvre des projets de territoires communs aux collectivités locales et comprend le Conseil d’administration, organe délibérant, et le président du Conseil d’administration, organe exécutif.
L’autre nouveauté dans ce Code général des collectivités qui sera retourné aux députés, c’est le pôle territoire qui constitue le réceptacle de la territorialisation des politiques publiques pour un développement durable et le rayonnement des territoires à partir des départements. C’est un cadre fédérateur du système socio-économique qui s’appuie sur ses forces internes (attractivité, dynamisme local, ressources, coopération, compétitivité, structure de l’économie). Il a pour vocation de fédérer et de mobiliser les acteurs territoriaux autour de la définition, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation de «projets de territoires» afin de propulser une croissance et un dynamisme économiques porteurs de richesses. De plus la vocation du pôle est de contribuer à la réduction des disparités et au développement harmonieux et durable du territoire national. Le développement économique local nécessite le transfert aux collectivités locales de compétences dans les domaines économiques comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’hydraulique/assainissement, le tourisme, etc. Le Pôle qui regroupe plusieurs régions va se charger de la planification, de l’élaboration des projets de territoires intégrés, de la mutualisation des moyens, de l’accompagnement technique dans l’appui à la maîtrise d’ouvrage (solidarité), du suivi évaluation. Mais c’est l’Etat qui définit la politique et les orientations, cherche les moyens de financement du développement, fixe la règlementation et met en place un dispositif de contrôle et de suivi en articulation avec les territoires. Le Pôle-territoire constitue l’échelon de coordination et de mise en œuvre de la territorialisation des politiques publiques pour un développement durable des territoires. Un décret en fixe la dénomination, situe le siège et fixe le ressort. Le Conseil du Pôle-territoire délibère sur les affaires dont il est saisi. Dans ses compétences, le pôle-territoire conçoit la programmation et la mise en œuvre des projets de territoires communs aux collectivités locales et comprend le Conseil d’administration, organe délibérant, et le président du Conseil d’administration, organe exécutif.
Création de l’Agence territoriale de développement
Le futur Code général des collectivités locales mettra, à côté, du Pôle-territoire, l’Agence territoriale de développement (Atd) et le Fonds d’émergence des territoires (Fet). Ce fonds prendra en charge les incidences financières de la territorialisation des politiques publics, la compensation des incidences financières des décisions politiques de l’Etat sur les recettes fiscales des collectivités locales (suite aux mesures d’exonération, notamment) la péréquation pour lutter contre les disparités entre collectivités locales et pour instaurer un développement harmonieux et solidaire du territoire national. Un décret précise les modalités d’alimentation et de répartition du Fet. En outre, pour chaque collectivité locale, il est prévu un organe consultatif dénommé Cadre de concertation et qui comprend quatre membres du Conseil de la collectivité locale, un représentant des travailleurs des collectivités locales, deux représentants de la société civile locale, deux représentants du secteur privé local, trois représentants des organisations de jeunesse et trois représentantes des associations de femmes.
Le futur Code général des collectivités locales mettra, à côté, du Pôle-territoire, l’Agence territoriale de développement (Atd) et le Fonds d’émergence des territoires (Fet). Ce fonds prendra en charge les incidences financières de la territorialisation des politiques publics, la compensation des incidences financières des décisions politiques de l’Etat sur les recettes fiscales des collectivités locales (suite aux mesures d’exonération, notamment) la péréquation pour lutter contre les disparités entre collectivités locales et pour instaurer un développement harmonieux et solidaire du territoire national. Un décret précise les modalités d’alimentation et de répartition du Fet. En outre, pour chaque collectivité locale, il est prévu un organe consultatif dénommé Cadre de concertation et qui comprend quatre membres du Conseil de la collectivité locale, un représentant des travailleurs des collectivités locales, deux représentants de la société civile locale, deux représentants du secteur privé local, trois représentants des organisations de jeunesse et trois représentantes des associations de femmes.
Hausse des indemnités des officiers d’état civil
Les indemnités des officiers d’état civil qui étaient de 5000 francs seront revues à la hausse et fixées par délibération du Conseil municipal. Le Code prévoit un montant compris entre 30 000 et 60 000 FCfa qui ne peut être cumulé avec l’indemnité de fonction, de sujétion ou de représentation. Enfin, les critères de répartition du Fonds de dotation de la décentralisation sont aussi fixés.
Les indemnités des officiers d’état civil qui étaient de 5000 francs seront revues à la hausse et fixées par délibération du Conseil municipal. Le Code prévoit un montant compris entre 30 000 et 60 000 FCfa qui ne peut être cumulé avec l’indemnité de fonction, de sujétion ou de représentation. Enfin, les critères de répartition du Fonds de dotation de la décentralisation sont aussi fixés.
badiallo@lequotidien.sn
Correspondant
Correspondant